Rolvar a écrit:Je suis contre le piratage, car je pense que cela nuit en partie à la culture par contre je suis pour l'échange de contenu dès lors que chaque personne qui emet ou recoit le contenu ait contribué à la création de l'oeuvre.
Et ben non, le débat il n'est pas là. Moi aussi je suis pour que les auteurs soient rémunérés, mais je ne suis pas pour engraisser, les maisons de disques, les star'ac et compagnie, la mauvaise soupe qu'ils voudraient bien nous faire manger.
A l'heure qu'il est, un artiste touche au plus 10% du prix que tu achètes son disque (ou autre oeuvre). Et encore, ceux qui ont pignon sur rue. Et bien je suis prêt à lui verser cette somme directement voire un peu plus, et de télécharger et de graver son CD directement depuis chez lui, sans passer par tous ces presseurs/publicitaires/distributeurs (par combien de mains passent les CD avant d'arriver dans les bacs ?), qui à l'aire d'internet ne servent plus à rien. Ce qu'ils cherchent en diabolisant internet et le P2P c'est à pérenniser ce mode de distribution obsolète. Et bien moi je dis que je ne veux plus engraisser tous ces intermédiaires qui ne créent rien.
Quand aux offres en lignes, c'est du foutage de gueule total puisque :
- Le prix du morceau de musique tourne autour d'un Euro, à peine inférieur aux prix qu'il coûterait sur un CD pressé, alors qu'ils n'ont même plus à le fabriquer/transporter/distribuer...
- Les platesformes en ligne ne paient rien à la SACEM, donc si on télécharge chez eux en payant on est quand même hors la loi !
- Le médias vierges sont et seront toujours taxés, donc tu payes une fois pour télécharger et une fois pour graver (sans compter les boîtes qui gravent leurs archives ou moi, pauvre pékin, qui donne des sous à la SACEM pour graver mes photos de familles)
Bref, il faut chercher un moyen de faire table-raze de tous ces industriels gras, polluants et nuisibles qui s'invitent dans nos ordinateurs et dans notre code civil pour pouvoir réglementer et contrôler à leur (toujours plus grand) profit qui aura le droit à quelle culture, au lieu de la laisser circuler librement, puisque ça ne coûte plus grand chose.
Le moyen d'action est simple : Il faut rappeler à ces grands et beaux messieurs que le client est roi, et que le client c'est nous. Nous n'avons qu'à boycotter fermement tout ce qui porte la mention DRM (CD, DVD, lecteurs, logiciels...) Si ils n'en vendent plus ils seront bien obligés de faire marche arrière.
Et maintenant un peu de documentation :
- La rémunération des artistes (eux aussi se font entuber par les majors)
http://blog.lamusiquenapasdeprix.com/ar ... article=23
http://www.ratiatum.com/journal.php?id=2006
- Un peu tout ce dont j'ai parlé plus haut (rémunération, prix des cd, interopérabilité)
http://www.nouvelobs.com/forum/archives/forum_204.html
http://www.ratiatum.com/journal.php?id=2179
- Les platesformes de téléchargement dites légales ne le sont pas
http://www.lci.fr/news/multimedia/0,,32 ... Uy,00.html
http://www.techno-science.net/index.php ... s&news=928
- Notre ministe blanchisseur Donnedieu de la culture veut punir toute la classe
alors qu'il traîne lui même une batterie de casseroles
http://www.rtl.fr/info/article.asp?dicid=161359
Un petit espoir, si la justice adopte les "class actions" à l'américaine, (avec tout
ce qu'elles représentent comme inégalités et comme dangers), il sera possible
à un consommateur qui a acheté un CD qu'il n'arrive pas à lire de poursuivre
son fabricant au nom de tous les autres consommateurs. Ca va faire mal !
http://www.liberation.fr/page.php?Article=344190
Mais bon, je crois qu'il ne faut pas rêver
Merci de m'avoir lu.