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Ven 03 Nov, 2006 13:24

Alors, voyons ce qu'on en dit sur le web, de la thérapie génique.

C'est coûteux, et ça n'est pas au point, (Avril 2006)
http://www.ogm.gouv.fr/savoir_plus/fiches/fiche13.htm

OGM et thérapie génique

Dernière mise à jour : avril 2006

La thérapie génique consiste à transférer du matériel génétique dans les cellules d’un malade pour corriger l’absence ou la déficience d’un ou de plusieurs gènes qui provoque une maladie. Le transfert génétique doit permettre de corriger les déficiences constatées ou de moduler certaines réponses biologiques de ses cellules (par exemple, dans le cas de la thérapie génique anticancéreuse).

Les produits de thérapie génique sont définis comme tout produit visant à transférer du matériel génétique. Il s’agit des plasmides (fragments d’ADN, nus ou vectorisés), des virus (adénovirus, rétrovirus, lentivirus) ou les cellules les produisant, des cellules génétiquement modifiées. Ils peuvent être administrés selon une des trois modalités suivantes :
- enrobage dans des micro-gouttelettes graisseuses (liposomes) capables de traverser les membranes cellulaires ;
- insertion dans le génome de virus non pathogènes qui entrent dans les cellules ;
- injection directe dans la cellule.

Il existe deux types de thérapie génique :
- la thérapie génique in vivo, la plus fréquente : le gène est introduit directement dans l’organisme du malade ;
- la thérapie génique ex vivo : des cellules du patient sont prélevées et mises en culture en présence du produit de thérapie génique. Une fois le transfert du gène effectué, ces cellules génétiquement modifiées sont réintroduites chez le malade.

La thérapie génique est encore en phase de recherche clinique. Il y a actuellement 50 essais autorisés en France. 40 % des essais relèvent de la recherche publique et 60% de la recherche privée. La majorité des essais cliniques (85%) a pour objectif le traitement du cancer (notamment cancers du sein, du poumon). Malgré les nombreux essais cliniques qui ont été mis en place depuis bientôt dix ans, peu de succès thérapeutiques ont été enregistrés jusqu'à présent. Il faut noter les résultats positifs obtenus dans le traitement du déficit immunitaire combiné sévère lié au chromosome X. Les maladies cardio-vasculaires ont suscité quelques essais cliniques. Il existe également des essais cliniques ayant pour objectif le traitement de certaines maladies héréditaires mettant en cause un seul gène (maladies monogéniques comme la mucoviscidose par exemple).

Les essais cliniques relatifs à la thérapie génique, qui évaluent notamment la relation dose/réponse, la tolérance et l’efficacité, sont subordonnés à une autorisation délivrée par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) après avis de la commission de génie génétique et de la commission d'étude de la dissémination des produits issus du génie biomoléculaire et accords des ministres chargés de la recherche et de l'environnement (cf. décret n° 2001- 909 du 1er octobre 2001).

Les développements de la thérapie génique se heurtent à un certain nombre de difficultés :
a) nombreuses difficultés de nature scientifique, notamment difficulté de cibler les cellules malades, rejet par l’organisme des produits de thérapie génique.
b) difficulté de production des vecteurs viraux en quantité suffisante et à des titres infectieux suffisants.
Malgré les efforts de quelques industriels pharmaceutiques, on manque d’unités de productions de vecteurs (viraux ou non viraux). Ces unités doivent être capables de produire dans le respect des « bonnes pratiques de fabrication » ; la production de ces vecteurs est complexe et fait appel à des processus contraignants.
c) obstacles financiers.
Compte tenu de la complexité des produits de thérapie génique, les investissements sont très lourds dans ce secteur, d'une part pour toutes les recherches fondamentales et les études de développement pour établir les concepts de l'approche de la thérapie génique, et d'autre part pour les unités de production des vecteurs ainsi que pour les établissements accueillant les patients (nécessité de mettre en place des lits spécialisés, ou un confinement spécifique).


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Il y a recoupement avec la santé, à travers les risques d'allergies dûs à la présence cachée sous forme de traces dans un aliment (disons que tu es allergique aux cacahouettes, et qu'il y ait des gênes de cacahouettes dans un des ingrédients d'une ratatouille en bocal, tu manges une bonne ratatouille, et tu te retrouves en train de tousser et de souffler comme un phoque... )
http://www.ogm.gouv.fr/questions/reponses/18.htm

Les OGM peuvent-ils créer des allergies ou des maladies chez l'homme ?

