Page 4 sur 5Précédent 1, 2, 3, 4, 5 SuivantMessage de chanteurs lors de l'émission France2

[wazaman]

Aux dernières nouvelles, on est encore dans un Etat démocratique, où des personnes peuvent exprimer librement leur opinion sans que les médias qui les diffusent soient obligés de publier tous les avis contraires.

Et que se passent-ils quand les médias donnent tous le même avis ? Un état démocratique, peut-être ?

[desesperatly]

Aux dernières nouvelles, on est encore dans un Etat démocratique, où des personnes peuvent exprimer librement leur opinion sans que les médias qui les diffusent soient obligés de publier tous les avis contraires.

Et que se passent-ils quand les médias donnent tous le même avis ? Un état démocratique, peut-être ?

Il y a énormément de sujets sur lesquels les médias donnent tous le même avis, simplement parce qu'ils ont tous le même point de vue sur le sujet.

Je répugne à recourir à ce genre d'illustrations (toujours faciles), mais c'est ce qui me vient tout de suite à l'esprit. Quand Le Pen est passé au second tour, il n'y avait aucun journaliste pour le soutenir, et c'est tant mieux. Et vous n'ignorez pas non plus que Le Pen ne manque pas de s'offusquer en permanence du fait qu'il n'est pas invité dans les émissions de télé ou qu'on ne parle pas de lui et de ses idées aux journaux télévisés. J'imagine que, en ce qui concerne le front national, vous vous offusquez moins du fait que les journalistes fassent un choix éditorial. Et que vous ne les soupçonnez pas de suivre les directives du gouvernement.

Il faut admettre que des gens puisse avoir un autre avis que vous sur la licence global. Les auteurs et artistes qui s'expriment en ont un autre, le gouvernement en a un autre, la majorité des juristes qui travaillent sur ces questions en ont un autre, j'en ai un autre.

[boarf]

En même temps, pour le pen, faire de la pub pour lui peut passer pour 'incitation à la haine raciale', donc on n'est pas tout à fait sur le même genre de sujets...

[gutenberg]

Si on donne comme exemple Le Pen, on peut aussi noter qu'entre les premier et second tours, malgré le point de vue des médias, on a beaucoup parlé de Le Pen et de ses idées en essayant d'expliquer les raisons du vote du premier tour, en interviewant des supporters de Le Pen, ...

On ne peut pas vraiment dire que c'est le cas pour les partisans du logiciel libre, de la licence globale, de ceux qui critiquent les DRM, ... alors que leurs motivations ne peuvent pas vraiment être comparées à celles des partisans de Le Pen.

[desesperatly]

En même temps, pour le pen, faire de la pub pour lui peut passer pour 'incitation à la haine raciale', donc on n'est pas tout à fait sur le même genre de sujets...

Pas vraiment. L'incitation à la haine raciale est un délit défini de façon précise, et le simple fait d'équilibrer chaque prise de position d'un parti par celle du Front national pourrait tout à fait passer.

Ceci dit, je suis bien d'accord que l'exemple est limite.

Quoi qu'il en soit, pour les artistes et maisons de disque qui sont contre la licence globale (et je sais bien que beaucoup gardent l'illusion que ces artistes le font uniquement parce qu'ils sont menacés par les maisons de disque sans réussir à voir qu'il s'agit effectivement de leur propre intérêt), les partisans de la licence globale soutiennent des thèses véritablement dangereuses pour l'avenir de la création (PS: pas la peine de débattre à nouveau là-dessus, ça a été largement fait). Si les journalistes les partagent (y compris en comprenant tout à fait les tenants et aboutissants du débat), c'est leur droit.

[Téthis]

ce n'est pas le rôle des journaliste de soutenir tel ou tel idéaal/personnalité. Un journaliste est là pour présenter les plus objectivement des faits, pas se faire mousser ou aller lécher dans les bottes des puissants pour voir sa carte de journaliste renouvelé.

Il se trouve que la cloison entre journalisme et olitique est très, mais vraiment très étroite. Des cas comme la présentatrice du journal de France2 qui est avec Borloo ne sont pas rares.

Il y aussi une certaine complaisance avec les médias. Les interviews sur des sujets fâcheux sont dignes d'un après-midi avec Drucker et sa chienne (édentée, si elle devait ouvrir la gueule... on ne sait jamais). Rares sont les journalistes qui osent poser des questions qui font mal, préférant avaler la soupe populiste languedeboisienne qu'on leur a habitué à prendre. Je regrette sincérement qu'entre média et politique ne s'affiche que la relation post-partouze.

