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Enquête sociologique : Votre histoire avec le libre.

Tout ce qui est un peu hors-sujet mais qui peut se partager...

Lun 11 Déc, 2006 15:53

Bonjour!

Un bref récapitulatif :

le "Pourquoi du comment" de l'enquête :

http://forum.framasoft.org/viewtopic.ph ... &highlight =

Reflexion (ouverte) sur la méthode :

http://forum.framasoft.org/viewtopic.ph ... &highlight =

Première question : Comment participez vous au forum framasoft?

http://forum.framasoft.org/viewtopic.ph ... &highlight =

Deuxieme question : Comment résolvez vous vos problèmes? (dans le cas qui nous interesse ici : le libre, l'informatique et les forums)

http://forum.framasoft.org/viewtopic.ph ... &highlight =



troisième question :

Prêtez-vous de l'importance aux pseudos?

http://forum.framasoft.org/viewtopic.php?t=22273

la différence (ou ressemblances) entre les vendeurs et des forums.

http://forum.framasoft.org/viewtopic.ph ... 928#181928

Tout les sujets sont ouverts et je vous encourage à dire ce que vous en pensez.

Voici enfin la nouvelle question :

Racontez moi votre histoire avec le libre
Tch3tch

Messages : 119

Sam 16 Déc, 2006 18:50

L'histoire existe en deux volets

- les logiciels

- l'art

Pour les logiciels, j'ai aidé les gens à s'informatiser depuis les 386 et windows 311.

Pour moi, enfin, l'ordinateur (trés cher : 12000 francs minimum à l'époque) était accessible aux non-informaticiens pour des jeux de réflexion, le traitement de texte, les tableurs, le dessin, la musique (pas encore en 16 bits sur les pc mais il y avait l'amiga)...

Seulement, les revues informatiques ne fournissaient que des disquettes.

Alors, j'installai pour des particuliers la copie crackée des logiciels du bureau, mais privilégiant aussi Microsoft sur les autres concurrents car ses logiciels n'étaient pas protégés. A l'époque, je lui ai bien rendu service.

Mais en 1996, avec l'arrivée des CD et win 95, je me mis à préférer le libre. Exemple, la revue "Presque offert" dont j'ai les premiers exemplaires. Doc du logiciel et version utilisable pour les particuliers.

Ensuite il y avait les logiciels vendus avec les revues (ainsi, pas besoin de télécharger en 56 k) et les patch nécessaires car les bugs étaient de plus en plus fréquents.

En 1998, Microsoft a commencé à déconner. Et moi, je n'aimai pas installer des versions crackées. Seulement, les "suites" de l'époque ne respectaient pas l'ergonomie windowsienne, et les gens voulaient les logiciels pro pour "apprendre" , eux et leurs enfants. A l'époque, il n'y avait rien à l'école, et on ne parlait pas de fracture numérique. Pourtant, elle était en train de se creuser. Des gens perdaient leur emploi parce que un simple terminal de saisie leur faisait peur. Des secrétaires étaient virées à 45 ans car elles ne connaissait que la machine à écrire et qu'il valait mieux embaucher une jeune formée que payer un stage.

Donc, "j'aidai les gens" car l'ordi coutait encore 8000 francs mais les solutions alternatives (Linux) commençaient à m'interesser car j'ai aprés UNIX dans la jeunesse.

Je tiens à dire que je ne suis pas revendeur informatique. Je n'ai donc gagné que quelques apéros, mais surtout des amis.
Et mon "piratage" ne se monte sur quelques années qu'à quelques dizaines de copies.

Depuis 2002, c'est clair, à part XP, je n'ai rien installé d'autre. Le libre est mûr et Microsoft renie le "comment je suis devenu premier".

Vista arrive. Mon fils en aura un légal avec son nouvel ordi et le mien en double boot va quitter Billou. Vive le libre.

- L'art.

Les arts libres sont pour moi le film, la musique, la photographie, le dessin, l'écriture... Il y a aussi les logiciels, mais je ne programme plus.

Mon truc, c'est l'écriture et j'offre des pdf sur "In libro Veritas" ou sur mon site.

Je vais arrêter la mise en page de mes textes sur mon site, et attaquer la "page partenaire", le téléchargement libre, la promotion des forums militants et bien sur, il y aura mon billet d'humeur.

