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Quand l'esprit du libre pénètre le domaine culturel...

Ven 26 Jan, 2007 13:36

Le problème avec ce fil de discussion, c'est qu'on manque cruellement de chiffres pour s'appuyer dessus (mis à part les revenus des Stones).
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Maps

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Ven 26 Jan, 2007 13:48

le but n'est pas d'être exhaustif, mais illustratif. montrer que, même si c'est que pour une minorité, c'est possible de vivre extrêmement bien sans vendre des millions d'albums.

sinon, j'ai aussi lu quelques parts que les petits groupes étaient généralement dans le même cas. qu'ils vivaient essentiellement de leur concert. et que les albums sont plutôt fait pour enrichir leur répertoire et faire un peu de promo pour leur tournée.


pour donner des chiffres, je suis loin d'être un spé ^^
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Mikelenain

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Ven 26 Jan, 2007 14:27

Mikelenain a écrit:le but n'est pas d'être exhaustif, mais illustratif. montrer que, même si c'est que pour une minorité, c'est possible de vivre extrêmement bien sans vendre des millions d'albums.

sinon, j'ai aussi lu quelques parts que les petits groupes étaient généralement dans le même cas. qu'ils vivaient essentiellement de leur concert. et que les albums sont plutôt fait pour enrichir leur répertoire et faire un peu de promo pour leur tournée.


pour donner des chiffres, je suis loin d'être un spé ^^



il faut aussi rappeler que l'on ne parles pas toujours en terme de groupe, pour les retributions.

en effet, suivant les groupes, les musiciens peuvent etre rémunerer comme des "employés" par le leader, détenteur des droits du groupe*.
Et ils touchent un fixe pour le tournée, albums,...

donc parfois, le Big boss du groupe touche le pactole, cela dépend donc d'arrangements assez complexes.
francoisvvl

Messages : 3

Ven 26 Jan, 2007 14:29

Maps a écrit:Le problème avec ce fil de discussion, c'est qu'on manque cruellement de chiffres pour s'appuyer dessus (mis à part les revenus des Stones).


en voilà, des chiffres;

http://www.infoplease.com/ipea/A0151020.html

http://members.aol.com/PaulHry/music/riaa.html


Ils existent aussi des chiffres concernant les tournée d'artistes et les sommes massives gagnées.


EDIT
et encore d'autres chiffres (changer la page html pour avoir les autres années.)
http://www.mediatraffic.de/albums-2006.htm
francoisvvl

Messages : 3

Ven 26 Jan, 2007 16:31

Deux petites questions, parce que je me rends compte que l'on tourne souvent autour des mêmes affirmations en oubliant l'ensemble des facettes de la musique :

- est-ce que la musique est forcément représentée par un groupe ?

- toutes les musiques sont-elles propices à des concerts ?

Il faut arrêter de réduire à une seule facette car cela n'avance absolument pas le débat.
Tux, il a eu ton âme... Il aura ta femme !

Hadopi Hadoptée ? Et Haprès ?
kaneda_aka_tetsuoka

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Ven 26 Jan, 2007 17:26

desesperatly a écrit:Les petits groupes ne peuvent pas vivre des concerts.
Les salles, les frais de transport, le personnel (ingénieur du son, ingénieur lumière) etc. coûtent cher. Et tous les groupes ne font pas 200 entrées et 250 concerts par an. Seuls les groupes un peu connu peuvent vivre de leur musique. Et pour être connu, les disques et les diffusions radio (qui rapportent aussi de l'argent) restent tout de même le meilleur moyen...

Tu ne peux pas appuyer des arguments sur l'exemple d'un groupe qui a un public depuis 40 ans et qui est l'un des plus connus au monde.

Cela étant, tous les groupes ne jouent pas pour gagner leur vie.


Je rebondis la dessus pour poser une question, volontairement provoocatrice :
Est ce que tout les musiciens devrait vivre de leur musique ? (question qui peut être étendue à tout les secteurs). Est ce que finalement, le simple fait de se déclarer artiste peut servir de justification au fait de devoir en vivre ?

Je suis volontairement provocateur (et un poil HS), parce que je pense qu'une grande partie des problèmes économiques dans ce type de secteur est lié à l'impossibilité d'étalonner le talent. Et donc de juger/quantifier/classifier objectivement la qualité d'un artiste , alors que le reste de la société fonctionne sur une normalisation (au sens : poser des normes) des services.

Je crois que le problème de la musique, du piratage , de la vente de cd etc ne sera réglé que si, un jour, le système de fonctionnement de notre société autorise et favorise la diversité, mais également la critique. C'est pas encore pour demain :p
Shimegi

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Ven 26 Jan, 2007 20:52

Je suis bien d'accord avec toi.
Averti une fois. Le deuxième avertissement lui pend au nez.
desesperatly

Messages : 625

Ven 26 Jan, 2007 22:57

Shimegi a écrit:Je suis volontairement provocateur (et un poil HS), parce que je pense qu'une grande partie des problèmes économiques dans ce type de secteur est lié à l'impossibilité d'étalonner le talent. Et donc de juger/quantifier/classifier objectivement la qualité d'un artiste , alors que le reste de la société fonctionne sur une normalisation (au sens : poser des normes) des services.


euh.... je suis un petit peu perplexe...."quantifier" et "classifier" "objectivement "la valeur d'un artiste..... rien ne te choque dans ta phrase ? tu penses vraiment que la solution est une espèce "d'étalonnage" du talent ? L'art, ça s'étalonne ? au regard de quoi, de qui, de quels critères ? Certes tu préviens du poil provocateur de ton propos, mais je ne vois pas bien ou cela peut nous mener.... peut-être, tout simplement, faudrait-il enfin comprendre que la culture dans son ensemble ne devrait pas être considérée et gérée comme une marchandise.....

