Vous avez trouvé ? Il s'agit du dernier cité.
En effet, le téléphone fixe et portable, les SMS, le fax et les courriels sont basés sur des formats ouverts (c-a-d des formats librement implémentables). De fait, tout le monde peut communiquer avec tout le monde par ces moyens, sans restriction arbitraire.
Ainsi :
- muni d'un téléphone, je peux appeler quiconque en disposant également d'un.
- muni d'un téléphone portable, je peux adresser un SMS à quiconque en disposant également d'un.
- muni d'un fax, je peux passer une télécopie à quiconque en disposant également d'un.
- muni d'un ordinateur, je peux adresser un courriel à quiconque en disposant également d'un.
Et peu importe l'opérateur des uns et des autres ou les réseaux empruntés.
En revanche, avec les messageries instantanées, c'est une autre paire de manches. Si vous utilisez le service ou le logiciel de tel opérateur, vous ne pouvez communiquer qu'avec les autres usagers de cet opérateur à l'exclusion de tous autres.
Aucune excuse technique à cela, il s'agit d'un bridage volontaire destiné à rendre captif un réseau d'utilisateurs en l'isolant.
C'est le règne des formats fermés. Au bénéfice des industriels et au détriment des consommateurs.
Pourtant il y a bien une norme internationale en la matière, basée sur un format ouvert, il s'agit du protocole Jabber (1) lancé le 4 janvier 1998. Google Talk ou encore Pidgin l'utilisent. Mais on devine que les intérets des industriels prennent facilement le pas sur l'intérêt du consommateur, et que les premiers ne renonceront pas facilement à exercer leur contrôle sur les seconds.
Pourtant, après une première feinte (à-la-Microsoft, serait-on tenté de dire), AOL vient finalement d'ouvrir son format de messagerie (OpenAIM 2.0).
Restent donc principalement ces formats à éviter pour ne pas se retrouver enfermés : ICQ, MSN Windows Live, Yahoo! Messenger...
(1) aucun rapport avec le Colonel
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