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Le Libre soulève de nombreuses questions, notamment sur la vente liée, les verrous numériques, les libertés numériques.., Parlons-en avec écoute et respect de l'autre.

Dim 20 Mai, 2007 06:18

La seule chose certaine, c'est que si windows est "offert", ça sera encore plus difficile de se le faire rembourser...
korova08

Messages : 1114
Géo : Ardennes (08)

Mar 22 Mai, 2007 13:07

http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/Un ... rt=L121-35 (loi sur les cadeaux)
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/Un ... art=R121-8 (DA sur les cadeaux)

La loi est clair : 60€ max ... Pour l'ensemble des cadeaux ! N'oubliez pas que les logiciels comprennent autre chose que le seul système d'exploitation de l'ordinateur ...
"Tout ce qui est vraiment grand et inspiré n'a été réalisé que par des individus travaillant librement." Einstein, Albert
Jeremy Monnet

Messages : 227

Mar 22 Mai, 2007 13:31

Si je peux parler à partir de ma petite expérience de 20 ans dans la vente info...

Le seul problème est que M$ demande à ce que le prix des logiciels OEM ne soit pas communiqué (par exemple avec d'un côté le prix de l'unité centrale, de l'autre, le prix de l'OS), et ce pour un système d'exploitation ou un logiciel (Office OEM par exemple)...juste histoire de défendre et de cacher les prix pratiqués avec certains constructeurs (bonjour Michael...).

Cela veut dire que le revendeur/assembleur est le c.. entre deux chaises, car d'un côté il est en contradiction avec le contrat qui le lie avec M$, et de l'autre il est coinçé vis-à-vis du consommateur qui ne voudrait pas, par exemple, d'OS.

La seule "astuce" consisterait éventuellement à vendre l'ensemble avec l'OS et à proposer une option en moins-value, sans l'OS, mais en mettant un libellé du style "désinstallation de l'OS".

Mais dans ce cas, et rien ne l'interdit, le distributeur peut faire payer cette désinstallation puisqu'il s'agit d'une prestation complémentaire, et donc prendre une marge sur le prix réel de l'OS.

D'où, à mon avis (et je ne les défend pas), cette maladroite phrase avec le mot "offert".

Ceci étant, BUT n'est pas la meilleure référence en matière de professionnel de la revente informatique et cela ressemble plus à de la maladresse, ou de l'incompétence, que de la malhonnêteté, même si la garnde distribution a depuis longtemps fait preuve de son imagination en la matière.
Administrateur du projet SMI (http://smi.no-ip.org)

Le logiciel, c'est comme le sexe... c'est meilleur quand c'est libre. (Linus Torvalds)
GALAWA

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Géo : Dans la Dombes...

Mer 23 Mai, 2007 16:15

Cela veut dire que le revendeur/assembleur est le c.. entre deux chaises, car d'un côté il est en contradiction avec le contrat qui le lie avec M$, et de l'autre il est coinçé vis-à-vis du consommateur qui ne voudrait pas, par exemple, d'OS.


Non ! Il est "le c.. entre deux chaises" entre un contrat (avec MS) d'un coté et la loi (L122-1 par exemple) de l'autre. Tu saisis la différence ?

Mais dans ce cas, et rien ne l'interdit, le distributeur peut faire payer cette désinstallation puisqu'il s'agit d'une prestation complémentaire, et donc prendre une marge sur le prix réel de l'OS.


Hors-sujet : faire payer une prestation, oui. Mais en l'occurence, cette prestation résulte d'une entorse à la loi. Tu penses que je peux venir casser ta voiture, et ensuite te demander de me rembourser mon marteau ?
"Tout ce qui est vraiment grand et inspiré n'a été réalisé que par des individus travaillant librement." Einstein, Albert
Jeremy Monnet

Messages : 227

Jeu 24 Mai, 2007 09:31

Jeremy Monnet a écrit:
Cela veut dire que le revendeur/assembleur est le c.. entre deux chaises, car d'un côté il est en contradiction avec le contrat qui le lie avec M$, et de l'autre il est coinçé vis-à-vis du consommateur qui ne voudrait pas, par exemple, d'OS.


Non ! Il est "le c.. entre deux chaises" entre un contrat (avec MS) d'un coté et la loi (L122-1 par exemple) de l'autre. Tu saisis la différence ?

Mais dans ce cas, et rien ne l'interdit, le distributeur peut faire payer cette désinstallation puisqu'il s'agit d'une prestation complémentaire, et donc prendre une marge sur le prix réel de l'OS.


Hors-sujet : faire payer une prestation, oui. Mais en l'occurence, cette prestation résulte d'une entorse à la loi. Tu penses que je peux venir casser ta voiture, et ensuite te demander de me rembourser mon marteau ?


Je crois qu'entre la réalite "judiciaire" et la réalité économique, tu n'as pas, toi, saisi la différence...

Je suis entièrement d'accord que certaines clauses des contrats de distribution des logiciels M$ sont abusives.

Mais étant données les mauvaises relations entre revendeurs (ce n'est pas faute d'avoir essayé de créer un groupement, j'ai depuis laissé tombé), aucun revendeur ne se risquera, à la "Don Quichotte", à attaquer M$ sur ces clauses, alors qu'une dénonciation groupée serait nettement plus efficace.

Faire payer une prestation dans ce cas précis n'est absolument pas immoral, pas plus qu'illégale. Pas immoral car tout travail se paye. Pas illégale car "l'entorse à la loi", comme tu dis (Aucun jugement, sauf erreur de ma part, entre M$ et un revendeur n'a été prononcé sur cet aspect) n'a pas à obliger le revendeur à perdre de l'argent et du temps sous prétexte que le client a raison vis-à-vis de M$.

