simplenux a écrit:Oui . De même que les coutes sitations.

Hmm... ça va dépendre du résumé du chapitre.
Pour un résumé ou une chronique d'un livre (ou de toute oeuvre en fait), du moment qu'on n'utilise pas de portion importante du texte d'origine (cas où l'on excèderait la courte citation), tout va bien.
Mais un chapitre, c'est court. Donc si le résumé fait 5 pages et que le chapitre en fait 15, ça peut être juste.
Sauf que... le droit d'auteur ne protège pas les idées, mais l'expression de ces idées. La reformulation devrait donc ne pas tomber sous le coup des droits de l'auteur dont on reformule les idées ou la démonstration. À ce propos, je me demande d'ailleurs comment on abouti les procès pour plagiat intentés par certains auteurs de romans suite au succès important de romans de trame proche des leurs. Car en théorie la trame d'un roman est difficilement protégeable... sauf si l'on argue que la trame d'un roman est l'aboutissement d'une idée plus générale, qui s'exprime de manière particulière à travers une trame précise.
J'imagine que sauf cas de pompage éhonté tout juste camouflé, les plaignants se font envoyer ballader. Genre :
Le plaignant : « J'ai écrit en 1987 l'histoire de jeunes adolescents qui vivent et apprennent la sorcellerie dans une école de sorciers. JK Rowling m'a volé mon idée ! »
Le juge : « Très bien, Monsieur, mais vous n'avez pas pour autant le monopole de cette idée. Je note d'ailleurs des différences importantes, à la fois dans le traitement de cette idée et dans les autres idées utilisées dans les deux romans en cause. Plainte rejetée. »
Bon je pars un peu en live, là, donc je vais me contenter de répondre à la question :
Oui, on a le droit de faire un résumé d'un chapitre. Si cela venait à poser un problème, ça serait dans des cas très précis :
- Plagiat camouflé (qui n'aurait de "résumé" que le nom.
- Diffamation
Il ne s'agit pas d'une oeuvre dérivée (sur laquelle l'auteur de l'oeuvre originale aurait des droits) mais d'un commentaire.
Le commentaire est la propriété (intellectuelle) de son auteur, qui peut prétendre à des droits sur ce commentaire. Dans la pratique éditoriale il me semble que les commentaires d'oeuvres (articles dans les journaux et magazines, dossiers accompagnant une oeuvre au programme...) font l'objet d'une rémunération forfaitaire. Mais on entre ici dans le domaine contractuel, il ne s'agit pas de la loi elle-même.