Bonjour à tous,
J'avoue, un moment d'égarement, poru le titre du site et les liens "douteux", c'est moi le fautif
Je remercie aussi tous ceux qui contribuent actuellement sur el forum Ubuntu pour alimenter le site "clic de droite".
Alors, oui, "clic de droite", OK, les logiciels libres et la politique... on n'atteint pas le degré de finesse des "manifs de droites".
Néanmoins, si de droite ou de gauche les mesures liberticides n'ont pas l'exclusivité, il reste que les récentes mesures de type "paquet telecom" et "Hadopi" sont le résultat de brainstorming de la droite française actuelle ET d'élus européens qui, en plus de vouloir brider internet, déchargent leur incompétence sur les premiers lobbyistes venus au service de "L'informatique de confiance". Je ne compte pas les "fachos" en puissance qui trouvent que les réformes c'est bien mais que les sanctions, c'est mieux
Un prochains billet concernera le futur siège de la MSAO à Vichy
OK, vous allez me dire : comparer une mesure ou une politique au fascisme / vichisme / nazisme des années trente, c'est le degré zéro de l'analyse politique.... Oui, certes, mais de ce côté-là j'aime bien me rappeler les George Orwell et les Noam Chomsky : à un moment donné, peu importe de savoir à qui attribuer les fautes, c'est sur ceux qui agissent que repose la charge politique.
Quant à savoir si les logiciels libres doivent être séparés de la politique, je ne suis pas d'accord. En proposant un modèle économique et de nouvelles pratiques de partage des connaissances, c'est bien de politique dont nous parlons, au sens noble du terme. Il ne faudrait pas récupérer les LL à des fins politistes, j'en conviens, mais tout de même, nous parlons d'une idéologie : elle s'accorde très bien avec le libéralisme (dans son sens strict, pas le capitalisme effréné que nous connaissons aujourd'hui, mais la garantie de chacun d'user de sa liberté), elle s'accorde peu, au fond, avec le communisme (mais peut-être mon éducation de chrétien-libéral m'empêche d'y voir plus clair). Même le modèle "libre", c'est à dire sans brevets, devient intéressant pour les industries phramaceutiques dont certaines commencent à développer des processus d'innovation "ouverts", notamment en Inde (mais de grandes firmes européennes y participent). C'est tout dire.
Dans "clic de droite", il faut donc bien comprendre "droite sarkoziste", et celle-là par contre, j'ai du mal à l'avaler.