Je n'ai pas les moyens d'avoir un forum (je suis seul et je dois le rester) et je ne veux pas risquer le procés pour un écrit que je n'aurai pas eu le temps de voir.

Mais sur Odebi, agoravox et peut-être Framasoft, on y verra mes posts.

Sur ILV , il y aura mes textes, tournés vers le Net ou pas.

Enfin, sur ILV, je lis, je commente, et je corrige les autres écrivains plus ou moins amateurs. La aussi, j'aide à la création d'une offre libre et indépendante. C'est récent. Mais c'est parti ...

Voila mon histoire
Le mal, c'est bien connu, c'est pas bien.
fredleborgne

Messages : 36
Géo : NIORT

Lun 18 Déc, 2006 15:38

Wouha!

Merci beaucoup d'avoir pris le temps d'écrir tout, ça!! C'est une mine d'or!! C'est vraiment sympa d'avoir fait l'efort!

Merci fredleborgne!
Tch3tch

Messages : 119

Mar 19 Déc, 2006 10:03

Et les autres, comment en êtes vous arrivé au libre?
Tch3tch

Messages : 119

Mar 19 Déc, 2006 11:47

Bonjour,

Bon, il n'y a pas beaucoup de monde qui répond, je vais donc me lancer :
Dans le cadre de mon IUT, j'ai fait un stage à la DIREN et j'ai dû développer (entre autre) un intranet sous SPIP.
Etant plus que satisfait des possibilités de SPIP, j'ai commencé à me renseigner sur ce CMS et j'ai cherché des sites fait sous SPIP. Je suis tout naturellement tombé sur Uzine et après la lecture de plusieurs articles dont des traductions de textes de Stallman, je me suis intéressé à la philosophie du libre. C'est à partir de ce moment que j'ai réellement vu ce que pouvait offrir le libre et notamment la merveilleuse possibilité de modifier les logiciels.

Toujours dans ma recherche au niveau de SPIP, je suis également tombé sur un petit site bien sympathique: Framasoft :-) et j'ai pu y lire l'article Pourquoi et comment transformer son gratuiciel en Logiciel Libre qui m'a définitivement fait passer mes développement sous licence libre. Je suis arrivé sur Framasoft au moment où il y avait un article en page d'accueil demandant de l'aide afin de faire vivre l'annuaire, j'ai donc commencé à proposer des mises à jour pour les articles, ce fut mes premières participations concrètes.

Dans le même temps, toujours au niveau de mon stage, mon maître de stage m'a fait découvrir des alternatives à ce merveilleux logiciel dont l'icône est un E bleu. Parmi ces alternatives: la suite Mozilla et Kmeleon. Etant satisfait de ces logiciels, même logique que précédemment: recherche, lecture et croisement d'informations entre les différents sites de logiciels libre.

Peu à peu à force de lecture, de discutions, d'échange, l'amorce sur le libre était lancé. Mais je pense aussi que la découverte du libre s'est faite à un moment propice, car dans le même temps beaucoup de mes opinions (essentiellement politique) ont évolué.

<hs>Avec si peu de réponses peut-on réellement faire une étude sociologique qui est un sens?</hs>
Tous les propos n'appartiennent qu'à leur auteur et n'engagent personne d'autre.
La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté. (Max Stirner), donc 4 CC sur 6 ne sont pas libres :-)
leviathan

Avatar de l’utilisateur
Messages : 1415

Mer 20 Déc, 2006 14:53

Bon, il n'y a pas beaucoup de monde qui répond, je vais donc me lancer :


Merci. ^^

Avec si peu de réponses peut-on réellement faire une étude sociologique qui est un sens?


Ah mais c'est une grande question mon ami! Mais une enquête sociologique a t-elle un sens? Eh bien pour te répondre : en mettant en relation ce que tu me dis, ce que disent les autres, ce que je lis dans le forums, les bouquins. Eh bien...oui! Mais un certain sens...
Si je posais une question fermé a 1000 personne j'en aurai un autre, et si je ne postais pas mais que je faisait que des entretiens de visu j'en aurais encore un autre...

Touut ce que j'éspère, c'est que tu (et vous tous) trouvera(ez) un sens a l'enquête finit!

Merci pour ta contribution!