Dernière mise à jour : avril 2006

Les allergies alimentaires, pathologies en augmentation, sont fréquentes dans tous les pays développés, avec une moyenne générale de 3% à 4% pour la population générale et de 8% chez les enfants de moins de 6 ans. La majorité des allergies identifiées est provoquée par des aliments appartenant à 8 groupes : cacahuète, soja, fruits à coques, lait, œufs, poisson, crustacés et blé. La liste d’allergènes n’est toutefois pas limitée. Même si les allergènes les plus courants sont bien connus et répertoriés.

Les études réalisées ne permettent pas de conclure si les aliments issus d'organismes génétiquement modifiés (OGM) sont plus ou moins allergisants que les aliments traditionnels correspondants. Prédire qu’une nouvelle molécule sera allergénique est difficile. On peut cependant étudier les propriétés physico-chimiques de cette molécule (stabilité à la température, aux pH acides, aux traitements technologiques, …) ainsi que son éventuelle ressemblance (homologie de séquences, structure spatiale) avec des banques d’allergènes connus, et rechercher si l’organisme source est d’ores et déjà à l’origine de la production d’allergènes répertoriés. Par ailleurs, si les tests préalables d’innocuité peuvent laisser un doute sur un risque d’allergie, le produit OGM n’est pas commercialisé, ce qui n’est pas le cas avec de nombreux produits « naturels ».

Dans tous les cas, lorsque l’allergie alimentaire a été reconnue et démontrée, la seule méthode fiable pour prévenir les réactions allergiques est d'éviter l'aliment en cause. C’est pourquoi lorsqu’une molécule est identifiée comme suscitant des allergies chez une personne, cette dernière doit pouvoir l’identifier afin d’éviter les aliments qui la contiennent. En conséquence, la traçabilité et l’étiquetage sont deux mesures particulièrement importantes pour contribuer à prévenir les risques potentiels.


Pour en savoir plus :
-
OGM et allergies alimentaires

-
Recherche sur l'impact des aliments OGM



Produits alimentaires sur lesquels portent les recherches :
http://www.ogm.org/pages/recherche.php

Au niveau des recherches en cours, de nombreux domaines sont actuellement étudiés de manière à apporter de nouvelles solutions par l'utilisation des plantes transgéniques.
Parmi les principales espèces qui sont utilisées; il y a les espèces suivantes :
Plantes transgéniques commercialisées ou en cours d'étude dans le monde
Banane : Résistance aux maladies, meilleure conservation, production de molécules spécifiques
Betterave : Résistance aux maladies, tolérance à un herbicide, production de molécules spécifiques
Blé : Tolérance à un herbicide, résistance aux maladies, modification de la teneur en amidon
Cacao : Résistance aux maladies
Café : Résistance aux insectes
Chicorée : Tolérance à un herbicide
Chou : Résistance aux insectes
Colza : Résistance aux insectes, tolérance à un herbicide, modification de la composition en huile, résistance aux champignons, variétés hybrides, production de molécules spécifiques (protéines, enzymes, acides aminés, enrichi en bêta carotène)
Concombre : Résistance aux maladies
Coton : Résistance aux insectes, tolérance à un herbicide, amélioration de la qualité des fibres
Courge : Résistance à un virus
Laitue : Diminution de la quantité de nitrate dans la plante, tolérance à un herbicide, résistance aux maladies
Maïs : Résistance aux insectes, tolérance à un herbicide, résistance aux maladies, modification de la teneur en protéines
Manioc : Résistance aux virus, amélioration de la qualité nutritive
Melon : Résistance aux maladies, meilleure conservation, tolérance à un herbicide
Oeillet : Coloration modifiée, fanage ralenti
Peuplier : Amélioration de la matière première pour la fabrication du papier
Papaye : Résistance à un virus
Pomme de terre : Résistance aux maladies, résistance aux insectes, tolérance à un herbicide, modification de la teneur en amidon
Pommier : Résistance aux insectes
Riz : Suppression d'un facteur d'allergie, tolérance à un herbicide, résistance aux insectes, production de molécules spécifiques (enrichi en bêta carotène)
Soja : Tolérance à un herbicide, modification de la composition en huile, en protéines, production de molécules spécifiques (enzymes, anticorps)
Tabac : Tolérance à un herbicide
Tomate : Meilleure conservation, résistance aux maladies, résistance aux insectes, tolérance à un herbicide, enrichissement en bêta carotène
Tournesol : Tolérance à un herbicide, production d'acides gras libres
Vigne : Résistance au court-noué (maladie)

