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[ben_san]

Houlà, bien loin de moi l'idée de changer la GNU GPL. Si je n'ai pas envie de l'utiliser, ou de la conseiller, je ne le fais pas — d'accord, lorsque j'ai le choix. Mais en pratique, c'est assez fréquent que la GPL soit la licence qui convienne à mon projet.

Maintenant, je trouve ça sain que de discuter d'une licence comme on peut discuter d'un logiciel, et encore plus lorsque l'on considère le nombre d'utilisateurs qui ne l'ont pas lue.

Je reste persuadé que l'étendue de la GPL nuit aux autres licences, et je ne suis pas certain que c'est être plus libre que d'en choisir une seule. D'un autre côté, elle tient bien son rôle et je la salue pour la liberté qu'elle assure.

En ce qui concerne le débat entre chefs de projet, contributeur, etc. : la licence est là pour donner a priori les droits, que l'on ne me dise pas « c'est le cas, mais qu'il faut contacter les auteurs » (parce que là on retombe dans du droit d'auteur classique — cela dit, c'est vrai : ça peut aussi marcher comme ça). Et pour l'exemple, je crois me rappeler que le site de Debian a mis un temps fou à changer de licence, c'est bien parce qu'ils ont passé un temps énorme à récupérer le maximum d'autorisations, et aussi longtemps à réécrire ce pour quoi il n'avait pas d'autorisation...

joan : oui, les droits échoient bien aux héritiers (avec des règles de dévolution un peu spéciales)

[simplenux]

J'ai cherché une licence qui convienne à mon logiciel, et je suis tombé amoureux de CeCILL. Pour moi cette licence est meilleure que la GPL, elle en conserve les principes fondamentaux tout en l'inscrivant dans le droit internationnal de façon concrète.

Non, il n'y a que les décisions prisent par les tribunaux qui établissent ce qui s'inscrit de façon concrète dans le droit ou qui ne s'inscrivent pas de façon concrète dans le droit. Quand aux licences tout dépend de leurs interprètation par les tribunaux.

[ben_san]

Oui, enfin, dans les faits, la CeCILL essaie de se conformer aux règles impératives du droits français (j'entends que les clauses qui n'en tiennent pas compte seront de toute façon nulles). Le piège, c'est que l'on adapte là une licence à un système lui-même adapté à un autre paradigme

Pour l'exemple, l'Open Software License a fait un choix assez similaire (ce qui peut être logique si l'on considère que son auteur est un avocat — Lawrence Rosen)