1. on n'achète pas l'ordinateur tant que l'on obtient pas ce que l'on veut et on part sur un refus de vente au tribunal (après bien entendu avoir tenté tout d'abord à plusieurs reprises via des courriers avec accusé de reception d'obtenir gain de cause)
2. on n'achète l'ordinateur et ensuite on essaie de se faire rembourser, d'abord avec des courriers (toujours avec AR) puis si le refus est toujours là on attaque au tribunal pour vente liée
La bonne démarche pour obtenir un ordinateur sans logiciels est de venir s'inscrire sur la liste détaxe
https://www2.aful.org/wws/info/detaxe 
Il est déconseillé d'entamer une procédure seul sans avoir recu de conseils. Certains d'entre nous se battent depuis presque 10 ans, ils ont accumulés une expérience profitable ! De plus nous avons déjà un procès en cours, préparé par des avocats spécialisés "nouvelles technologies". Et des juristes sont abonnés à la liste.
Si le besoin est pressant, il y a une liste de revendeurs "sympas" sur
http://dona.ferentes.free.fr/ (dans un cadre de menu en bas) qui sont des revendeurs vendant du matériel nu ou au moins proposant un choix autre que l'habituel.
Pour répondre aux tactiques : Est-ce de la vente liée ? assurément. Cela peut-il être qualifié de refus de vente ? pas sur. En fait ils ne refusent pas de vendre, c'est nous qui leur demandons d'enlever des choses.
Bon, le plus gros doute vient de ce que juridiquement il n'y a eu aucun jugement dans un sens ou dans l'autre. C'est pourquoi nous attaquons au tribunal maintenant. Qu'on gagne ou qu'on perde, au moins il y aura un jugement clair sur lequel on pourra s'appuyer pour orienter les recherches.
- doit on envoyer nos lettres à une autre personne, à une association, à un organisme lorsque l'on écrit à un magasin pour obtenir le remboursement?
Bien sur toujours mettre la DGCCRF (Direction générale de la consommation de la concurrence et de la repression des fraudes) et la DDCCRF (direction départementale) locale en copie de tous les courriers. Si possible nous en informer, on tient des comptes du nombre de plainte, cela nous sert en argumentaire pour montrer qu'il y a vraiment des personnes qui sont dérangées par ce système.
- il y a des chances que le vendeur nous demande de nous retourner contre le contructeur, que répondre dans ce cas (s'il y a un article de loi c'est encore mieux)
L'article L122-1 du code de la consommation parle du vendeur. (Il y a le texte de l'article dans le post-it "bases juridiques") C'est donc bien au vendeur que nous avons affaire. Nous allons de toute facon pas parler au fabricant d'un contrat (le contrat de vente) dont il n'est pas partie prenante !
L'argumentaire classique des vendeurs est alors de dire qu'il y aurait contrefacon si ils modifiaient le produit (lot => limite légal au vue du L122-1) qu'ils ont acheté tel quel. Sur lequel nous aurons l'occasion de revenir bien des fois sur ce forum je pense !
