P-Y a écrit:(..)
Sur ce point, il faut reconnaitre que les choses commencent a bouger dans le bon sens, notamment avec la montee du logiciel libre, par exemple au sein de l'administration francaise. Mais il a encore beaucoup a faire, et malheureusement cela ne concerne que les fichiers de bureautique, pour le multimedia c'est une autre histoire.Chaque fabricant developpe son format, et au final de la musique compatible avec un baladeur X a toutes les chances de ne pas passer sur le baladeur Y.
Le format interoperable le plus repandu a l'heure actuelle est le mp3, mais celui ci n'inclut pas la gestion des DRM (contrairement a ce que vous avez explique tout a l'heure

, ce qui explique qu'il est impossible d'utiliser ce format pour les plateformes legales.
Je vous renvoie au paragraphe ci dessus pour ce qui est de l'utilite des DRM.
alors la je t'arrete tout de suite, des plates forme légales utilisent le MP3, même s'il n'intègre pas les DRMs.
www.magnatune.com ;
www.wippit.com ...
d'accord, elles n'on rien a voir avec des mamouths comme itunes; les majors refusent d'ailleurs de diffuser leur musique dessus, ce qui explique qu'on n'y trouve le catalogue que de petits labels. par contre, elles rencontrent un certains succès, son utilisables sur tous les OS et avec tous les baladeurs, proposent parfois plusieurs type de fichier qui vont du mp3 au wav en passant par l'ogg et le flac (ca c'est l'intéropérabilitée!) et sont en général beaucoup plus respectueuses de la rémunération des artistes.
c'est les majors qui refusent les partenariats avec les boutiques sans DRMs, car d'elle même, l'equation (produit culturel) - (DRMs) = (vente) peut se résoudre.
la question est:
POURQUOI des petites plates formes commerciales pourtant très faibles financièrement, avec un produit moins diversifié, en ne se protégeant pas du fléau qui va décimer toute la race humaine (je parle du piratage), en etant éthiquement responsables, arrivent à proposer un meilleurs service commercial, technique, de meilleurs tarifs, que ce qu'arrivent a mettre oeuvre les géants de la distribution et de l'informatique?
et COMMENT faire pour inciter ces grandes plattes formes commerciales a tendre vers ce modèle et a etre accessible au plus grand nombre? avec la dadvsi, comme le prétends le ministre? j'ai des doutes, elles ne semblent pas vraiment disposées à avancer dans le sens de l'intéropérabilitée d'elles même, alors si on les conforte dans leurs pratiques...
pourtant, avec des morceaux vraiment abordables, des services de qualitée, complets, facilement utilisables et accéssibles, qui irais s'enquiquiner à passer des heures à essayer de télecharger un fichier de qualitée souvent médiocre qui lui aménneras peut etre les flics à la maison en cadeau bonux?
enfin, ma position sur les DRMs est claire.. les seuls qui auraient une certaine légitimitée a les utiliser, ce seraient les sociétées proposant une offre par abonnement. La il y a une vraie raison de contrôler l'accès, puisque c'est ca qu'on vends, de l'accès.
pour les autres, ce qui prentendent nous vendre un produit, rien d'autre ne devrais etre permis que les mesures techniques d'identification. (ca ne gêne en rien l'utilisation d'un bien acheté, et si ca se retrouve sur le p2p, on sais d'ou ca viens..)
Quels sont l'intérêt du zonnage, du cryptage CSS et de la macrovision sur les dvd? quel seras l'intéret de l'HDCP, de l'ACSS et d'autres joyeusetée demain, sinon controler nos usages et limiter ce qu'on peut faire du produit acheté chez nous, voire nous vendre de facon détournée certains produits complémentaires?
En plus j'ai été etonné de voir lka décision de l'affaire mulholand drive utilisée pour légiférer aujourd'hui...
c'est le serpent qui se mords la queue, ou l'oeuf et la poule, vu que la cours de cassation c'est justement basée sur son interprétation personnelle de la directive européenne (sans attendre sa transposition), et sur ce qu'elle percevais du projet de loi (sans attendre son adoption) pour rendre sa décision!
décision qui n'est d'ailleurs pas définitive, un appel à été emis dessus.. (et rappelons que le parcours juridique de l'affaire: un premier rejet de la plainte, un appel, qui débouche cette fois sur l'interdiction de la mesure de protection au TGI, appel à nouveau, puis la cours de cassation qui rejete le droit a la copie, et maintenant appel)
D'ailleurs, si on commence a parler de décisions de justice pour légiferer, rappelons que Mr Vanneste et Mr RDDV font la sourde oreille à tous les rappels de certains députés que les tribunaux n'on jamais condamné qui que ce sois pour simple téléchargement, n'on jamais envoyé quiconque en prison pour upload, et on même relaxé récement un internaute qui avais téléchargé ET mis à disposition...
argumentation séléctive, vous disiez?