Latex a écrit:Salut,
J'ai pour habitude de télécharger des bootlegs (enregistrements publics et/ou a partir de la console de l'ingé son d'un concert live) des Pink Floyd. Je trouve qu'en live leur musique est bien meilleure, et je me permet de télécharger ces lives car d'une part j'ai tous leurs albums studios en Cd ou Vinyl, et d'autre part ces lives sont introuvables ailleurs que sur le net.
Pink Floyd a donné son accord pour que ces lives soient téléchargés sur le net. Mais je me demande si avec la loi dadvsi et ces histoires de contraventions, ca sera encore possible. Pensez-vous que les traitements seront automatiques (ah? lui il télécharge, hop une amende) ou qu'il y aura possibilité de recours ? Car après tout, pour qu'il y ait un délit il faut un fait en une volonté, mais pour qu'il y ait une condamnation ne faut-il pas une plainte ?
Il arrive que les artistes donnent leur accord sans avoir celui de leur maison de disque (ex.: Robin Williams qui du haut de ses quelques millions d'avance sur recette peut tranquillement proclamer que le téléchargement, c'est fun) ou d'autres titulaires de droits (auteurs, artistes-interprètes etc.). Dans ce cas, la mise à disposition de ces lives est interdite.
Mais le producteur peut être OK (notamment en cas d'autoproduction). Il y a dans ce cas mise à disposition autorisée et, en bonne application du droit d'auteur, on ne risque rien.
Mais ici encore, la loi DADVSI ne change strictement rien. Les titulaires de droits ont la liberté de proposer leurs oeuvres gratuitement.
Ensuite, en ce qui concerne les erreurs qui seraient liées à l'utilisation de moyens de traitement automatiques, il y a très peu de chances. Automatique ou pas, la recherche des actes de contrefaçon se fait à partir du catalogue de chaque producteur (on fait des requêtes sur britney spears et on voit ce qui sort ; on vérifie que c'est bien un titre de britney spears et si on a les droits, on engage les poursuites). Il n'y a de toute façon aucun risque que l'on soit condamné pour des titres dont la circulation est autorisée (même si la machine peut faire des erreurs, le juge, lui, vérifie).