wauquiez a écrit:PhE a écrit:corsario a écrit:ben moi j'avais jamais fait ça de ma vie, mais là je viens d'adhérer au PS !
en ligne, pour 20€, je sais pas si ça servira, mais en tout cas ça sera ma contribution pour dire toute ma gratitude à P. Bloche, et C. Paul. Putain, ça fait du bien !
j'aimerais bien faire un don à Christine Boutin aussi, au moins lui faire porter un bouquet de fleur.
Si Laurent peut me donner son adresse en MP, merci.
Les Verts sont plus cohérents au sein de leur groupe.
Tu peux adhérer à plusieurs partis !
au fait juste quand meme pour tomber les masques vous avez regardé les positions de lang hollande et autres tenors du ps sur le sujet parce que autant vous dire que ce n'est pas totalement en cohérence avec ce que défendent Paul Bloche et compagnie dans l'hémicycle c'est marrant parce que eux on les a pas du tout vus dans l'hémicycle ... vous croyez que par hasard ils chercheraient un peu à manipuler ... mais bon je dis ca comme ca ... on lance un concours sur les positions de lang et Holande pour faire le point ?
Je me permet de rebondir sur vos propos. Remettre en cause l'attitude du PS à l'égard de MM. Paul, Mathus et Bloche se comprend aisément tant le silence des dirigeants PS était éloquant... Je me permet également de rappeller que d'autres députés, de quelques bords que ce soient, n'ont pas reçu de support de leur parti non plus : et je pense à Mme Boutin, M. Casenave, etc.
Cette attitude aura au moins eu le mérite de mettre en lumière le peu de considération qui est fait des nouvelles technologies au sein des principaux partis politiques... En dehors de quelques personnes présentes dont vous, M. Vauquiez, l'Assemblée aura brillée pendant les débats par ses rangs (très) clairsemés, et les logiques binaires et mutuellement exclusives qui étaient proposées.
Je regrette également que ce projet de loi n'ait pas été l'occasion d'une consultation plus générale des différents acteurs de l'informatique, car la mouture définitive de ce texte les concernent directement dans leurs activités et celles de milliers de personnes qui développent des logiciels et les utilisent.
J'espère, en ce qui concerne le logiciel libre, que cette claque monumentale à l'égard de l'interopérabilité et de la liberté de développer aura des conséquences positives. Je pense à la mise en place de structures qui sauront, mieux qu'aujourd'hui, faire porter la voix de milliers de personnes aux oreilles de ceux qui écrivent le droit de demain. L'irruption des maisons de disques dans cette discussion a montré l'importance et l'influence des lobbys, et c'est ce qui semble nous faire cruellement défaut pour que nous soyons entendus, compris et considérés.
Si nous devrons entrer dans une logique de confrontation et du "chacun tire la couverture à soi", alors ainsi soit-il. Battons-nous avec les mêmes armes pour que ce qui nous tient à coeur, et parfois nous fait gagner notre vie, soit pérénisé et respecté. Le logiciel libre est plus qu'une philosophie, et les entreprises de notre pays l'ont bien compris.
Il ne s'agit pas d'un combat partisan ou de politique politicienne. Il s'agit de faire en sorte que chacun ait le choix : le choix des solutions, le choix des méthodes, le choix des raisonnements et des philosophies. Loin de vouloir imposer le logiciel libre, je souhaite qu'il puisse coexister, et non être perpétuellement menacé par des dispositions législatives qui attentent directement à l'interopérabilité et la liberté du logiciel libre, qui passe notamment par un code source ouvert et libre.
Pour que ces mots, ces colères et ces déceptions ne restent pas vains, il faut que s'ensuivent des actes. Des structures co-existent déjà, mais c'est unis que nous nous ferons entendre, que nous influenrons sur l'évolution du droit sur l'informatique. C'est pour cela que la mise en place d'un lobby formés par tous et pour tous me semble indispensable, aujourd'hui plus que jamais.