Shimegi a écrit:Je crois que le problème de la musique, du piratage , de la vente de cd etc ne sera réglé que si, un jour, le système de fonctionnement de notre société autorise et favorise la diversité, mais également la critique. C'est pas encore pour demain :p


J'aurais là aussi besoin d'un développement..... Notre société ne favorise pas la diversité culturelle, en tous cas ça n'en prend pas le chemin mais je ne vois pas en quoi ce que tu dis plus haut peut favoriser cette diversité :?:

quoiqu'il en soit, je ne vois pas bien où tu veux en venir (mais je suis fatigué, aussi :wink: )....
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acepack

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Sam 27 Jan, 2007 10:48

J'ai pas dû être assez clair : je ne défend pas le modèle , j'explique comment il est. Relis bien le passage que tu cites et tu verra qu'on est d'accord sur le fait que la culture n'est pas une marchandise.

Je crois qu'on ne peut régler les problèmes liés à la musique, au cinéma, à la culture en générale qu'en mettant en place un système de société qui sorte, justement, de la classification qui sert aujourd'hui d'étalonnage pour tout système économique.

La plupart des secteur primaires/secondaires n'ont pas de problèmes pour vivre de leur savoir faire, puisque le produit du travail est physiquement visible et comparable avec d'autres produits. Peu de valeur ajoutée en général, en comparaison avec le secteur tertiaire.
Le secteur tertiaire , quand il s'appuie sur des services qui amènent à un résultat concret, arrivent encore à justifier leur prix en fonction d'un paramètre "qualité du service", qui est , en fin de compte, une appréciation personnelle.(valeur ajoutée)

Les "métiers de la culture", comme la musique, le graphisme, sont en quelques sorte un "produit" composé presque exclusivement de valeur ajoutée. Et dont l'étalonnage est très difficile. Or, quand tu n'as pas l'oreille musicale (comme moi :p ), que tu as été formaté par toute une vie dans un cadre donné par la société, confronté à chaque instant à la classification et à la norme, il me parait difficile de pouvoir juger de la qualité d'une oeuvre, sauf à avoir été suffisamment éduqué auparavant. Et l'éducation, à mon avis, pêche de ce côté la.
C'est comme le vin, il faut un peu de temps pour apprendre à l'apprécier.

Je considère qu'aujourd'hui -en france, je ne connais pas vraiment ce qui se passe ailleurs- on a d'un côté "l'art classifié" (notez les guillements :p ), genre star ac' et cie, souvent insipide, consensuel et donc rassembleur pour tout les non-éduqués (pas de jugement de valeur dans ce terme, hein, je me considère pas particulièrement éduqué, surtout en ce qui concerne la musique);on se donne bonne conscience en considérent que quelqu'un qui se déclare "artiste" doit forcément vivre de sa passion, parce qu'il est vraiment top balaise, mais les "gens" ne comprennent pas son talent... mais on ne le comprend pas non plus

de l'autre coté, ben .. le reste, personne sait trop ce que c'est, à part les élites supra éduquées qui expliquent des choses qu'on comprend pas (classification/norme reservé au milieu) et dissèquent ce qui est une oeuvre entière (je vise certains critiques d'art là :p).

Et au milieu, une majorité de personnes qui se contentent d'apprécier un artiste, et surtout son oeuvre parce que finalement, y'a pas vraiment de sens à étiquetter une oeuvre. Mais ces personnes ne représentent pas une masse suffisante pour être la masse critique qui permettra d'être (re)connu et de vivre de son oeuvre (qui est une valeur ajouté presque brut , donc) en entrant dans le cercle des artistes qui seront disséqués par l'élite supra éduquée , et reprise par la masse de non éduqués parce qu'ils suivent ce qu'on leur a présenté comme étant estampillé "vas y achète, j'ai testé pour toi, vu a la TV". La on passe hors-étalonnage, et la grande vie commence.


Ce que je veux dire dans ce texte mal écrit, c'est que notre société est encore basée sur la révolution industrielle, et qu'elle n'a pas encore assez évolué pour intégrer des "produits" artistiques non normés. On assiste donc à des prises de position extrêmes : on considère presque une obligation qu'une personne sans talent vive de son "art" (alors qu'elle n'apporte pas de valeur ajoutée), on oublie des artistes de grand talent parfois (souvent?), et on porte aux nues d'autres qui en sont dénués.

Et entre ces extrêmes, la société se cherche. Comment un gars peut il payer (et donc faire vivre) un artiste s'il n'a pas l'éducation nécessaire pour juger de son talent ? Ben il prend l'artiste le moins cher , parce que le chiffre en bas du chèque, au moins, il sait ce que ca représente.
Shimegi

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