PS: Sois dit en passant, si j'ai pleins de réponses ça me dérange pas non plus!
Tch3tch

Messages : 119

Dim 07 Jan, 2007 13:31

Depuis longtemps, j'ai pas mal de gens autour de moi qui soutiennent le libre. Mon pêre, qui est chercheur en physique théorique, utilise quasi-exclusivement Linux. Par ailleurs, deux de mes amis sont des grands afficionnados du libre depuis bien longtemps (pour te donner une idée, ils se sont rencontrés en 5ième, dans la queue de la cantine, et se sont abordés parce que l'un des deux etaient en train de lire un enorme bouquin sur le C++ :P . Au début, je n'etais absolument pas intéréssé par le libre (j'ai l'excuse de la jeunesse :wink: ), et je n'utilisais mon ordinateur que pour jouer. Puis est venu la connection à internet, et j'ai passé moins de temps sur les jeux. Je crois qu'une des premieres fois où je me suis trouvé frustré par l'ostracisme dont le LL est trop souvent victime, c'est quand j'ai découvert que le format ogg vorbis etait bien plus efficace que le format mp3, et de plus moins cher, mais pourtant boudé !
Il y a un petit moment, j'ai décidé de passer à l'acte, et, plutôt que d'utiliser des LL sous Windows, de migrer. J'ai installé Ubuntu, qui fait tourner UT2004 bien mieux que Windows (oui, je n'ai pas completement abandonné les jeux), et j'en suis tres content.
Je compte quitter le dual-boot Windows/Ubuntu dès que j'aurais un ordinateur que je ne serais pas obligé de partager avec mon petit frêre !
Il y a des gens qui vendent de la nourriture, des médicaments, du pétrole, de la drogue, des armes, etc. Mais tous sont pauvres face à celui qui vent des logiciels mal fichu !

Je teste pour vous en ce moment le Web 3,2189a Bêta
Hybrid Son Of Oxayotl

Messages : 320
Géo : Grenoble

Dim 07 Jan, 2007 18:41

Alors mon histoire avec le libre ?
Bon ça va faire très "mémoires" mais bon, je me lance, je ne suis pas certain de la chronologie des choses tant elles me semblent "proches" quand j'y repense : tout c'est passé au même moment, j'ai l'impression que c'est hier :) . Bonne lecture :) .

Pour moi le libre a démarré avec l'art. Quand j'ai eu un ordinateur (entre la première et la terminale) j'ai surtout joué, pendant six mois, puis j'ai eu AOL en 56K. J'ai commencé, comme c'était la mode, à voler la culture de consommation : les clips de SOAD (j'avais pas beaucoup de cd, mais que des cd originaux). J'ai par la suite eu l'adsl, ma mère étant excédée d'avoir la ligne téléphonique occupée (et les prix se rejoignaient déjà avec des "offres spéciales"). Pour échapper à l'infâme interface aol avec IE dedans, j'ai vite découvert Mozilla et ne me suis servi que du navigateur. A force de "pirater l'industrie culturelle", je me suis dit que j'en avais assez, que de toute manière il devait bien y avoir des gens sympa laissant leur musique gratuitement. J'ai ainsi découvert Fuzzkhan et le don à l'étalage. Il n'y avait pas encore de sites (ou ils n'avaient pas de réelle visibilité) sur l'art libre. De même pour les licences libres.

Vers ma fin de terminale, le site culture-libre ouvrit, avec le forum de mémé, les bernardos et d'autres joyeusetés (comprenne qui pourra). Je me suis abreuvé de contenu gratuit (à l'époque la philosophie du libre ne m'intéressait pas tant que ça).
J'avais vaguement entendu parler de linux sur certains forum et ça m'intéressait car c'était pour "les informaticiens, les programmeurs, les pros" et que j'avais pour ambition de devenir un pro (rien que ça). Ainsi j'ai pu découvrir the Gimp.

Le forum de culture-libre a par la suite été victime d'une attaque par une andouille, je me suis donc rabattu sur share-spirit où j'ai fait une liste des sites avec de la musique gratuite que j'avais trouvé.
C'était vers ma première année de classe prépa, j'avais donc inévitablement moins le temps d'être sur internet, mon seul contact avec le libre. Accessoirement, j'ai démarré l'article sur les équations différentielles (ou les linéaires ou continué une ébauche, bref) dans wikipedia car j'avais tellement eu du mal à ingérer ça en terminale et facilement en prépa qu'il fallait que je le fasse, au cas où ça serve. Je commençais linux avec des live-cd mais ce n'était pas pratique tout de même à cause de mon modem speedtouch si cher à Benoît Papillaut.

