A l'unanimité, les neuf juges de la plus haute juridiction américaine ont estimé que les exploitants des logiciels P2P violent la loi fédérale sur le copyright en fournissant aux usagers d'ordinateurs les moyens d'échanger les fichiers de musique et de films téléchargés sur Internet. Allant à l'encontre de tous les jugements précédents, la Cour a jugé qu'il y avait "des preuves substantielles en faveur de MGM" sur les motifs de la saisine, à savoir que la technologie du P2P visait à inciter les internautes au piratage.
pour moi on ne condammne pas le piratage mais un moyen d'echange qui pourrait etre utilise pour le piratage. l'article du monde est objectif mais il utilise un titre acrrocheur au risque de faire un amalgame. d'autrepart tout en restant "objectif" on peut orienter l'opinion a travers la facon dont on rapporte les faits, exemple:
Victoire pour Hollywood et l'industrie du disque
au lieu de
Defaite pour le monde du P2P et les partisans de la culture accessible a tous
on dis ainsi la meme chose tout en donnant un sens different, la premiere assimilant le fait a une victoire l'autre a une defaite, mais evidemment sa reste "objectif" puisque c'est un fait rapporte. evidemment c'est du pinaillage mais ce genre de procede est utilise sans cesse et ca joue beaucoup sur le subconscient et la creations d'idees recues collectives.
de meme que la notions de piratage peut etre contestee puisque que ce ne sont que des gens qui echangent a une plus vaste echelle grace a internet. on pourrait parler "d'echangeurs" ou de "partageurs" mais on prefere le terme de "pirate" qui c'est impose comme le terme approprie, donnant ainsi une connotation negative au veritable "libre echange" (encore un tiens) non mercantile pour une fois.
l'objectivite c'est un leurre donc moi aussi je prefere les enquetes de fonds, serieuses et engages (et non pas partisanes) qui ne se cachent pas derriere une fausse objectivite qui rend intouchable ou encore des opinions pretendus universels et superieurs des "experts" innaccessibles aux profanes et surtout irrefutables.
tout cela ne se dirige vers
le monde en particulier mais a la presse en general et j'espere provoquer une reflexion sur ce qu'est sense etre le journalisme et ce qu'il est devenu (sans tomber dans le "tous pourris" car ce n'est pas vrai).
pour en revenir au P2P une telle logique pourrait en venir a la conclusion que les logiciels d'echange eux meme (emule, shareaza, bittorrent...) sont repressibles car ils facilitent l'echange de donnees "protegees".
si on pousse la logique a terme on pourrait etre condammne pour avoir prete un cd a un ami.