Ah, Mistère D., on se demandait si la mouche qui vous avait piqué était encore vivante
pour parodier Voltaire ...
Vous allez bien Mistère D. ?
Est-il vraiment sûr qu'il faille choisir ces personnes pour représenter le logiciel libre au CSPLA ?
c'est donc votre question.
Non, cela n'est pas plus sûr que d'aller voter pour votre prochain président préféré en 2007.
Mais je vous invite à proposer votre propre candidature, à contacter la FSF ou mieux à créer
votre propre FSF, et si vous n'en avez pas la prétention, à nous désigner un meilleur représentant.
Mais je subodore (corrigez mon orthographe au besoin) qu'à vos yeux tte représentation du logiciel
libre au CSPLA est une contradiction profonde avec votre sens et votre interprétation de la propriété
littéraire et artistique. Qu'un programme qui s'écrit avec des mots et qui produit des images ne rentre
pas dans les critères de l'expression littéraire et artistique est une idée d'une grande limpidité ..
et elle ferait donc d'un Karl Sims par ex. (producteur des programmes des effets spéciaux du Seigneur des Anneaux)
un simple programmeur, un amuseur de foire, une monstruosité technique au même titre que l'eut pu l'être
Abel Gance ou Man Ray en leur temps ?
Non, cher Mistère D., je ne confond pas l'outil et l'artiste qui le tient, ni l'oeuvre qui en émerge, mais
je vous invite à comprendre votre siècle et ses subtilités.
Pour rappel, le merveilleux mot d'introduction de la lettre de la FSF adressée au ministre de la culture
est pourtant clair :
"Elle [la FSF] défend l'idée selon laquelle les logiciels - devenu l'outil essentiel de l'expression de la pensée -
constitue une part du patrimoine de l'humanité au même titre que les mathématiques".
C'est - comme l'explique cette même lettre - un idéal philosophique et à ce titre, vous pourrez vous roulez
par terre, vous mettre deux doigts dans le derrière et faire l'avion ou même faire une grève de la faim que
cela demeurera un idéal philosophique auquel nous aspirons et que nous souhaiterions vivre comme une réalité.
Avant 89 les droits de l'homme étaient eux aussi un idéal philosophique, et avant l'invention de la roue une table
ronde où l'on pourrait dialoguer d'égal à égal était là encore un idéal philosophique.
Il est heureux que ce même inventeur de la roue n'ait eu aucune connaissance en comptabilité ou en finance,
auquel cas nous aurions des roues de 1ère, 2cde et 3eme classe, et nous aurions pour la grande majorité d'entre
nous tous mal au cul.
Aller, Mistère D., encore qque effort, vous y arriverez, bientôt 2007, vous pourrez vous exprimer en tout
anonymat,
Cordialement,
v/