Entre temps, j'ai tout de même pris l'habitude d'utiliser sourceforge. Les creative commons étaient sorties et j'ai commencé à écrire des textes d'abord sous CCbyncnd (le libre ne m'intéressait pas encore tant que ça, c'était l'aspect pratique) sur un site dont les reliques se trouvent sur http://vaugelasts11.free.fr/ (ouai j'avais quand même une inscription "100Mo" chez free).
Le site musique-libre.org devait venir de se lancer, c'était juillet 2004.

Début de deuxième année de prépa(2004/5): cette fois les choses "s'accélèrent", avec des guillemets étant données que le rythme des cours aussi.

J'installe linux sur un pc "petite configuration" pour pouvoir bosser un minimum dans ma chambre d'étudiant sur des docs et des cours trouvés de-ci de-là. Suite aux conseils de l'administrateur de [url="http://forums.tlm-project.org/"]tlm-project[/url] qui me dit que pour apprendre linux, Slackware c'est bien et ça reste simple (no troll svp). Là je découvre aussi GoblinX un live-cd brésilien pour lequel je fais un minimum de traduction (j'avais le désir de servir un peu, ne sachant pas coder ou administrer...).

J'ai aussi rejoins, mi-2005 le consortium des artistes libres où j'apprend réellement la philosophie sous-jacente (STF de Lacrymosa me disant que j'ai rien compris, je me documentais sur artlibre.org) à l'art libre. Je lis des tas et des tas de contrats, en français, en anglais etc.. c'est "lourd" mais ça a effectué en moi une légère auto-formation, sensibilisation diront nous, en "droit et CPI". Et je passe mes textes sous LAL. J'y découvre des valeurs d'égalité, de partage et d'implication culturelle qu'on a aussi dans un texte qui me plaisait déjà beaucoup : la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Le libre devient super-bien pour moi, j'ai l'impression que j'arrive en retard et que tout a déjà été fait sans moi, que j'aurais aimé participer plus à sa mise en place car c'est une belle chose. Je retrouve la même chose dans le logiciel, et j'ai décidé de poursuivre, le libre ne me quittera plus et je cherche encore toujours à l'appliquer tout en restant pragmatique.

Arrivé en école d'ingé, pas de repos pour les braves, DADVSI sort avec son lot de fumeux "vous allez changer vos licences" l'accompagnant me révoltent. Je me documente un minimum, et avec le bohwaz, sur le consortium on a monté le cd "litanie contre dadvsi" qui a certainement inspiré le "no dadvsi mix-contest" (l'intro étant la même sur les deux cd :P). J'en profite pour découvrir un peu la politique et la manière dont ça *fonctionne* (on pourra me dire que je suis arrivé au mauvais moment) et de mon cocon d'innocence, car j'étais pas un jeune révolté, je le deviens un peu, les valeurs du libre et de partage des culture, de la Culture comme étendard. J'ai également fait quelques "tractages" devant le RU, avec l'appui du rootkit sony pour intéresser les gens, ainsi que rencontré Monsieur Cazenave et sa fille en coup de vent (je n'ai pas eu à lobby-iser tant que ça, vu qu'ils avaient déjà fait beaucoup).
Vu que j'ai un peu plus de temps libre, je me permets d'écrire un peu plus, de laisser mes textes sur inlibroveritas et de commencer, enfin, ce qui me plaisait : la programmation (de toute manière on a des cours de C obligatoires).

Début 2006, l'association gérant le site-boxson décide d'ouvrir une asso locale "boxson-grenoble", c'est l'occasion ou jamais pour moi de m'investir et remercier les musiciens qui nous offrent leur musique. Je m'engage et je peux ainsi aider le libre dans l'aspect culturel.