Je retourne l'argument : Si les clients (particuliers, pro, institutionnels, public, etc...) n'avaient pas craché sur Linux (c'est pas beau, c'est lent, c'est pas compatible, etc, etc...) et n'avaient pas fait de M$ le monstre économique qu'il est aujourd'hui, on en serait pas arrivé à cette situation et la partie pour les revendeurs (qui sont les interlocuteurs principaux en l'occurence) serait plus facile.

Il en va de même si nos "chers" dirigeants avaient réagi à temps avant de laisser se créer cette situation de quasi monopole à laquelle nous sommes confrontés.

C'est l'éternel problème de se trouver entre le marteau (les utilisateurs/clients) et l'enclume (M$).

N'inversons pas les rôles et ne rendons pas coupables des revendeurs qui ont déjà bien du mal à s'en tirer économiquement parlant et sur lesquels, tant les éditeurs que les clienst, ont tiré (et tirent encore !) à boulets rouges, les premiers pour leur vendre leur came en leur en laissant le moins possible à gagner, les seconds pour leur en payer le moins possible car de toutes façon "c'est trop cher".

Maintentant on en paye tous le résultat.

Il faut aussi que, nous, utilisateurs, nous sachions balayer devant notre porte.

C'est désolant, mais c'est la réalité.

Ceci étant l'informatique n'est pas le seul cas où cela arrive ou va arriver :(
Administrateur du projet SMI (http://smi.no-ip.org)

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GALAWA

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Géo : Dans la Dombes...

Ven 25 Mai, 2007 12:22

Je crois qu'entre la réalite "judiciaire" et la réalité économique, tu n'as pas, toi, saisi la différence...

Il y en a un qui est au dessus de l'autre. C'est tout ce que j'ai besoin de comprendre. Pour une question économique, j'ai besoin de te tuer. Tu ne porteras pas plainte, dis-moi ?

Je suis entièrement d'accord que certaines clauses des contrats de distribution des logiciels M$ sont abusives.

Cela ne me concerne pas, ce sont les conditions négociées entre professionnels, et régies par le code du commerce.
Entre le consommateur et le vendeur (ce qui me concerne) c'est par contre le code de la consommation, et celui-ci prohibe la vente liée.
Je me contrefous de savoir que les vendeurs se font enfler dans les grandes lignes par MS, ce qui m'intéresse c'est qu'ils ne m'enflent pas, moi.

car "l'entorse à la loi", comme tu dis (Aucun jugement, sauf erreur de ma part, entre M$ et un revendeur n'a été prononcé sur cet aspect)

Tu confonds plusieurs choses. L'entorse dont je parle concerne le L122-1, et celui-ci ne concerne que le client et le vendeur.
Quand au jugement, un juge a estimé que le CLUF (écrit par MS) faisait office de contrat engageant le fabricant. Je n'ai jamais parlé des conditions entre MS d'un coté et les vendeurs d'un autre : cela ce ne me regarde pas.
Donc, je te répondais simplement que le vendeur était partagé entre son amour pour MS (qui n'est pas plus qu'un contrat), et la loi française qui protége le consommateur. Et le choix est vite fait et clair.

Je retourne l'argument : Si les clients (particuliers, pro, institutionnels, public, etc...) n'avaient pas craché sur Linux (c'est pas beau, c'est lent, c'est pas compatible, etc, etc...) et n'avaient pas fait de M$ le monstre économique qu'il est aujourd'hui, on en serait pas arrivé à cette situation et la partie pour les revendeurs (qui sont les interlocuteurs principaux en l'occurence) serait plus facile.

Je suis d'accord avec toi sur cette conclusion "économique" (donc pas juridique).

Il en va de même si nos "chers" dirigeants avaient réagi à temps avant de laisser se créer cette situation de quasi monopole à laquelle nous sommes confrontés.

L'assemblée nationale va migrer sous ubuntu. Pendant que le ministère de l'intérieur vire Oracle et GNU/Linux pour mettre des windows+MS SQL.

N'inversons pas les rôles et ne rendons pas coupables des revendeurs

C'est la loi qui veut ça. Si "vendeurs" est écrit dans les textes, c'est parce que c'est la seule personne avec laquelle nous signons un contrat. Simple, peut-être un peu injuste (quoique ?).
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Jeremy Monnet

Messages : 227

Ven 25 Mai, 2007 13:02

Se polariser sur l'aspect juridique est justement un peu une erreur.

Quand je vois que même des clients qui se font refiler des versions piratent, qu'ils les payent, et qu'ils ne veulent même pas porter plainte, je me pose pas mal de question sur l'aspect très "grande g..." de nos chers concitoyens et de leur capacité ou volonté à ce que cela change.

Quand je constate que les revendeurs se tirent la bourre, sans avoir même conscience que plus ils seront nombreux et solidaires vis-à-vis des grands éditeurs, plus ils pourront se défendre, je me pose des questions sur "l'intelligence" économique.

Que tu t'en foutes, c'est ton problème. Ce qui me gêne c'est que si le revendeur te demande de l'aider à se battre, je ne suis pas si sûr que tu accepteras de rentrer dans la bataille car tu considère, si j'ai bien compris, que c'est un problème entre le revendeur et son éditeur.

Quand il n'y aura plus de revendeur et que les clients devronst se coltiner directement les éditeurs (et il n'y a pas que M$), parcequ'il n'y aura plus de revendeur indépendant ou d'intégrateur (et encore, nous avons l'énorme chance en France que les intégrateurs représentent plus de 40% du amrché), ils n'auront plus que leurs yeux pour pleurer... :cry:

Ca, il faudrait un peu en prendre conscience :?

Faire évoluer les mentalités pour arriver à un but défini, c'est aussi un peu soulever ses oeillères...
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