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Page 39 sur 42Précédent 1 ... 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42 Suivantrevue de presse DADVSI

Le Libre soulève de nombreuses questions, notamment sur la vente liée, les verrous numériques, les libertés numériques.., Parlons-en avec écoute et respect de l'autre.

Mar 04 Juil, 2006 08:28

http://www.itrmanager.com/article.php?oid=54477



Suites de la DADVSI : les industriels se gaussent ou se fâchent

Lundi 03 juillet 2006

Après le vote définitif de la loi DADVSI, dont le texte et la procédure seront bientôt examinés à la loupe par le Conseil Constitutionnel, les commentaires, les angoisses, voire les invectives se multiplient. Ce qui montre, une fois de plus, que rien n’est réglé dans cette histoire…

Parmi les plus remontés : les industriels nord-américains de la « high-tech » qui à longueur d’émissions, de billets dans les journaux et de prises de position en tous genres critiquent vertement la loi française et ceux qui l’ont inspiré. Pour eux, cette loi illustre « la complète indifférence de la France à l'égard de la propriété intellectuelle ». Pour d’autres, elle illustre « l’amateurisme avec lequel a été mis au point ce projet de loi et le manque de réflexion et de concertation qui l’a entouré ». Très suivi de l’autre côté de l’Atlantique, notamment par les équipes d’Apple, très remontées contre l’obligation faite par la loi d’ouvrir sa plate-forme iTunes Music Store aux concurrents pour assurer l’interopérabilité, le projet de loi était un « mauvais projet de loi » - dit ce cadre d’Apple – et l’interopérabilité n’a été ajoutée que pour s’assurer le votre de nombre de députés UMP très sceptiques tant sur la forme que sur le fond… Selon l'association Americans for Technology Leadership (ATL), la nouvelle loi française « forçant Apple à ouvrir iTunes aux appareils (baladeurs) de ses rivaux est une attaque sur les droits de propriété intellectuelle non seulement d'Apple mais de toutes les entreprises ». L’association ajoute : « Même si la version finale est légèrement moins sévère que le projet de loi précédent, cela continue d'illustrer la complète indifférence de la France à l'égard de la propriété intellectuelle ». Un autre reproche majeur est adressé au texte de la part d’acteurs fidèles à l’économie de marchés (et non de vulgaires « marxistes », comme ont pu être baptisés les tenants du logiciel libre par le rapporteur à l’Assemblée Nationale Christian Vanneste à l’occasion d’un colloque organisé peu de temps avant l’examen de la loi…) : il « casse le cycle de l'innovation qui bénéficie aux consommateurs ».

Dans la Silicon Valley, les noms d’oiseaux pleuvent !

En direct de la Silicon Valley, le site Siliconvalley.com et l’un de ses blogs titrent « Liberté, Egalité, Interopérabilité » (http://blogs.siliconvalley.com/gmsv/200 ... it_in.html) et commente les réactions particulièrement vives chez Apple à Cuppertino dans ces termes : « Apple a officiellement un petit problème français. Les députés à Paris viennent d’approuver finalement la loi qui leur était soumise par le gouvernement et qui exige des fournisseurs d’appareils numériques et autres plateformes de téléchargements qu’ils partagent leurs technologies ce qui permettrait à n’importe quel rival des dits fournisseurs ou plateformes de proposer une offre compatible avec leurs lecteurs ou leur site de téléchargement. Dans cette affaire Apple est isolé et c’est lui qui a le plus à perdre de toute initiative en la matière avec pour conséquence l’obligation faite aux iPods et iTunes Music Store d’accueillir avec le sourire leurs plus féroces concurrents dans la place. Une hypothèse qui fait resurgir le spectre d’un retrait pur et simple d’Apple de l’hexagone(ndlr : voir « Plus jamais une chanson de Johnny sur iTunes » du 22 mars dernier). Bien qu’une volée de « connards ! » ait retenti sur le campus de Cupertino à l’heure même où les députés français validaient la DADVSI, Apple n'a offert aucun commentaire officiel immédiat sur ce qu'il avait précédemment appelé une étape vers ‘une culture commanditée par l’état de la piraterie’.

