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[didrocks]

Avant toute chose, j'ai un peu l'impression que tu essaies de te rattraper en cherchant à postériori des critiques sans admettre le fait que tu avais lu en diagonale mon post. Ceci est simplement mon sentiment (et ce n'est pas une critique non plus).

Nul part mais par contre j'ai peu apprécié ta remarque non terminée sur la date, comme si...

Je t'accorde que cela est un de mes plus gros défauts : ne jamais finir mes phrases pensant que la suite est implicite (aussi bien à l'oral qu'à l'écrit). Il va falloir que je travaille dessus.
En fait, j'avais commencé à écrire quelque chose - avec un trait d'humour - de la sorte : "mort avant la deuxième partie du siècle dernier, ce qui en fait de lui l'auteur incontestable, le film étant sorti bien après". Cependant, comme ici d'ailleurs, je n'arrivais pas à bien le tourner.

Tu as aussi utilisé big brother (je fais peu cas de la langue), qui en passant n'est pas le titre du livre (ou du film).

Cette dernière phrase justifie encore plus les deux points de ma remarque préliminaire :

[...] mais big brother est avant tout un livre nommé 1984 [...]

Tu as aussi utilisé big brother (je fais peu cas de la langue), qui en passant n'est pas le titre du livre (ou du film)

N'ayant pas vu le film, je pensais que le titre de ce dernier était « Big Brother » et non 1984. Je n'ai donc utilisé ce terme que pour rattacher le film au titre réel du roman (cf lors de ma citation précédente) -- et en aucun cas dans le sens "du grand frère" comme tu essaies de le démontrer dans un Post-Scriptum avec lequel j'adhère, sauf dans sa dernière partie qui est de la pure et simple mauvaise foi. Encore une fois, je te renvoie à la première idée de ce post.

[Téthis]

Avant toute chose, j'ai un peu l'impression que tu essaies de te rattraper en cherchant à postériori des critiques sans admettre le fait que tu avais lu en diagonale mon post. Ceci est simplement mon sentiment (et ce n'est pas une critique non plus).

Je crois surtout que c'est un problème d'incompréhension.

Je reconnais que j'ai mal lu la fin : "Moi, ce qui me gonfle encore plus, c'est les gens qui prennent un film comme référence alors qu'il s'agit avant tout d'un bouquin (connu, de plus).", suite à la mauvaise impression de cette phrase en suspend. Mea culpa.

Nous sommes donc globalement d'accord mais je te recommande tout de même de voir le film avant de lancer de telles remarques (même si elles sont trop souvent vraies). On est très loin du massacre de Notre dame de Paris par les Studios Disney (pour rester dans le ton ).

[birin]

Didrocks, l'histoire du film, c'était juste une image, une figure de style. Mais ce n'est pas grave.
L'histoire de la forme, avec tons style en phrases inachevées, tu as oublié de me préciser ce qui ... (quoi au fait ?) ... dans ma forme.
Ce n'est pas grave non plus, j'attache toute son importance au fond et je prends soin de l'habiller avec mon style. Je sais qu'il ne plaît pas à tout le monde mais il n'est pas fait pour ça non plus.

L'histoire de big brother, moi j'avais dit "frangin" je crois (avec le même arrière fond rassurant de la novlang que dénonce Téthis), c'était fab25 qui avait commencé à parler de big brother, et on y fait référence (au bouquin en général) sur ce salon depuis sa création.

J'ai la désagréable sensation que les différences de style, et les considérations les concernant, ont détourné le débat.
Je reviens donc sur le fond de ta première critique, ma référence à la culture cinématographique plutôt qu'au livre original.
Je ne sais pas s'il y a un livre original pour le film "Le laryngite de Pan", mais j'ai récemment vu le film et il m'a bouleversé, il raconte, fait vivre, de façon magistrale une histoire (celle de mes parents et grands parents), des principes, des valeurs, des horreurs, ...
Mais c'est vrai que ça ne nous ramène toujours pas au sujet initial.

[Shnoulle]

Si le côté big brother peut être très légitimement gênant,

Si ce n'est que gênant ......


Allez, pour moi, juste un petit peu plus ..... Il n'y a pas un Richard Stall truc qui dit qu'il faut empécher toute annulation de liberté ?

[didrocks]

Je crois surtout que c'est un problème d'incompréhension.