Au sujet de Le Pen, le non médiatisé. Le journalistes agissent aussi par peur ou par complaisance. Inviter Le Pen sur un plateau ? Non, c'est qu'il est féroce celui là. Peu d'hommes ont réussi à la lui faire fermer. Pourtant ce serait plaisant de le voir sur un plateau télé face à des hommes politiques et des journalistes qui se complaisent dans leurs excréments. Il n'y a plus de vrais débats, mon brave.

Au niveau des élection de 2001, je suis assez (voire très) d'accord avec un texte du CNT sur l'attitude de la gauche qui préférait jouer le rôle de la droite en insultant tout ceux qui n'avaient pas donner de consigne de vote ou qui ne défilaient pas dans la rue en s'exclamant "Voter Chirac !".

Le problème avec le sujet qui nous concerne, c'est que cette revendication n'a strictement rien à foutre dans une émission de variété. Un certain Journaliste présentant le JT de 20h avait fait tout un foin sur l'intrusion d'intermitants du spectacle et s'en était plaint sur toutes les émissions auxquelles il participait. C'ette revendication est du même niveau, sauf qu'il s'agissait d'artistes le cheveu bien gras et le ventre bien rond qui se plaignaient d'une hypothétique baisse de leur revenu, pas de personnes qui allaient partir à la rue par manque de salaire. Ces artistes ont offert une scènette d'un pathétique encore jamais atteint ; Il aurait fallu inviter des petits artistes indépendants pour avoir un autre son de cloche, une vision plus réaliste de notre scène culturelle, mais ça, c'est de la musique, pas de la télé du samedi soir.

[freqelectro]

hey cow boy desesperatly !

serais tu un de nos amis lobbyiste pro-DADVSI ?

ton discours bien rodé et tes exemples rigoureusement sélectionnés me le font penser...

[desesperatly]

peut etre pourrais tu nous en dire un peu plus sur toi et ta position ?

Il me semble que ma position est claire et n'a pas échappé à grand monde ici.

[le poussin noir]

Desesperately t'es d'une mauvaise foi pas croyable.

Sa mauvaise foi n'est qu'un outil Resh, il s'en sert pour détourner les débats qui le gênent, il pond un concentré comme celui qu'il nous a servi un peu plus haut et hop, le fil a changé de suget.
Exactement ce qui est en train de se passer sur ce fil.
Donc, laissons deseperatly se désespérer et reprenons le cours de ce fil.

bien dit non ?

[S.T.F.]

Si les journalistes les partagent (y compris en comprenant tout à fait les tenants et aboutissants du débat), c'est leur droit.

Soit. Mais le rôle d'un journaliste n'est pas de dire ce qu'il pense, mais de rapporter des faits. A moins que tout les journalistes se pensent éditorialiste ou chroniqueur.

les partisans de la licence globale soutiennent des thèses véritablement dangereuses pour l'avenir de la création

Quelle création ? Quelles thèses dangeureuses ?

(PS: pas la peine de débattre à nouveau là-dessus, ça a été largement fait)

Ah bah, comme ça, c'est plus simple.

Il y a énormément de sujets sur lesquels les médias donnent tous le même avis, simplement parce qu'ils ont tous le même point de vue sur le sujet.

Evidemment, s'ils ont le même point vue , il y a de fortes chances qu'ils aient le même avis. Scoop.

Il faut admettre que des gens puisse avoir un autre avis que vous sur la licence global. Les auteurs et artistes qui s'expriment en ont un autre, le gouvernement en a un autre, la majorité des juristes qui travaillent sur ces questions en ont un autre, j'en ai un autre

Allez dire cela aux médias justement dont le rôle serait de rendre compte des différents points de vues.

J'imagine que, en ce qui concerne le front national, vous vous offusquez moins du fait que les journalistes fassent un choix éditorial

L'approche des journalistes politique m'agace énormement. Très complaisants avec les gens du PS, de l'UDF ou de l'UMP. Cyniques et moqueurs avec le PC et autres parties d'extêmes gauche. Dédaigneux et aggrésifs avec le FN.

Par exemple lorsque c'est Sarko qui parle, on le laisse bien s'exprimer. Pourtant ses idées...

En passant, on a pu voir a quel point le milieu journalistique politique était objectif lors de la campagne référendaire.