Mais à Paris, l’ARP, la SACD et le SEV se félicitent

L'Arp (Société civile des Auteurs réalisateurs producteurs) et la SACD (Société des auteurs-compositeurs dramatiques) ont accueilli « avec satisfaction et soulagement » le vote définitif du projet de loi sur le droit d'auteur. Dans leur communiqué commun, les deux organisations disent se réjouir notamment « que ce texte soit parvenu à adapter le droit d'auteur à l'ère numérique tout en maintenant les principes fondamentaux de la propriété intellectuelle ». « L'économie générale du texte est fidèle à la philosophie de la directive européenne, en reconnaissant la validité et la nécessité de protéger le droit d'auteur dans l'univers numérique, et à la volonté exprimée par le gouvernement comme par de nombreux parlementaires d'adapter l'échelle des peines à la gravité des actes de contrefaçon et de promouvoir les principes d'interopérabilité et de rémunération pour copie privée ». Pour eux, le texte « sécurise et consolide les bases du développement d'une offre légale de vidéo à la demande aussi attractive que diversifiée » (au mot près ce que répète depuis des semaines, avec la foi du charbonnier, Renaud Donnedieu de Vabres… Il y a donc, pour le moins, perméabilité de leurs arguments, travaillés il est vrai de concert).

Pour sa part, le Syndicat de l'édition vidéo (SEV) s'est également déclaré « satisfait » de ce vote dans un communiqué et s’est félicité que « la spécificité du DVD, notamment son rôle significatif dans le financement du cinéma, ait été reconnue et que le champ de l'exception pour copie privée n'ait pas été immodérément et dangereusement étendu » (on peut même dire que la commission qui doit décider du nombre de copies de sécurité susceptibles d’être créés peut très bien décider purement et simplement que ce droit n’existe plus, ainsi que la dernière jurisprudence en date semble le faire accroire... Mais, pas 100% satisfait, le SEV dit déplorer en revanche « que le dispositif de lutte contre la contrefaçon numérique ne semble pas offrir assez de garanties d'efficacité ».
Saint-Chinian, parti

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Géo : Paris

Mar 04 Juil, 2006 08:40

En gros, si on lit ça, les seuls sont M$ et les majors :D
arfelas

Messages : 383

Mar 04 Juil, 2006 13:24

dubdub

Messages : 870

Mer 05 Juil, 2006 10:32

A lire ici :

http://fr.news.yahoo.com/03072006/326/l ... marre.html

lundi 3 juillet 2006, 12h50
La révolte des pronétaires démarre...
Par Jean-Michel Billaut, sa biographie, son site web.

Saint-Chinian, parti

Messages : 2239
Géo : Paris

Mer 05 Juil, 2006 14:24

Ça bouge du côté des majors, visiblement ils ne savent pas trop où aller !

[...] Selon toute vraisemblance, ces CD ne seront pas protégés contre la copie et il s'agirait d'une manière de combattre iTunes, en laissant libre les acheteurs potentiels de copier leur musique vers n'importe quel baladeur MP3. Mais pour Universal, la compétition aura lieu également avec les boutiques en lignes qui parfois écrasent littéralement les prix des nouveautés en CD, jusqu'à descendre sous la barre des 12€. Et pour ce prix-là, nous parlons bien du CD classique dans son boîtier cristal. [...]


