serged a écrit:QUestion : Comment faisaient mes instituteurs et professeurs de français pour pondre des dictées quand j'étais écolier ?
Dans le même sens, je fais des dictées, et je viens de découvrir, en lisant cette discussion, l'existence d'Anki.
Pour l'apprentissage de mots, je fais l'association mots-images (sans Anki, mais je pourrais essayer Anki (pour apprendre d'autres langues), par curiosité ; par exemple : en français d'un côté, en allemand de l'autre...

) et j'encourage la lecture (les mots dans un contexte, sur support écrit en l'occurrence). Il m'arrive de créer des textes adaptés.
Mes listes de mots (français-allemand) sont souvent : en français à gauche, en allemand à droite (deux colonnes, quoi). Bon, c'est pour des personnes d'au moins 12 ans environ (qui ont déjà le français ou l'allemand comme langue maternelle bien acquise). Et c'est par thème (comme beaucoup de livres de vocabulaire), les mots étant accompagnés d'au moins une phrase. [Le tout sous fichier odt.] Mais je pensais à faire un lexique multilingue avec images. On trouve par exemple un dictionnaire-lexique imagé en cinq langues (français, allemand, anglais, italien, espagnol) où tous les mots sont accompagnés d'une image (mais sans explications, très peu de phrases-exemples, pas du tout d'explications grammaticales*).
* Mais j'ai acheté des livres de grammaires, c'est possible. Todo es posible ! Alles ist möglich !
Bon, vous savez, la diversité des types de lectures... ah, puis je me rappelle, quand j'avais 4-5 ans. Je lisais déjà pas mal de bandes dessinées. Ma prof' d'école enfantine pensait que ma mère avait trouvé une méthode... ma mère croyait que ma prof' avait trouvé un truc... un jour qu'elles se sont rencontrées, elles se sont posées mutuellement la question : "Mais comment faites-vous ?"

Bref... des bandes dessinées, des romans, des articles de journaux, des contes, des fables, des articles sur le web, des forums, des exposés, des essais. Tout est bon à lire. La boulimie de la lecture et du savoir, insatiable.
C'est à mon tour de lui jouer un tour en faisant le tour de la tour de Tours.
Petite dictée sur le verbe "foutre" :
Nicolas Sarkozy s'est bien foutu de la gueule des Français. Il leur a foutu le moral dans les petites chaussettes tout en s'en foutant plein les poches. L'éducation nationale est foutue en l'air. Je ne compte plus le nombre de personnes qui meurent d'envie de lui foutre des claques ! On se demande bien ce qu'il a foutu pour l'environnement, toujours attaché à ses centrales nucléaires. Peu importe où il va, désormais, on s'en fout. Les Françaises et les Français veulent une autre personne, qui, elle au moins, sera foutue d'être à l'écoute des Françaises et des Français, et de la nature, de la réalité. Cela dit, on peut aussi se demander si le système français est vraiment bien foutu. Parfois, on a l'impression de voir trop de bureaucrates peu à l'écoute des personnes sur le terrain, qui - quant à elles - foutent quelque chose. Je lis souvent que les Français ne foutent rien. Ce n'est pas faute d'avoir essayé, chômage oblige. La France serait-elle donc si mal foutue, à l'agonie ? Foutu euro de merde, entend-on en choeur ! Et même, dans le monde, foutu système, foutue monnaie ! Pour Nicolas Sarkoy, c'est foutu, on n'en voudra plus.

C'est le fun, la langue française. Mais les dictées de Bernard Pivot, ce n'est pas de la tarte.

(et la pronominalisation des compléments de verbe à l'impératif présent, et l'accord du participe passé dans des cas tirés par les cheveux, etc.)
Nous sommes libres. Wir sind frei. We are free. Somos libres. Siamo liberi.