On est quand même d'accord que la plupart des auteurs disposent au minimum d'un éditeur(maison de disque) (si ce n'est plus: producteur, société d'auteur (SACEM):
la plupart ? non.
cf. parmi cent autres exemples :
http://musique-libre.org/mais les prends-tu au sérieux ces auteurs non-signés ?
Dès lors: seconde partie: leur musique n'appartient pas qu'à eux.
Je suis désolé mais il ne suffit pas qu'un artiste lié à un éditeur dise demain allez y je vous donne le droit de me diffuser/ télécharger pour que ça devienne légal:pour diffuser, utiliser une oeuvre, il y a des conditions. Il faut demander des autorisations aux ayants-droits, qui dans le cas de titres produits sont nombreux: éditeurs, auteurs, interpretes,producteurs, société d'auteurs,...etc
ce que tu décris ne concerne qu'une minorité d'auteurs.
Sur un label indie (comme le mien par exemple), les choses se passent beaucoup plus simplement (du fait déjà que les artistes avec qui nous travaillons ont choisi de faire circuler leurs oeuvres sous licence de libre diffusion)
Tu as tout à fait raison de souligner la complexité des contrats qui lient de grosses maisons de disques et des ayants droits.
Mais ça ne concerne
stricto sensu qu'une minorité d'auteurs (lesquels ont effectivement intérêt à faire attention à ce qu'ils signent)
leur musique n'appartient pas qu'à eux.
Oui, pour les auteurs qui ont fait cécession d'une partie ou de tous leurs droits patrimoniaux. Non pour les autres. Les artistes signés sur another record conservent l'entièreté de leurs droits et il en est ainsi chez la plupart des petits labels avec qui je travaille
(grosso modo : ceux qui sont listés ici, pas tous mais la majorité :
http://www.another-record.com/mfsp/)
Et je ne parle de ces dizaine de milliers d'auteurs non signés, qui évidemment conservent la totalité de leurs droits.
Yannb
on pourrait s'entendre à condition que tu accordes que le monde que tu décris ne concernent qu'une minorité d'auteurs.
Tu peux considérer, c'est ton droit, que seuls ces derniers méritent qu'on s'intéresse à leur cas (et de fait, les lois DASVI ne s'intéressent qu'à leur cas, et la licence globale, malgré ses bonnes intentions, ne s'intéressent aussi au fond qu'à ceux là)
Mais par pitié, accorde-moi au moins qu'il existe d'autres pratiques, d'autres manière de faire circuler sa musique, d'autre rapports à l'oeuvre que ceux que tu décris.
qu'ils comptent pour du beurre (malgré leur nombre), ça on a bien compris. Les auteurs dont je parle l'ont compris depuis longtemps et ne se font aucune illusion là dessus. Mais qu'on ne vienne pas parler en leur nom par dessus le marché !
Tu as le droit de décrire le monde que tu décris (encore heureux !) mais ne prétends pas qu'ainsi tu parles au nom de tous les auteurs.
Please.