Arte a écrit:Le temps des biomaîtres - Arte - Lundi 17 septembre - 22h10 - 55 minutes
Un documentaire de Laurent Guyot
Empreintes digitales, reconnaissance du visage, de l'iris de l'oeil ou du mouvement du corps... L'identification biométrique, en plein essor, donne du fil à retordre aux fraudeurs, même s'ils ont déjà trouvé des failles. Enquête.
L'identification automatique de l'homme basée sur la reconnaissance de ses particularités physiques est en passe de transformer notre société. Développées dès le XIXe siècle par la police, ces méthodes, à l'époque essentiellement fondées sur les empreintes digitales, étaient destinées à lutter contre la criminalité.
En plein essor, l'industrie biométrique voit désormais s'ouvrir un énorme marché, surtout depuis le 11-Septembre. Les aéroports, les foyers d'immigrés, les stades... mais aussi de plus en plus les entreprises privées, s'équipent de systèmes de reconnaissance de l'iris, du visage, des veines ou du contour de la main. D'après des études, les usagers semblent accepter cette intrusion, rassurés par la supposée inviolabilité des systèmes.
Mais la biométrie est-elle vraiment infaillible ? De jeunes hackers allemands prouvent le contraire : armés d'un bouchon en plastique, de glu, d'un ordinateur et d'une colle spéciale, ils se créent de fausses empreintes digitales et passent les contrôles en toute tranquillité...
Présentation sur le site d'Arte : http://www.arte.tv/fr/connaissance-deco ... 74774.html
Telerama a écrit:Souriez, vous êtes fichés. C’est dans une quasi-indifférence que se développent les nouvelles technologies de la biométrie, qui permettent d’identifier des individus par leurs caractéristiques physiques. On peut optimiser le contrôle des frontières grâce à l’identification par l’iris, surveiller les allées et venues des employés grâce à des portails biométriques…
Bref, la biométrie apparaît comme le remède aux maux de notre société moderne, semble nous dire le réalisateur. Il dresse un inventaire de ces avancées, en donnant souvent la parole à des entreprises qui font la démonstration de leurs derniers bébés.
Cela permet de découvrir des curiosités, comme ce système japonais qui enregistre des données veineuses dans la puce d’une carte Bleue, mais cela vire trop au copier-coller d’un publireportage, là où on attendait de l’analyse. Les dérives possibles de la biométrie et le débat éthique qu’elle sous-tend sont juste effleurés. Il faut attendre les dernières minutes du documentaire pour entendre parler un responsable de la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés). Un sujet passionnant, mais l’enquête n’est pas à la hauteur…
Thomas Abgrall
Présentation sur le site de Telerama : http://television.telerama.fr/tele/emis ... id=6703418
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