Fin 2006, je pars à Turin pour une année Erasmus, boxson a quelques petits succès, on est invités par "ben de veni vedi libri" à parler de l'art libre aux trophées du libre, je saute sur l'occasion qui m'a permis de rencontrer MélanieClément Fontaine, rédactrice de la LAL et ainsi de la féliciter mais également des gens super (don ben bien entendu) qui se reconnaîtront s'ils passent par là. Ont ensuite lieux les CreativeCommonsDay Italya où j'ai pu découvrir le besoin des archives comme archive.org (j'utilisais déjà, mais je n'étais pas très sensible encore à l'intérêt qu'on devrait apporter aux archives).
Boxson rencontre musique-libre Lyon et on se prépare à monter des tas de projets intéressants, qui devraient enfin unir le logiciel et l'art dans un évènements (mais ça c'est vraiment des bribes, donc bon y'a pas de détails). Ma nouvelle "la mélodie de la dent du chat" (dont je ne suis pas super fier pourtant) est sélectionnée pour apparaître dans le premier tome de l'édition gauche d'auteurs.
Début 2007 : je raconte ma vie sur framasoft et endort la moitié d'un forum. Avec des projets et des idées plein la tête pour porter et montrer un peu plus que le libre, dans tout plein de situations, c'est bien et pertinent.

Tiens, à propos de framasoft ? j'en ai pas parlé, j'ai dû écrire un vieil article sur Goblinx et m'inscrire au forum pour DADVSI. Mais j'ai l'impression d'avoir toujours connu ce site, et ses pingouins... ;)

Bref mon histoire avec le libre ça a été :
J'ai toujours eu en tête un désir de "liberté artistique" (les artistes se permettent tout, c'est bien connu, et les cours d'arts plastiques c'était très drôle) et de fait, déçu par le droit d'auteur ultra-strict et les politiques
J'ai appris qu'il y avait des gens offrant simplement une manière d'exprimer ce désir de liberté et ça m'a plu.
Le logiciel libre, naturellement : pour ce que j'en fais, linux est plus performant que windows , en plus il partage les mêmes idées d'ouverture de la connaissance et ça me plaît d'apprendre en regardant les sources avec une doc bien geek
C'est un peu comme deux chemins qui sont côte-à-côte et qui se rejoignent.

ps: j'ai oublié de caler que j'ai fait du bêta-testing pour zenwalk-linux depuis mon début d'école d'ingé et que je n'ai plus aol depuis ma 2ème année de prépa
FrihD

Messages : 615

Lun 08 Jan, 2007 12:10

"Tombée" dans l'informatique en janvier 1984 sans avoir jamais su pourquoi (formation littéraire, absolument pas matheuse, âge déjà avancé pour ce genre de curiosité), je ne m'en suis jamais relevée ! Un Amstrad CPC 464 pour commencer, plusieurs Atari(s) ensuite, le premier PC, etc... et pas vraiment la notion de ce que pouvait être un logiciel, libre ou pas...

Puis, bien des années après, il y a eu la découverte de Linux, donc, visite au Salon Solution Linux où j'ai vu et entendu pour la première fois Richard Stallmann (si je parlais l'anglais comme il parle le français...). Déjà, j'avais découvert Emacs et LaTeX (on a les révélations qu'on peut), et petit à petit, j'ai compris ce que pouvait être un logiciel libre, sa philosophie, ses implications.

Avec l'enthousiasme des néophytes, en 2004, nouvelle convertie que j'étais, j'ai organisé un atelier dans le cadre du club d'informatique dont je fais partie, sur le "libre", en essayant de faire partager ma découverte à d'autres. Dans le même temps, à mon travail, le fournisseur du logiciel de facturation utilisé par le secrétariat a mis la clé sous la porte.. c'était un logiciel "propriétaire", il a fallu changer de fournisseur, tout reprendre, etc... et ça m'a confortée dans la pérennité du Libre.

Et maintenant ? Je continue d'une part à utiliser des logiciels libres, sous Linux, mon OS de "production", mais aussi sous XP (OS de jeu... mais qui me sert aussi à tester des softs libres pour pouvoir en parler aux windowsiens de mon entourage), et d'autre part à faire du prosélytisme au sein du Club d'informatique où nous n'utilisons plus que FireFox et où les "cours de traitement de texte" se font sur Open Office. PhotoShop éléments est plus difficile à détrôner, et Gimp est un peu loin derrière, mais on ne désespère pas. On avance...

Et bien sûr, l'url de Framasoft est donnée à tout le monde :-)
theoliane

Messages : 184
Géo : Normandie

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