peace a écrit:Ceci conforte donc ce que j'avais avancé c.a.d. la tolérance d'une certaine contamination.
Ça ressemble plus à une forme de résignation (une porte ouverte ?) qu'autre chose.

Quant à ma référence
www.agencebio.org/upload/pagesEdito/fic ... um_OGM.pdf -
pour laquelle tu n'as pas la possibilité d'en lire l'intégralité voici un extrait à propos des semences bio.
Agence BIO septembre 2003
3/10
5 - Le projet de réglementation sur les semences
Il comprend une proposition de seuil d’étiquetage fixé à 0,3% d’impuretés OGM pour les
espèces allogames (type colza), 0,5% pour les autogames (maïs, tomates, pommes de terre,
coton, betteraves…) et 0,7% pour le soja, avec pour conséquence la « légalisation » de la
contamination ambiante par les OGM et la déresponsabilisation des semenciers en la matière.
Donc là aussi une part de contamination est tolérée, c'est uniquement ça que j'ai avancé .
Là ça n'est pas toléré, non. Ça n'était pas : 2003. Relis après le chiffre 5 : "projet de réglementation". Un projet, en 2003.
peace a écrit:De ta dernière référence, j'en ai retenu les conclusions qui en résument bien le discours
http://biogassendi.ifrance.com/ogm.htmCONCLUSIONS
Il est exact que la dissémination de gènes peut aboutir à l'insertion d'OGM dans notre génome où ils peuvent faire de gros dégâts, et que les gènes choisis pour les OGM produisent souvent des protéines agressives qui peuvent l'être accessoirement pour nous aussi.
D'un autre côté, il n'est pas sans interêt de pouvoir produire des plantes pouvant se passer d'herbicides, d'engrais chimiques, des variétés de végétaux ayant des caractéristiques technologiques intéressantes, capables de résister à la sécheresse, au froid etc... .
L'histoire des sciences nous apprend que chaque découverte peut produire du bon grain comme de l'ivraie, selon ce qui en est fait et surtout de l'intérêt pécuniaire de ceux qui exploitent la découverte ou le procédé. C'est le cas des OGM.
Le PRINCIPE DE PRECAUTION exige que l'on fasse très sérieusement le tri, [...] (Pro Anima a dans ses rangs des chercheurs du secteur public, mutés et privés de moyens de travail, pour avoir dénoncé l'aberration du "modèle" animal en biomédecine humaine...)
Tout en sagesse et en nuance ne fermant aucune porte dans la mesure où toutes les précautions seront prises mais cela relève du bon sens qui fait souvent défaut à beaucoup.

Sagesse mon oeil :
D'un autre côté, il n'est pas sans interêt de pouvoir produire des plantes pouvant se passer d'herbicides, d'engrais chimiques, des variétés de végétaux ayant des caractéristiques technologiques intéressantes, capables de résister à la sécheresse, au froid etc... .
Sans aucun intérêt.En effet, pour ce qui est des mauvaises herbes, j'ai présenté les outils dont on trouve les photos sur le net, pour le désherbage non chimique. Il existe aussi des outils semi-industriels pour le désherbage
thermique et des petits outils aussi, bonbonne dans la brouette, et encore plus petit : la méthode, brûler au stade deux ou trois feuilles (c'est rikiki). Et ça permet aux cultures de prendre de l'avance.
Encore une fois, les "mauvaises herbes" sont nos amies ! Si on les contrôle sans tenter de les éliminer, elles participent à l'équilibre du sol et sont indispensables ! pensez que certaines ont des racines profondes (racines-pivot) et de ce fait remontent de précieux sels minéraux enfouis sous le sol, à la surface où ceux-ci vont profiter à d'autres plantes une fois les herbes de l'année décomposées.
On n'a besoin d'aucun OGM pour se passer d'herbicides parce qu'on ne doit pas les employer, quoiqu'il en soit

Engrais chimiques : ils détruisent la fertilité des sols :
http://www.abcdpresse.fr/pdf/BourguignonLastIssue.pdf"1 MILLIARD D'HECTARES STERILISES EN UN SIECLE ?
IL EST GRAND TEMPS DE SOIGNER LES SOLS !"
Voyez comme on nous soigne ! :
http://www.opain.com/"Les Cerises sur le gâteau !"
ou
Histoire chimique d'une tarte aux cerises
de supermarché
[...]
Résistance à la sécheresse:
méthode Jean Pain, soit le compost de broussailles,
C'est en 1964 que Jean PAIN et son épouse Ida s'installent au "Domaine des Templiers" à Villecroze dans le Var dans le sud de la France.