Tout à fait, je pense la même chose.

massacre de Notre dame de Paris par les Studios Disney

Joli... je salue la performance (et je me suis forcé à compléter après les ... )

Sinon pour en revenir au sujet, je me demande pourquoi le document officiel ne parle que des fichiers musicaux et pas de logiciels, vidéos... Pensez-vous qu'il s'agisse d'une erreur lors de sa rédaction ou juste d'une première étape ?

[leto_2]

tout simplement car la demande d'autorisation de traitement de données personnelles émanait d'organismes se limitant au milieu de la musique : SDRM, SACEM, SCPP, SPPF.
Rien n'empêche le milieu du logiciel ou de la vidéo de faire les mêmes demandes auprès de la CNIL.

[antistress]

mis à disposition une oeuvre non encore commercialisée

par exemple, au hasard, un épisode télévisé aux states d'une série, ça rentre dedans ?

je pensais spontanément la réponse évidente, mais en réalité ça se discute :

- a priori, ça englobe les diffusions d'oeuvres (ici, épisode de série télé) pas encore commercialisées en France

- mais se pose alors un problème pratique de chronologie :

a) tant que l'oeuvre n'est pas encore commercialisée en France, un éditeur français n'a pas encore qualité pour intenter une action. Il l'aurait au plus tôt lorsqu'il aura acquis les droits de commercialisation de la série. C'est d'ailleurs pourquoi les réseaux de fansubs arrêtent en principe leurs diffusions lors de ce rachat, ce qui leur vaut la tolérance de fait dont ils bénéficient actuellement.

b) l'oeuvre peut parfaitement ne jamais être commercialisée en France, ou de longs mois après la mise à disposition par un internaute.

Si elle n'est jamais commercialisée, alors le système de contrôle français ne peut l'appréhender : il y a certes mise à disposition d'une oeuvre protégée, mais les producteurs français ne sont pas fondés à agir contre l'internaute.

Si elle l'est de longs mois après sa mise en ligne, son traitement supposerait que le système de contrôle français puisse conserver ses logs de surveillance pendant toute cette durée (et la contrefaçon étant un délit, elle se prescrit par 3 ans !).

Si elle est mise en ligne par un internaute américain, le système de contrôle français ne pourra pas plus l'appréhender.

Merci pour cette réponse précise.

En outre, y a t-il "commercialisation" lorsqu'une émission est télédiffusée ?
il y a certainement un contrat producteur US/chaîne française mais la chaîne française contracte t elle ensuite avec ses téléspectateurs ?
ou alors il s'agit de la vente de la série en DVD ?
Bref, quelle est la définition juridique de "commercialisation" ?

[ben_san]

tout simplement car la demande d'autorisation de traitement de données personnelles émanait d'organismes se limitant au milieu de la musique : SDRM, SACEM, SCPP, SPPF.
Rien n'empêche le milieu du logiciel ou de la vidéo de faire les mêmes demandes auprès de la CNIL.

D'ailleurs, si mes souvenirs sont bons, une décision de la CNIL favorable aux éditeurs de logiciels ludiques à l'égard avait précédé le rejet ultérieur de la demande des Sociétés de Gestion Collective. Je crois me souvenirs que la distinction entre les deux demandes se situait dans l'automatisation de la procédure d'avertissement par les premiers : il n'y avait pas de collecte des Ip, mais un message s'affichant automatiquement. Je tâcherai de compléter à l'occasion !

[Bourgpat]

Le rapport cedras est clairs sur les conditions differentes qui avaient values l'accord de la cnil pour le ***spam*** et le refus pour les industriels de la musique.

[ben_san]

Effectivement, merci pour la précision (je l'ai sous la main, mais n'ai pas encore pris le temps de la lecture) :

Pour compléter et préciser ce que j'ai pu dire :

Le rapport

Le logiciel mis en œuvre par le ***spam***, selon la demande, devait identifier
automatiquement les machines offrant illicitement des logiciels de jeu et, se faisant
passer pour un amateur, devait collecter leurs adresses IP. Ces adresses, collectées
mais non conservées, devaient être les cibles immédiates du message de prévention.

La CNIL s’est assurée que les adresses IP des internautes ne seraient recueillies que
dans le seul but de permettre la mise d'informations à disposition de l'autorité
judiciaire et ne pourront acquérir un caractère nominatif que dans le cadre d’une
procédure judiciaire. La durée de conservation des données à caractère personnel était
proportionnée à la finalité poursuivie et les mesures prises afin d’en assurer la sécurité
satisfaisantes.

P.-S. : je ne crois pas que ce fut une critique, mais n'hésite pas à optimiser le rapport signal bruit en précisant au maximum tes sources lorsque tu en as !