Les grands axes de recherche que vous pourrez retrouver sur le site sont :

* applications environnementales
o de nouvelles solutions pour la protection des cultures : pour se développer de façon satisfaisante, les culture ont besoin d'être protégées contre les ravageurs (insectes), les champignons, les bactéries et virus, et contre la compétition des autres plantes (mauvaises herbes). L'utilisation de plantes transgéniques "auto protégées" enrichit la palette des solutions disponibles pour contribuer à la gestion durable de la lutte contre les ravageurs.
o Des plantes moins exigeantes en eau : la recherche de plantes plus adaptées à la sécheresse est un enjeu fondamental pour la production agricole dans les prochaines décennies, compte tenu de la limite des ressources en eau. Des recherches sont en cours à l'INRA (Institut National de Recherche Agronomique).
* le développement de pratiques culturales simples et économes
o Les variétés tolérantes à un herbicide permettent de désherber pendant la culture et évitent ainsi le labour avant semis et limite également les quantités de carburant utilisé par hectare.
* des bénéfices pour la santé
o réduction de l'allergénécité : alors que les allergies touchent 15 à 30 % de la population, les modifications génétiques pourraient constituer une voie prometteuse pour réduire notre exposition aux allergies alimentaires.
o Amélioration de la qualité nutritive : La transgénèse peut permettre une amélioration des qualités organoleptiques des aliments (conservation, texture, goût et saveur) et réduire les composés indésirables et les toxiques contenus dans les aliments.
* des applications pharmaceutiques
o La production de vaccins, de médicaments et de protéines sanguines à partir de plantes modifiées permet d'obtenir des substances indemnes de virus pouvant être transmis à l'homme.
* des applications industrielles
o dans la production de biocarburants : les biotechnologies offrent des perspectives intéressantes en matière d'applications industrielles et ouvrent la voie à un meilleur niveau de durabilité industrielle, ainsi qu'à une amélioration de la qualité de vie et de l'environnement.
o Dans la production de papier : la modification génétique des arbres permet des améliorations notables dans l'industrie papetière, notamment grâce à un meilleur contrôle de la quantité de lignine présente dans le bois.
o Dans la fabrication des biomatériaux : la transgénèse permet notamment la production de matériaux plastiques biodégradables.



Et ce n'est pas ce dernier point qui me fera changer d'avis : les sacs poubelle en amidon de maïs existent depuis longtemps, avant l'apparition des OGM (en 1990 il y en avait déjà, par exemple).

Encore l'alimentation :

http://www.infogm.org/breve.php3?id_breve=432
Australie : OGM abandonné suite à des maladies chez les souris

18 novembre 2005 - SYDNEY - Une expérience australienne sur les OGM, les organismes génétiquement modifiés, a dû être interrompue après dix ans de recherche. Les mulots qui se nourrissaient de petits pois résistants aux insectes ont développé des maladies des poumons.

Les résultats de la recherche ont été publiés cette semaine dans le "Journal of Agricultural and Food ***spam***". Ils expliquent que la maladie dont souffrent les cobayes proviendrait d’une modification structurelle de la protéine introduite dans le petit pois pour les rendre résistants aux larves.

"La réaction des souris à la protéine pourrait préfigurer des atteintes à la santé humaine", a expliqué à la chaîne de télévision ABC Thomas Higgins, chercheur au CSIRO, le plus grand organisme de recherche publique du pays.

L’institut souhaitait protéger les plantations de pois contre un insecte ravageur, le Bruchus pisorum. Contrairement aux petits pois, les haricots ne sont pas affectés par cet insecte. Aussi les chercheurs ont-ils utilisé un gêne de ce légume pour améliorer la résistance au bruchum pisorum des pois. Au terme de l’expérience, ces derniers montraient une résistance de 100 %.

Parallèlement à la dissémination en plein champ, une étude de risques, portant notamment sur l’alimentation des souris, a été menée. Les cobayes nourris avec des haricots ou des pois non génétiquement modifiés n’ont pas montré de réaction immunitaire.

En revanche, les animaux dont l’alimentation consistait en pois génétiquement modifiés ont développé une inflammation des poumons et une augmentation des anticorps dans le sérum sanguin. Selon le CSIRO, la réaction s’explique par le processus de transformation que subit le gêne de haricot pour rendre le pois insensible aux insectes.

source originale : Journal of Agricultural and Food ***spam***

L’article dans limpartial.ch


La thérapie génique telle qu'elle est décrite ic ne semble pas devoir dépendre effectivement de cultures végétales:
http://www.inapg.inra.fr/ens_rech/bio/b ... enpres.htm


Qu'est-ce-que la thérapie génique ?