Source PCInpact, Vincent Hermann
François Battail

Messages : 337

Jeu 06 Juil, 2006 18:42

et un article a la noix dans le monde, un :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 425,0.html
Droits d'auteur : la résistance s'organise
LEMONDE.FR | 06.07.06 | 15h32 • Mis à jour le 06.07.06 | 16h49
Alors que les nouvelles dispositions concernant la loi DADVSI entrent progressivement en vigueur, la résistance légale s'organise en France et à l'étranger : en Suède, une société d'assurances propose de couvrir les éventuelles amendes liées au téléchargement, et en France, c'est un parti lobbyiste "pirate" qui vient de voir le jour.
De nouvelles exceptions dans la loi DADVSI (droits d'auteur et droits voisins dans la société de l'information) – notamment liées aux handicapés, aux bibliothèques, aux archives, à la presse, l'enseignement et la recherche – ont été insérées dans le dernier texte de loi. Par ailleurs, le droit à la copie privée est maintenu, sans précisions quant au nombre autorisé de ces copies. Les sanctions encourues seront graduelles suivant la faute : de 38 euros pour un simple téléchargement à 150 euros pour la mise à disposition de fichiers téléchargés illégalement. Les détenteurs, utilisateurs et fournisseurs de logiciels ou systèmes de contournement de droits numériques pourront être sanctionnés de 750 à 30 000 euros d'amende, hors logiciels d'échanges collaboratifs et de fichiers non soumis à rémunération de droits d'auteur.
TU PIRATES ? JE T'ASSURE !
On l'a vu lors des débats houleux à l'Assemblée nationale, mais également sur le Web ou dans la rue, cette loi et ses nouvelles contraintes ne laissent aucun internaute indifférent. En Suède, pays plutôt en avance dans le domaine des échanges (légaux ou pas) sur Internet, on surfe sur la vague de la contestation. Magnus Braath, un Suédois de 29 ans, se chargera au travers de la société Tankafritt, contre 140 couronnes suédoises par an (environ 15 euros), de payer l'éventuelle amende contractée en cas de téléchargement illégal. L'expérience n'est pas nouvelle, puisque déjà en 2004, aux Etats-Unis, la création d'un fonds spécial P2PFund était envisagée. En France, une telle pratique est hors la loi, puisqu'il est interdit de couvrir ou d'assurer une amende, qu'elle soit administrative ou pénale. Même si cette initiative a peu de chances de perdurer, elle ouvre tout de même le débat sur la viabilité d'un tel modèle économique, et sur la pertinence d'une loi uniquement répressive.
PARTI PRIS DE RÉSISTANCE LÉGALE
Par contre, rien n'interdit en France de créer un parti politique. C'est l'option qu'ont choisie une petite dizaine d'internautes "actifs engagés dans leur vie personnelle et professionnelle pour le libre accès à la culture", et qui se sont rencontrés au hasard des forums et des chats sur le sujet : "HPK", pseudonyme du fondateur, a donc décidé d'ouvrir le 21 juin dernier le Parti pirate français (PPF). Pour l'instant, ils avancent masqués, attendant un nombre suffisant de sympathisants pour se découvrir. Selon le communiqué de presse, ce parti, créé non pas pour "jouer un coup médiatique", mais dans une "démarche responsable et républicaine", appelle les Français à "la résistance numérique". Le site connaît un certain succès depuis son ouverture, mais surtout depuis la diffusion en début de semaine dernière par LCI d'une bande audio du fondateur du mouvement. Comptant quelques dizaines d'inscrits fin juin, le parti enregistre aujourd'hui près de 2 200 adhésions comptabilisées sur le site officiel.
RÉSISTANCE NUMÉRIQUE INTERNATIONALE
Cette "internationale contestataire" – puisque l'on compte également des entités en Belgique, aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Italie et en Suède (Le Monde du 6 juillet) – prône en France une philosophie en six principes "non négociables" : libre circulation des informations sur Internet, abolition du droit d'auteur, droit complet à l'anonymat sur Internet, droit au partage libre et sans contraintes de toutes les œuvres numériques, suppression de la taxe sur les supports vierges, et gratuité d'accès à la Toile. Le but visé par la branche française est de devenir un acteur prépondérant lors des élections de 2007, notamment en interpellant par blogs interposés les députés ayant voté la loi.
Pro et anti-DADVSI débattent de plus belle depuis l'apparition du parti pirate : "Bizarre, ce parti extrême qui risque de faire plus de mal aux anti-DADVSI que du bien", "pourquoi cette clandestinité affichée ?" ou encore "il faut revendiquer beaucoup pour avoir un peu", lit-on ça et là sur le Réseau. D'autant que certains des principes édictés ont déjà des réponses partielles : en matière de droit d'auteur, par exemple, la licence Creative Commons répond en partie au problème soulevé. Mais qu'en sera-t-il d'autres points délicats tels la gratuité ou l'anonymat ?
Olivier Dumons
blastm

Messages : 663

Jeu 06 Juil, 2006 19:40

blastm a écrit:et un article a la noix dans le monde, un :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 425,0.html


A mon avis, quelques bonnes questions sont posées, dans cet article ...
Saint-Chinian, parti

Messages : 2239
Géo : Paris

Jeu 06 Juil, 2006 19:51

Saint-Chinian a écrit:A mon avis, quelques bonnes questions sont posées, dans cet article ...

tout est pas a jeter, mais le paragraphe sur le "droit" et les exceptions pour la copie privée; et la licence creative commons balancé comme ca en plein milieu des objectifs du PPF sans qu'on comprenne bien ce que veuille dire le rédacteur ... léger quand même. :?
blastm

Messages : 663

Jeu 06 Juil, 2006 19:55

blastm a écrit:
Saint-Chinian a écrit:A mon avis, quelques bonnes questions sont posées, dans cet article ...

tout est pas a jeter, mais le paragraphe sur le "droit" et les exceptions pour la copie privée; et la licence creative commons balancé comme ca en plein milieu des objectifs du PPF sans qu'on comprenne bien ce que veuille dire le rédacteur ... léger quand même. :?


Es-tu certain, au moins, que le rédacteur lui-même comprenne ce qu'il dit ?
Saint-Chinian, parti

Messages : 2239
Géo : Paris

Jeu 06 Juil, 2006 20:00

Saint-Chinian a écrit:Es-tu certain, au moins, que le rédacteur lui-même comprenne ce qu'il dit ?

si seulement :D
remarque, c'est peut etre moins grave s'il ne comprends pas vraiment :p
blastm

Messages : 663

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