Ils ont en charge le gardiennage de ce domaine de 240 hectares.
En contre partie ils peuvent utiliser leur environnement pour produire leur nourriture.
[...]
Une idée lumineuse.
Jean PAIN décide un jour d'utiliser les petites broussailles environnantes qui ne coûtent que l'effort pour les ramasser, et remplace petit à petit la paille.
Lorsqu'il utilise cette nouvelle litière compostée sur ses cultures, il remarque une nette amélioration de celles-ci.
Lors de ses réflexions, assis seul sur un rocher au milieu de cette forêt méditerranéenne, il se demande comment cette forêt se développe sur des sols aussi pauvres.
Et si c'était les brindilles, les feuilles, les aiguilles, toutes ces matières issues de cette broussaille qui étaient à l'origine de la fertilité forestière ?
[...]
Des résultats à valider.
Nous sommes en 1969 lorsque Jean PAIN applique sur son jardin, pour la première fois, du "Compost de Broussailles" qu'il vient de fabriquer.
Les résultats sont spectaculaires et étonnent les quelques personnes venant le visiter pour acheter ses fromages de chèvres qui sont quant à eux de véritables chef-d'œuvre gastronomiques.
Parmi ces visiteurs figure Henri STHELE directeur de recherche à la station de l'Institut National de Recherche Agronomique d'Antibes.
Depuis quelques années Henri STHELE passe beaucoup de temps, lors de ses visites, à discuter d'agronomie avec Jean PAIN. C'est lui qui apportera à Jean PAIN toute la littérature officielle à ce sujet. Cela permettra à Jean PAIN d'accéder à la connaissance de tout Ingénieur Agronomique.
Henri STHELE est bien entendu très étonné des résultats que Jean PAIN a obtenu avec cette première application de "Compost de Broussailles".
Mais, en scientifique confirmé, il fait gentiment remarquer que la qualité du sol sur lequel Jean PAIN avait installé son jardin n'était peut-être pas étrangère aux résultats stupéfiants obtenus ;
de plus, ces résultats exceptionnels pouvaient-ils être reproduits ailleurs ?
Là, l'amour-propre de Jean PAIN est quelque peu froissé.
Un jardin sur un rocher brûlant.
Il décide alors de rechercher sur le domaine un endroit où seul l'effet de son compost sera mis en évidence.
Et c'est en 1970 que Jean PAIN décide d'installer un jardin expérimental sur un endroit élevé du domaine où rien ne pousse, brûlé de soleil en été et où l'eau n'est pas présente naturellement.
Nous sommes au sommet d'une colline. 200 à 300 m² sont nus de toute végétation. Le sol est un sable dolomitique qui sera déclaré par l'analyse totalement impropre à toute culture. Pas d'eau disponible.
L'emplacement sera juste dégagé des gros cailloux pouvant gêner les cultures et une petite quantité de compost bien mûr sera mélangé avec les premiers centimètres du sols.
7 centimètres de "Compost de Broussailles" jeune seront étalés et recouverts de 10 cm d'herbes sèches.
Comme nous sommes au milieu du maquis, il est nécessaire d'entourer le jardin d'une barrière solide pour que les futures récoltes ne soient pas consommées par la faune sauvage et les chèvres de Jean PAIN qui paissent en totale liberté.
Dès la première année, les résultats sont ceux espérés.
Les légumes se développent avec harmonie et la production est au rendez-vous.
Une production digne d'un jardin de fond de vallon richement entretenu !!
Et pourtant ici pas d'arrosage, pas de désherbage, pas de traitement d'aucune sorte, pas de travaux des sols, juste du "Compost de broussailles", des semis, des plantations et ......des récoltes.
Jean PAIN est satisfait de son expérience et tout cela aurait pu en rester là, car Jean PAIN n'est pas homme à devoir gravir tous les jours la colline pour récolter les légumes qu'il souhaite consommer.
La notoriété.
Seulement voilà qu'un jour un journaliste du Petit Provençal le croise sur le sentier qui descend aux vieux bâtiments érigés par les Templiers au XII ème siècle avec pour espoir d'obtenir de Jean PAIN l'autorisation de faire un article sur ses célèbres prédécesseurs.
Jean PAIN lui signifie qu'il n'est pas opposé mais pour l'instant, en ce milieu de journée chaude de l'été 1970, il a des "relevés" à faire dans la colline.
