Page 2 sur 4Précédent 1, 2, 3, 4 SuivantDoit-on vérouiller des ''fils sans fin'' ?

[milouse]

Personnellement, je suis plutôt contre la fermeture de post à rallonge pour la bonne et unique raison qu'arrivé à un certain point... ils s'épuisent d'eux même et se tarissent.

La seule chose que je préconiserais, peut-être, serait d'intervenir sur les posts débats où seulement deux personnes (ou trois) dialoguent sans fin, limite dialogue de sourd, mais sans fermer le fil, juste en leur demandant d'arrêter, afin d'éviter le remplissage "inutile" de la base de donnée...

Après, les trolls longs c'est toujours rigolo...

[playmobil]

playmobil a écrit:
Je trouve par contre dommage qu'il n'y ait pas plus de framasoftiens qui se prononcent sur la question de la cloture des fils de discussion.

Un "framsoftien" (ou un "framanaute") je ne sais pas très bien ce que c'est.
Par contre le message en question se trouve dans le forum Libre et débats qui se trouve sous la modération du groupe Mod. Libre.
Je pense que c'est avant tout à ce groupe de décider.

Ma réponse ne concernait pas le fil discuté, mais plutôt l'éventualité d'avoir une cloture automatique des fils de manière générale. Bien loin de moi l'idée de demander à un modo la cloture la fermeture d'un fil. Par "framasoftien", j'entendais simplement "utilisateur régulier" ou plus, mais je conçois que le terme puisse prêter à discussion et que l'on puisse souhaiter qu'il ne soit pas utilisé à tort et à travers.

[ralou]

<maître capello mode on>
clore, pas cloturer
<maitre capello mode off>

[LS.]

contre la fermeture des longs fils également, pour toutes les raisons données

@playmobil :

- c'est le boulot des modos d'intervenir si une discussion s'éternise mais on est plutôt tolérants à ce niveau : les forums sont un espace d'expression assez libre, et personne n'est obligé de lire un post qui ne l'intéresse pas
- en interne on parle plutôt d'utilisacteurs que de framasoftiens, c'est plus joli et plus juste. (avec toutes les nuances : utilis@cteurs, utilisaCteurs, utilis'acteurs, utilisactrices, etc)

[belette]

<maître capello mode on>
clore, pas cloturer
<maitre capello mode off>

CLÔTURER, verbe trans.
A. Clore, fermer (cf. clore I A) :

Il s'aperçut que je le voyais et aussitôt clôtura hermétiquement le grillage qu'il avait laissé entr'ouvert.
PROUST, Le Côté de Guermantes 2, 1921, p. 339.

Trésor de la langue française

[Maps]

Quitte à prendre des références, que trouve-t-on du côté de l'Académie Française ?

CLÔTURER v. tr. XVIIIe siècle. Dérivé de clôture.
Enclore, entourer d'une clôture. Clôturer une prairie. Ce verbe n'a pas d'emploi figuré. Dans le sens de terminer, on ne doit pas employer clôturer mais clore ou des périphrases telles que mettre fin à, mettre un terme à. Clore un débat, une séance, un congrès.

(l'emphase n'est pas de moi)

[belette]

Les dicos ne sont pas tous d'accord entre eux, dans le littré par ex, on peut l'utiliser (Arrêter un compte, un inventaire, un registre. Dans le style parlementaire, clôturer les débats, en prononcer la clôture.), dans celui-ci (alexandria) aussi.

Je n'ai pas le robert ou le larousse sous la main. Ils disent quoi ?

[Maps]

Que les dictionnaires ne soient pas d'accord, c'est une chose, mais il me semble que la référence ultime en la matière est bien celle de l'Académie Française, défenseur par statut de la langue française et de son usage.

[belette]

Je ne sais pas répondre à ton affirmation, mais elle me semble discutable. Que l'académie française cherche à défendre la langue française ne signifie pas qu'elle a toujours raison. A quoi servent les autres dictionnaires ?

Ce qui me semble étonnant c'est que dans la version précédente du dictionnaire de l'académie française daté de 1935 le verbe clôturer n'était même pas référencé (elle l'avait oublié puisqu'il existe depuis le 18° siècle). Que dans la version actuelle (toujours pas finalisée si j'ai bien compris) pour clôture elle accepte toujours bien le sens : 3. Fig. Action d'arrêter, de terminer une chose, ou de la déclarer achevée. La clôture d'un dossier, d'une liste, d'un procès-verbal. La clôture d'un compte, d'un exercice bancaire. La clôture d'une séance. La clôture des débats dans une affaire criminelle. La clôture d'une session parlementaire ou, ellipt., la clôture. Proposer, mettre aux voix, voter la clôture. Un gala de clôture. La conférence de clôture d'un colloque. Par anal. La clôture annuelle d'un théâtre, la période pendant laquelle le théâtre est fermé.

Je ne trouve pas ça très logique.

Bon désolé pour ce hors-sujet, j'arrête de discuter ce point de détail.

[Maps]

A quoi servent les autres dictionnaires ?

À présenter d'autres interprétations du français j'imagine... Comme pour toute langue, il y a la langue officielle et les différents usages (l'Académie Française essaye de les intégrer, mais c'est difficile).

Ce qui me semble étonnant c'est que dans la version précédente du dictionnaire de l'académie française, le verbe clôturer n'était même pas référencé.

Rien de surprenant. La langue française évolue (heureusement d'ailleurs), et les académiciens l'ont bien compris. Le rôle de l'Académie est aussi de fixer ces évolutions dans la langue française.

Que dans la version actuelle (toujours pas finalisée si j'ai bien compris)

La version actuelle n'est pas finalisée dans le sens où ils n'ont pas encore fait toutes les lettres (ils en sont à Onglette pour l'édition en ligne et Patte au JO). En revanche, les parties déjà publiées sont belles et bien finalisées, elles ne seront pas retouchées avant la v.10 du dictionnaire.

Que dans la version actuelle (toujours pas finalisée si j'ai bien compris) pour clôture elle accepte toujours bien le sens : [i]3. Fig. Action d'arrêter, de terminer une chose, ou de la déclarer achevée. La clôture d'un dossier [...]

Je ne trouve pas ça très logique.

Rien d'illogique à ça : l'action de clore est... une clôture (dans le sens figuré) !
Le sens non figuré de clôture doit en revanche être associé uniquement (et vice-versa) à clôturer.