Dim 22 Fév, 2009 23:57
Je ne penses que cet exercice soit pertinent.
En effet on peut aborder el problèmes sous divers angles. Qui parleront plus ou moins en fonction de à qui on s'adresse.
Voici en gros la teneur du propos :
Les DRM sont un outil permettant de contrôler qui pourra ou ne pourra pas lire un fichier. Et surtout dans quelles conditions. Historiquement, le contenu (musique, film) était lié a un support (CD, casette, DVD, . . .). Les DRM ont pour but de donner un comportement au œuvre numérique proche des œuvre liées a un support.
Les DRM posent plusieurs problèmes. Parmis eux, le fait qu'il faut des logiciels spécifique pour les lire, ce qui pose des problèmes d'interropérabilité (il n'est pas possible de lire un fichier avec DRM sur tous les matériels). DADVSI est une loi qui a été faite pour donner un cadre légal à l'usage des DRM. De nombreux spécialistes en sécurité (et les faits le démontrent) pensent que les DRM sont illusoire et pourront toujours être cassés, ce n'est qu'une question de temps. La loi DADVSI a été décriée par de nombreuses personne comme un moyen inefficace de défendre un vieux business model, celui du contenu lié au support.
Cette loi a de plus de nombreux effets de bords dangereux pour les logiciels libres, et la liberté des citoyens en général. Heureusement, celle-ci est irréaliste dans les faits et est donc peu ou pas appliquée.
HADOPI va plus loin. Cette loie propose de couper l'accès internet des personnes téléchargeant illégalement. Ceci a des effets de bord très dangeureux, bien pire que DADVSI :
- Surveillance du réseau généralisée.
- Présomption de culpabilité. Contournement de la justice.
- Risque fort du développement de la cryptographie, ce qui rendra cette loi inopérante a court terme.
A ce jour, aucune étude n'a montré le lien entre téléchargement illégal et baisse des ventes. Il est donc fort probable que la loi HADOPI soit inefficace dans les faits.
Cette loi va couter très cher au contribuable, restreindre ses libertés, mais ne résoudra pas le problème.
Si l'on veux parler un peu business model, on peut ajouter :
Les œuvre numériques ont un comportement différent des œuvre physique et cela implique un business model différents. Tout le problème provient de la a l'heure actuelle. La ou il fallait penser bien, il faut maintenant penser service.
Vendre un morceau de musique n'a plus de sens quand celui-ci des dématérialisé. Par contre, des études et les faits montrent que les utilisateurs sont prêt a payer directement, ou indirectement via publicité par exemple, pour avoir un service de qualité. Divers exemples, légaux comme illégaux le montrent :
1/ Le succès de deezer. L'utilisateur a accès a beaucoup de musique facilement. c'est plus simple que de télécharger, plus rapide aussi. Il y a un réel service rendu. Et cela marche. il y a fort à parier que le succès de deezer va décliner avec les nouvelles conditions imposées pa rles majors : moins de musique disponible, inscription obligatoire, filtrage par territoire, . . .
2/ Les sites de streaming. Tout comme deeezer, ces sites offrent un réel confort et une facilité d'utilisation. ils sont par contre illégaux et aujourd'hui combattus. dans les faits, ils répondent a une demande de la part des utilisateurs à laquelle les acteurs actuels du secteur ne répondent pas.
3/ Les accès aux newsgroup binaires. Bien ceci ne soit pas illégal en soit, de nombreux utilisateurs utilisent les newsgroup pour télécharger des œuvre protégées. Une partie d'entre eux payent pour cela. cette technologie permet aux utilisateurs de récupérer des fichiers très rapidement. Ici encore, ces offres n'ont pas d'équivalent légal.
Cette liste n'est pas exhaustive. En général, les acteurs du secteur ont tendance a combattre les nouveaux modes de consommation plutôt que de se les approprier et d'en tirer profit.
On peut de plus redonner de la valeur au support physique. Il est cependant important de comprendre que ce n'est plus le contenu qui fait la valeur ajoutés du support physique, mais le fait qu'il soit physique. La personne qui va acheter un CD s'attend a avoir une belle pochette, on contenu du livret de qualité, . . . Un bel objet en somme. Le contenu pourra être télécharger et n'est donc pas l'argument de vente a mettre en avant.
C'est une seconde erreur faite par l'industrie culturelle. Les gens achète un CD pour ce qu'il a de plus que le mp3 qu'ils peuvent télécharger. Les lois DADVSI et HADOPI tendent a conforter le secteur dans son erreur, au détriment des libertés individuelles (culpabilité présumée, contournement du process judiciaire, surveillance généralisée du réseau, . . .). Elles dénotent une incompréhension d"internet par le monde politique. Au mieux. Au pire, elles annoncent le contrôle d'internet par l'état, et donc une grave atteinte à la liberté d'expression, digne d'un régime totalitaire.
Le plus Phylo :
Internet permet pour la première fois dans l'histoire de l'humanité de rendre concret le droit à la liberté d'expression. Cela est primordial dans les pays totalitaires (l'iran est l'un des pays ayant de le plus de blogs) mais très important dans les autres (Obama a grandement tiré partie de sa campagne sur le net).
Cela est possible de part la structure d'internet. En effet, ce sont les machines qui y sont connecté qui en déterminent les usages. Le réseau n'est lui qu'un support pour ces usages.
Cela permet a n'importe qui ayant un accès au réseau d'y faire tout ce qu'il veux, dans le mesure de sont imagination. Cela permet à n'importe qui de s'exprimer de façon accessible au monde entier, et, si le propos est intéressant, d'être lu par de nombreuses personnes.
Contrairement a la TV ou la radio, c'est un média multidirectionel. Chacun peut envoyer et recevoir sur le net.
Cela laisse entrevoir des possibilité très importantes, comme les logiciels libres en 20 ans. Certains spécialistes n'hésitent pas a dire de nos jours qu'internet va profondément modifier notre façon de concevoir la démocratie, voir venir a bout de celle-ci pour de nouvelles formes de gouvernance. J'ai tendance à les croire.
DADVSI et HADOPI sont des lois qui marchent sur tout ceci. Cela s'explique soir par l'ignorance de ceci, ou pire, pour endiguer le phénomène.