Page 2 sur 2Précédent 1, 2A propos des CC et sans vouloir en remettre une couche

[jul]

La vie est ammorale ce sont ni les gentils ni les méchants qui gagnent à la fin : au final tout le monde meurt. Aucune licence ne peut prémunir les gens contre l'injuste.

Quand on prend des risques, parfois on perd parfois on gagne, aucune démarche ne peut garantir la réussite. Si on ne sait pas accepter de perdre, on ne peut gagner non plus, et il ne faut prendre conscience qu'un pari désastreux à court terme peut rapporter à long terme. Aucun contrat ne peut garantir contre la mauvaise fortune.

Si le libre et surtout ses licences apportaient une solution miracle aux aléas de la vie, on ne ferait plus du logiciel mais du coaching et on ouvrirait des églises.

Par ailleurs un connard de financier sait exactement comment faire un max de pognon en montant des associations à but non lucratif voire en vendant apparemment à perte. Autrement dit, les connards de financiers et marketeux remercient les auteurs qui publient sous NC de leur apporter les moyens de faire un max d'argent sans avoir besoin de les rémunérer et de flinguer les maisons d'éditions qui essaient d'être indépendantes en s'assurant des revenus. Ce qui permet de contrôler in fine le marché de l'édition et de baisser les revenus accordés aux auteurs. Les NC quelle idée fantastique pour lutter contre les méchants financiers !

Heureusement qu'ils nous haïssent, doivent-ils penser.

[AntoineP]

Seulement, quand je vois qu'un de mes amis photographe Lyonnais a vu ses photos de son site web utilisées sans aucune contrepartie dans les vitrines d'un grand magasin, et qu'il n'avait pas les moyens de lancer un recours, je peux te dire qu'il a décider de passer son site en flash pour que les gens ne puissent plus télécharger les images originales sans au moins le lui demander par email.

J'espère qu'il sait quand même que le fait de mettre le site en Flash n'empêche personne d'utiliser la fonction "capture d'écran" pour récupérer les photos...

Quant aux moyens de lancer un recours, c'est assez indépendant de la licence, libre ou propriétaire.

[ttoine]

Quand je parle des images originales, je parlais bien sûr de celles en haute résolutions. les images en pas trop grand, avec une capture d'écran, tu n'en fais pas une affiche d'1m20 de haut...

Quand aux moyens de lancer un recours, il n'est pas avocat, et s'il avait les moyens d'en payer un, il ne se plaindrait pas qu'on lui ai voler des photos.

Toine

[jivezi]

Seulement, quand je vois qu'un de mes amis photographe Lyonnais a vu ses photos de son site web utilisées sans aucune contrepartie dans les vitrines d'un grand magasin, et qu'il n'avait pas les moyens de lancer un recours,

le recours aurait été tout à fait possible en mettant ses oeuvres sous LAL ( Licence Art Libre), la mention accompagnant les oeuvres (même si elle semble parfois contraignante) a l'avantage d'être clairement exprimée et visible:
Oui l'oeuvre est libre, d'étre diffusée, transformée, et reprise commercialement ou pas,
à condition de citer le (ou les) auteur(s) précédent(s) et de laisser cette oeuvre librement circuler sous la même licence.
C'est simple et c'est précis
pour chaque partie
et défendable sur le plan juridique.

C'est à dire que le fait de mettre sous LAL, dont certains craignent l'usage à cause justement de l'exploitation commerciale librement consentie, est une protection effective et efficace pour l'auteur, en même temps qu'elle permet aux oeuvres de faire un (vrai) chemin
au lieu de les laisser figer.

Et il est clair qu'on hésitera plus à se servir d'une façon indélicate d'une oeuvre visiblement sous licence, que d'une qui ne comporte aucune mention.

[ttoine]

Et il est clair qu'on hésitera plus à se servir d'une façon indélicate d'une oeuvre visiblement sous licence, que d'une qui ne comporte aucune mention

Parfaitement d'accord