Séquence émotion : il y a 10 ans, le DOJ américain ouvrait un procès antistrust contre Microsoft qui s'est, on s'en souvient, soldé par une condamnation assortie d'une absence de sanction.
10 ans plus tard, la position de Microsoft reste ultra dominante et s'étend aujourd'hui à de nouveaux domaines : codecs, DRMs, technologies web etc. permettant d'enfermer un peu plus le consommateur dans "le système Microsoft" (système dans lequel chaque produit est conçu pour pousser le consommateur à acquérir les autres produits de la firme avec lesquels il fonctionne le mieux).
Les instances européennes n'ont pas réussi à trouver les remèdes aux pratiques illégales constatées, ni à empêcher Microsoft d'utiliser sa position dominante ici pour protéger ses applications vedettes, là pour en imposer de nouvelles, ailleurs pour conquérir de nouveaux marchés (étonnement la trouvaille consistant à imposer la vente de deux Windows au même prix : l'un amputé du Media Player maison, l'autre non, a fait long feu)
L'entreprise est plus que jamais profitable, grâce essentiellement à la rente de deux produits (Windows et Office) qui ne sont jamais vendus en tant que tels aux consommateurs mais imposés en toute opacité aux acheteurs de PC à travers le monde, y compris en France où la législation consumériste prohibe pourtant la vente liée.
Les méthodes anticoncurrentielles et, plus généralement, déloyales, restent la règle chez Microsoft, qui s'est illustré récemment en forçant l'ISO à normaliser son format de fichier soit disant ouvert. Au niveau franco-français,les méthodes employées pour asservir l'Ecole nationale récemment dévoilées sont loin de briller par leur franchise.
La France, pendant ce temps, retarde le RGI autant que nécessaire pour ne pas déplaire au puissant monopole américain, tandis que le gouvernement français déclare - non sans un certain toupé - par la voix de M. Luc Chatel qu'il est dans l'intérêt du consommateur désirant acheter un PC de lui imposer en même temps l'achat des logiciels d'une compagnie américaine condamnée par les instances européennes pour abus de position dominante. Lequel Luc Chatel s'était ému publiquement de cette situation lorsqu'il était député.
Bon anniversaire !
10 ans plus tard, la position de Microsoft reste ultra dominante et s'étend aujourd'hui à de nouveaux domaines : codecs, DRMs, technologies web etc. permettant d'enfermer un peu plus le consommateur dans "le système Microsoft" (système dans lequel chaque produit est conçu pour pousser le consommateur à acquérir les autres produits de la firme avec lesquels il fonctionne le mieux).
Les instances européennes n'ont pas réussi à trouver les remèdes aux pratiques illégales constatées, ni à empêcher Microsoft d'utiliser sa position dominante ici pour protéger ses applications vedettes, là pour en imposer de nouvelles, ailleurs pour conquérir de nouveaux marchés (étonnement la trouvaille consistant à imposer la vente de deux Windows au même prix : l'un amputé du Media Player maison, l'autre non, a fait long feu)
L'entreprise est plus que jamais profitable, grâce essentiellement à la rente de deux produits (Windows et Office) qui ne sont jamais vendus en tant que tels aux consommateurs mais imposés en toute opacité aux acheteurs de PC à travers le monde, y compris en France où la législation consumériste prohibe pourtant la vente liée.
Les méthodes anticoncurrentielles et, plus généralement, déloyales, restent la règle chez Microsoft, qui s'est illustré récemment en forçant l'ISO à normaliser son format de fichier soit disant ouvert. Au niveau franco-français,les méthodes employées pour asservir l'Ecole nationale récemment dévoilées sont loin de briller par leur franchise.
La France, pendant ce temps, retarde le RGI autant que nécessaire pour ne pas déplaire au puissant monopole américain, tandis que le gouvernement français déclare - non sans un certain toupé - par la voix de M. Luc Chatel qu'il est dans l'intérêt du consommateur désirant acheter un PC de lui imposer en même temps l'achat des logiciels d'une compagnie américaine condamnée par les instances européennes pour abus de position dominante. Lequel Luc Chatel s'était ému publiquement de cette situation lorsqu'il était député.
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Linux : il y a moins bien, mais c'est plus cher
http://libre-ouvert.toile-libre.org/
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