Mer 17 Oct, 2007 11:06
Ça devient peut-être HS...
quoique, quand on défend le "logiciel libre" on doit bien se poser des questions sur les rouages et rapports de force économiques, car les mécanismes que nous dénonçons ne sont pas si spécifiques que ça, qu'il s'agisse du brevetage des médicaments ou des semences agricoles ou de l'appropriation de l'eau par les "M$" du secteur. Contre des producteurs, des rentiers veulent s'accaparer une part indue d'un bien commun, au détiment de la collectivité. Le schéma est assez connu...
Et derrière tout cela. il y a l'idéologie à l'oeuvre derrière les défenseurs de brevets logiciels, les détenteurs de portefeuilles de brevets, qui cherchent à taxer les idées (comme l'opérateur "N'EST PAS UN" !). Quand ils ne sont pas mortels, les effets peuvent être si grotesques qu'il est normal que certains issu du sérail libéral s'en émeuvent ponctuellement.
Si toute la recherche était brevetée, il n'y aurait presque plus d'échange, et une stérilisation intellectuelle certaine.
L'économie libérale (néo-classique) est sans doute le courant dominant [courant dominant se comprend très bien sans préciser mainstream !] dans les institutions au service de proches des puissants. Sur le plan scientifique elle s'apparente plutôt à une secte qui défend ses dogmes en ajoutant des équations de plus complexes pour camoufler l'insoutenabilité de la plupart de ses prémisses (voir Bernard Maris, Lettre ouverte aux gourous de l'économie. Le Seuil, collection Points; Bernard Guerrien, L'économie néoclassique. La découverte, collection Repères).