Le journaliste n'ayant d'autres activités immédiates accompagne Jean PAIN.
Après quelques minutes de sentier pentu les deux hommes débouchent sur ce sommet de colline où rayonne le jardin de Jean PAIN et où les légumes débordent de la barrière.
Le journaliste, qui est aussi un jardinier chevronné, est complètement ébahi de cette vision et comprend bien vite que ce jardin recèle quelques secrets.
Dès les premières explications de Jean PAIN son reportage initial est oublié et ce sera un article sur le jardin extraordinaire de Jean PAIN qu'il publiera quelques jours plus tard.
Cet article aura l'effet d'une bombe et sera le point de départ d'une formidable aventure.
Jean PAIN qui pensait avoir trouvé sérénité et quiétude dans son nouvel emploi va devenir l'un des hommes les plus médiatisés de la région dans les années 70.
Quelques jours après cet article c'est le rédacteur en chef de l'agence NICE MATIN de Draguignan qui vient faire un article conséquent sur le jardin de Jean PAIN et sur son expérience.
Les "METHODES JEAN PAIN" sont nées.
A partir de ce moment c'est un défilé de visiteurs qui vont se succéder sur le domaine pour voir ce jardin extraordinaire.
Jean PAIN sera même obligé d'instaurer un jour unique de visite par mois.
Il entretiendra ce jardin de 1970 à 1980.
et son 'fork' canadien, la méthode du
Bois Raméal Fragmenté.Chemin FaisantIMPACT SUR LES CULTURES
Il semble que, contrairement à ce que certains le redoutent, le B.R.F. frais incorporé au sol n'inhibe pas significativement la croissance et la germination des plantes de culture.
En effet, la technique canadienne a été utilisée avec grand succès dans la culture de la pomme de terre, de plusieurs légumes, de fruits tels que les fraises ou les framboises, de céréales tels que l'orge ou l'avoine, on peut en attendre :
Des économies considérables en eau d'irrigation : Ces économies sont dues à la capacité de rétention d’eau de l’humus formé (jusque 20 fois son poids) et à la capacité d’accumulation et de gestion de l’eau par les organismes du sol. Les champs traités sont donc moins sensibles à la sécheresse.
L’augmentation du rendement des cultures, jusqu’à 1000% dans certains cas (aubergine), en culture maraîchère, au Sénégal, 180% sur la tomate amère ; 290% sur les fraises au Canada, 175% sur les céréales, 260% sur une prairie,…
L’augmentation de la qualité des produits : on a observé au Canada une augmentation de 30% de la teneur en matière sèche chez la pomme de terre.
La réduction des nuisances engendrées par certains pathogènes (maladies des plantes) par exemple la disparition des problèmes liés aux nématodes en Afrique, on a aussi observé une protection systémique des fraises contre les pucerons.
Remarquons au passage les effets secondaires bénéfiques observés.
Pour le froid, eh bien si on entre dans une période glaciaire, je ne sais ce que nous pourrons cultiver, mais pour l'heure le froid n'a pas encore privé qui que ce soit de cultiver son potager, même les nerds américains (développeur Debian des premières heures) perchés à 2700 mètres d'altitude
dans les Montagnes Rocheuses y parviennent. Trois mois par an seulement mais tout de même !
For another warm weather picture, here's my garden in full bloom. Garden's are kinda tricky at this altitude, we only get a 3 month growing season. So I start the seeds indoors in the late spring, and tend towards strudy crops like Carrots, Cauliflower, Brocolli, snoe peas, string beans, and squash. I've never gotten stuff like tomatoes to ever grow very well, it's too cold I think. Last year I dug out another equally sized garden on the other side of the porch and doubled the fresh food production.
Ce potager est entièrement cultivé en bio>

Les agro-industriels de la chimie et les souteneurs des OGM sont des fossiles vivants, et ils ne risquent de laisser derrière eux que le souvenir d'une contamination/pollution telle qu'on en a encore jamais connue. Tout ce qu'ils font pour rallier des gens à leur cause n'est qu'entretenir des paradigmes voués à disparaître, quand les gens qui sont loin de la terre mais qui
pensent à l'endroit, se seront rapproché des vrais paysans.
Paradigme Terme emprunté à la linguistique. Il désigne l'ensemble des éléments qui constitue un champ d'interprétation d'une réalité donnée à un moment donné. Les systèmes de pensée, qu'ils relèvent du magico-religieux ou bien de la pensée rationnelle, finissent par constituer des paradigmes (théories, idéologies, systèmes de croyances...)