globalement ok avec pas mal d'arguments
une importante réserve cependant sur le financement de l'artiste, je n'adhère pas à la distinction artiste maudit - artiste financé par un mécène, cette oposition bipolaire me semble un peu réductrice.
Il existe une large place entre les deux, celle de l'artiste qui vit de son oeuvre, qui vend ses oeuvres (objets) ou son talent (service).
On a un bon exemple avec les arts appliqués (design, déco, mode, etc).
Pour ce qui concerne les modèles économiques nés de la rencontre entre la culture numérique et la culture 'libre' (ou coopérative), le service est un modèle parfaitement viable :
- se faire connaître en tant qu'artiste en diffusant gratuitement une partie de son oeuvre
- vendre sur un site certaines de ses oeuvres (CD, DVD, goodies)
- réaliser des prestations de service en tant que professionnel de la création artistique, prestations pour lesquelles je facture des honoraires : création de lieux (boites, bars, boutiques, entreprises, espaces publics etc) = design visuel, sonore, olfactif, etc / participation à la création de produits marchands (pubs, films, albums, etc)
C'est un peu un décalque de ce que connaissent certains programmateurs : après avoir réalisé un hit informatique (au hasard SPIP ...) qui est diffusé librement (et gratuitement), on peut trouver un job en tant que 'consultant', en raison de la démonstration des qualités professionnelles faite par l'oeuvre libre, à laquelle le nom de l'auteur reste rattaché.
-> jamendo : je trouve aussi que votre projet est pertinent. Ce qui frappe lorsqu'on suit un peu les débats sur le P2P aujourd'hui, c'est qu'on a partout l'opposition suivante :
soit musique gratuite et illégale = piratage
soit musique légale et payante = majors
mais il est rare qu'on entende parler du 3ème pôle, celui de la musique gratuite et légale
les journalistes devraient être plus précis sur la question, ou ça mériterait de leur être souvent rappelé.
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