Tu donnes au distributeur tout pouvoir sur la commercialisation.
Attention. Au distributeur uniquement ça n'est pas tout à fait la même chose. Et ça se retrouve même pour un copyright.
Je trouve que Debian ne s'en sort pas si mal avec ses milliers de développeurs...
On parle à la base de création artistique, ce qui est un débat complétement différent. Une distribution n'a rien à voir avec une création quant au mode de travail. Idem je parlais de décideurs pas de contributeurs. Debian s'en sort aussi parce qu'il y a une structure, un semblant de "hiérarchie", de responsabilisation sur des parts de travail précises, ce qui est l'antithèse d'une création artistique, en tous cas telle que je la conçois et la vis.
Désolé d'insister, mais utiliser pour une musique une licence qui comporte 35 fois le mot «software», je ne sais pas comment ça peut s'appeler...
C'est pour ma part une obligation. La question n'était pas quelle licence choisir mais : "le jeu est sous GPL, je passe donc sous GPL. Qu'est-ce que la GPL apporte à mes créations ? Qu'est-ce qui change ?", où j'ai eu des réponses extrêmement intéressantes.
Ceci dit, au plan juridique ça pourrait passer, à condition d'expliquer quelque part que le «program» auquel se réfère la licence est le morceau de musique. Mais le «source code», c'est quoi: la partition?...
Ca peut poser problème au premier abord, mais il peut effectivement s'agir de la partition ou de l'ensemble des sons, des samples ayant servi à la création par exemple. On peut imaginer un mode de représentation de la musique complétement différent des partitions classiques. A ce sujet, si cela t'intéresse, tu peux te pencher sur les travaux de compositeurs comme John Cage, Philip Glass, Steve Reich, Pierre Henry, Pierre Boullez, Stockhausen... Tous ces compositeurs contemporains ont été amenés à concevoir de nouvelles représentations, leur musique ne pouvant être "codée" sous forme de partitions classiques. Ca a été des formes, des codes de couleurs, des dessins trés ésotériques... Il y a eu une exposition là-dessus il y a quelques années à la Cité de la Musique. L'emploi de la GPL peut donc être véritablement intéressant si l'on considère cet aspect. Dernièrement, une expo à Bruxelles était faite exclusivement de représentations graphiques de la musique tandis que l'on déambulait au son de cette même musique.
Un court article sur une partition de Stockhausen :
http://www.ircam.fr/99.html?event=332
Bonne nuit à tous !