Mais je le répète la culture bio est quelque chose que je n'ai jamais contestée et ce n'est pas sur ce plan qu'il y a débat; Ce sont les actions violentes de quelque uns qui peuvent nuire à son développement.
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peace
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peace a écrit: Mais je le répète la culture bio est quelque chose que je n'ai jamais contestée et ce n'est pas sur ce plan qu'il y a débat; Ce sont les actions violentes de quelque uns qui peuvent nuire à son développement.
Athanor1 a écrit:Je parle du seigle, en transposant ce que Gandhi aurait pu imaginer faire ici. Le seigle est rustique, n'a besoin d'aucun traitement, il est insensible aux parasites. Le grain est un aliment intéressant, la plante est dite nettoyante, car sa présence contribue à éliminer les adventices et donc prépare bien le sol pour les cultures suivantes (légumes par exemple).
Le seigle fournit aussi des chaumes qui ont des propriétés de résistance telles qu'on peut couvrir les toitures...
Le maïs est différent du seigle en tant qu'aliment, surtout pour le bétail puisque la conso directe de maïs est assez limitée (salades composées surtout, plats chauds un peu moins). Mais le bétail était traditionnellement nourri avec des légumes fourragers. Choux fourragers, betteraves idem, carottes, et d'autres encore. C'était plus contraignant à cause du stockage, peut-être, je crois que la conservation du maïs est plus facile. Par contre ces légumes avaient des qualités sanitaires, telles que l'action vermifuge, aujourd'hui remplacée par des produits vétérinaires dont les éleveurs sont dépendants (une fois de plus).
Oui, c'est bien mon avis.peace a écrit:DESOLANT!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Oui aussi, c'est encore mon avis.peace a écrit:Que le dialogue pourtant signe d'une maturité intellectuelle ...
J'apprécie à sa juste "mesure" la "couleur" de ton point de vue.peace a écrit:la VIOLENCE ne se définit pas en degrés, elle est ou elle n'est pas et c'est en cela qu'elle est condamnable
Tu devrais vraiment consulter une encyclopédie, ou un bouquin d'histoire, et y chercher le mot civilisation.peace a écrit:Quant on est soit disant civilisé la violence ne doit pas avoir cours ...
Peace, dans le cas précis qui te préoccupe, qui s'est fait justice soi même ?peace a écrit:Rien mais vraiment rien ne justifie d'employer la violence, la justice existe il faut s'en servir mais se faire justice soi- même non ou alors parlons clairement et prônons l'Anarchie.
A mon avis peace, tu est bien trop émotif. Et bon public aussi.peace a écrit:J'ai été choqué de voir les images d'une foule se jetant sur une personne seule ...
Pareil pour moi, ce n'est pas de la polémique mais mon sentiment personnel face à ton approche du "dialogue" depuis le début de ce fil de discussion.peace a écrit:Il ne s'agit là pas de polémique mais mais de sentiments personnels face à la violence.
pieral a écrit:Le seigle est effectivement une plante particulièrement rustique et résistante. On la croise d'ailleurs avec du blé tendre pour faire du Triticale, qui combine plus ou moins les avantages des deux espèces. mais son rendement est inférieur et les qualités techniques du grain de seigle ne sont pas tout à fait comparable avec ceux du blé.
pour ce qui est du maïs, c'est vraiment une plante formidable... dommage qu'elle demande tant d'eau. le maïs est hâché avant sa maturité pour nourrir le bétail sous forme de fourrages (les betes ne consomment pas de mais grain!). C'est très énergétique, très efficace.
Birin a écrit:Peace, dans le cas précis qui te préoccupe, qui s'est fait justice soi même ?
Les faucheurs veulent mettre en lumière un fait établi et condamnable, ils ne se rendent nullement justice.
Tu ne comprends vraiment pas la différence ?
En 2006, 5 028 ha de culture de variétés de maïs génétiquement modifié ont été déclarés, sur une base volontaire, par des professionnels, des coopératives agricoles et des agriculteurs à la direction générale de l'alimentation. Toutes les variétés utilisées dérivent de l'événement de transformation MON 810, résistant à la pyrale du maïs. Le maïs MON 810 est autorisé à la mise sur le marché conformément à la législation communautaire depuis 1998. Les cultures sont implantées sur 477 parcelles réparties dans 277 communes. Par ailleurs, 32 parcelles d'expérimentation d'organismes génétiquement modifiés (OGM) ont été implantées en 2006 dans 17 communes. À ce jour, 16 des 32 parcelles expérimentales et 3 parcelles de cultures de production de maïs génétiquement modifié autorisé à la mise sur le marché ont été détruites, totalement ou partiellement.
Athenor a écrit:Sauf que Téthis n'a pas manqué de souligner un point qui me semble important à considérer, sur le rôle d'influence que jouent les médias, et en particulier la télévision qui apporte des séries d'images montées d'une manière et diffusées sur un rythme qui oriente très fortement les conclusions que le téléspectateur peut en tirer.
Sa récolte est détruite ou invendable ? Tu veux être pointilleux alors soit le jusqu'au bout.partins a écrit:Il aurait peut-être du leur offrir l' apéro pour les remercier d'avoir détruit sa récolte devenue invendable ?
Partins, on appelle ça communément avoir des couilles et agir dans le cadre de la désobéisence civile (tu liras le passage sur la plus grande audience).partins a écrit:Bové avait invité toutes les agences de presse, les télés et la presse régionale (au moins 10 journalistes). Il voulait clairement faire de cette opération une opération médiatique. Pour l'instant les images l'avaient plutôt bien servi. Bové avait admirablement réussi à mettre en scène ses précédentes destructions. Mais pour la première fois, c'est plutôt l'histoire de l'arroseur arrosé.
Quand il s'agissait de détruire les quelques centaines de M2 des essais, pas de problème, les chercheurs ne se sont jamais opposés aux faucheurs, mais face à des agriculteurs qui sèment des OGM (il y en a eu à peu près 500 d'après le Ministère) qui défendent leur récolte, les faucheurs ne vont plus avoir le beau rôle et je suis étonné qu'ils n'aient pas pensé que ce type d'intrusion pouvait déplaire au propriétaire des lieux. Sur ce coup là, ils ont fait preuve d'un manque de connaissance de la "psychologie paysanne". Il devait sans doute ne pas y avoir bcp de vrais paysans dans les rangs des faucheurs, sinon ils auraient mis en oeuvre un autre scénario pour cette opération "traçabilité". Ou alors, bcp plus grave, si les dirigeants des faucheurs se doutaient que des réactions pouvaient avoir lieu, ils portent une lourde responsabilité pour avoir entrainé leurs copains dans une opération aussi risquée.
Téthis a écrit:Partins, on appelle ça communément avoir des couilles
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