Téthis a écrit:Cela nous éloigne du sujet mais nous démontre qu'il n'y a pas, dans un cadre général et non que sur cet exemple, qu'un mode de pensée mais plusieurs, aussi choquant peuvent-ils nous paraître.
Entièrement d'accord.
On retombe là encore dans le fait que tout ce qui est différent fait peur/dérange/çaymal.
Tout comme Thétis, je ne cautionne pas les "sectes" ou les regroupements appelés comme tels, ni même je ne juge cette histoire précise, que d'ailleurs je ne connais pas. Mais je trouve qu'il faut arrêter de forcement jeter la pierre à ce qui diffère de ce qui nous semble être la "normale". Pourquoi "notre" vision des choses, "notre" culture, notre façon de faire serait meilleure?
On veut uniformiser tout et tout le monde, gommer les différences et surtout ne pas chercher s'il est possible de faire autrement. Pourquoi l'Education Nationale par exemple doit-elle vérifier, surveiller l'enseignement à domicile d'un enfant (surtout vu les inepties qu'elle enseigne parfois...) ? Si le choix des parents a été d'éduquer/éléver son enfant différemment, pourquoi doit-on encore essayer de faire en sorte que cet enfant entre dans les critères sociaux communément adoptés ? Ces enfants sont-ils plus malheureux que les autres? Je ne le pense pas... Mais là généralement la réponse est : "Oui mais cet enfant ne sera pas adapté à la société. Il faut préparer son avenir!" Mais ça veut dire quoi "préparer l'avenir" ? C'est quand l'avenir ? Quand on devient adulte, il faut préparer sa retraite... et quand on est en retraite on doit préparer sa mort ? Et le moment présent, pourquoi ne pourrait-on pas le vivre pleinement sans se soucier en permanence de ce qu'un jour peut-être il pourrait arriver? A écouter beaucoup de parents, ils n'élèvent ni n'éduquent leurs enfants, ils les préparent à l'avenir... l'enfance serait une anti-chambre de "la vraie vie", à laquelle il faut se préparer durement. Triste constat...
Des enfant qui grandissent dans des milieux "hors normes", ayant des contacts avec peu d'autres enfants, étant déconnectés des conneries des médias, il y en a... et beaucoup. Je prend par exemple les sportifs de haut niveau (je généralise...). Croyez-vous que dans leurs écoles, spécialisées, ils soient nombreux ? Non. Croyez-vous qu'ils aient beaucoup de relations avec des enfants extérieurs à cette école ? Non, car ils sont souvent internes et ont peu de temps libre. Les vacances ? Selon la discipline (les sports de neige par exemple), l'année scolaire commence en avril et se termine en octobre... et les vacances c'est fait pour continuer l'entraînement chez soi. Et bien figurez-vous que même ces gens-là, une fois devenus adultes vivent très bien !! Si si !
Certaines de ces personnes sont pourtant d'une "inculture" pseudo-sociale flagrante : des trentenaires qui ne connaissent pas Les Nuls, Les bronzés font du ski, le père Noël est une ordure, Les merveilleuses citées d'or, Albator... et tout un tas de choses qui pour nous semblent faire parti de la "culture de base", il y en a... et ils ne s'en portent pas plus mal, même après avoir arrêté leur sport.
Dans ce cas pourquoi ne pas aussi considérer ces regroupements de personnes qui vivent différemment comme potentiellement néfaste? Peut-être parce-qu'ils représentent la France... Essayez donc de faire mener une vie comme ça à un enfant qui n'est pas dans l'élite sportive reconnue du pays ! on risque de vite vous remettre dans le "droit chemin" ! 2 poids 2 mesures...
Quand tout le reste a échoué, lisez le mode d'emploi.