Actuellement, le terme de thérapie génique recouvre deux techniques thérapeutiques biotechnologiques :

1. Utilisation d'un gène comme médicament pour faire exprimer une protéine thérapeutique, ce qui pallie un dysfonctionnement génétique.

2. Réparation des gènes, l'équivalent d'une microchirurgie génique pour des corrections comme ce qui était envisagé au tout début de la thérapie génique mais qui ne semble pas actuellement réalisable.


La suite de cette page ne présente toujours pas d'utilisation de plantes modifiées, bien qu'elle fasse état d'un succès pour les enfants-bulle :

La première réussite ?

La thérapie génique relève encore seulement du domaine expérimental. On ne peut pour l'instant que parler de résultats en terme d'essais cliniques.


Toutefois, en décembre 1999, après des années de recherches et de doutes, est survenu le premier succès probant par l'équipe du professeur Alain Fischer de l'unité Inserm U429. En effet, des "enfants bulles", c'est-à-dire atteints d'une grave maladie génétique du système immunitaire combinée sévère (DICS) liée au chromosome X, ont pu être soignés, au moins temporairement, par la thérapie génique. Ces enfants devaient ne pas être en contact avec le moindre antigène, c'est pourquoi, ils étaient confinés dans des bulles protectrices sous atmosphère stérile.
laboratoire

Cet essai réalisé en France, à l'hopitâl Necker, consistait à prélever des cellules souches de la moelle des patients, d'y introduire un gène fonctionnel en laboratoire, puis de les réinjecter à ces mêmes patients. Ainsi, ces enfants étaient capables de se défendre contre les antigènes extérieurs par l'expression du gène introduit.
Cette réussite apporte de nombreux espoirs, mais il lui reste encore à faire ses preuves sur le long terme à l'image de la thérapie génique, aussi bien sur le plan technique que sur le plan éthique et législatif.


To be followed...
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Mélodie

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Ven 03 Nov, 2006 14:04

Athanor1,

le désherbage mécanique ne marche pas à 100% partout. N'oublie pas qu'il y a souvent une différence notable entre un concept lu sur une page web et son application sur nos terres agricoles, avec toute leur diversité.

sur la thérapie génique, je te trouve bien catégorique pour juger une technologie qui n'en est qu'à ses débuts opérationnels.
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pieral

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Ven 03 Nov, 2006 14:33

pieral a écrit:Athanor1,

le désherbage mécanique ne marche pas à 100% partout. N'oublie pas qu'il y a souvent une différence notable entre un concept lu sur une page web et son application sur nos terres agricoles, avec toute leur diversité.

Le désherbage mécanique est une réponse, si la nature donne une autre réponse, il faut changer (au moins temporairement) de discours à son égard : parfois il vaut mieux laisser en friche quelques années pour que les plantes sauvages qui s'obstinent à envahir le sol puissent remplir leur mission de nettoyage (nettoyage des résidus laissés par les cultures) et de rééquilibrage (rééquilibrage par leur apport de nutriments et matières organiques). C'est le cas d'une "mauvaise herbe" très coriace, dont j'oublie régulièrement le nom : elle est très haute, et fait des panicules de graines. Elle est considérée comme une catastrophe, mais je connais des agriculteurs qui l'ont laissée tranquille et qui l'ont vu disparaître spontanément après deux ou trois ans.
Notes : les méthodes qui prévalaient il y a deux ou trois génération utilisaient des modes de rotation très longs, 5 à 6 ans pour chaque parcelle, alors qu'on veut maintenant aller beaucoup plus vite ; les parcelles laissées en friche sont primées au titre de friches, mais doivent être broyées, ce qui (selon les observations que j'en ai faites sur le terrain) est un non-sens pour l'équilibre faune-flore : il n'a pas le temps de se réaliser ; les parcelles primées en friches peuvent être l'objet de cultures, telles le colza industriel (horreur! plus de rééquilibrage du tout).

sur la thérapie génique, je te trouve bien catégorique pour juger une technologie qui n'en est qu'à ses débuts opérationnels.

Relis tout attentivement, quand tu auras le temps : je montre par ces quelques extraits que ce qu'on essaie de nous faire mettre sous les termes thérapie génique, c'est les cultures végétales OGM, alors que les techniques de thérapie génique présentées là ne font aucunement appel à ces procédés : on veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes !

Si la thérapie génique, c'est de manipuler directement certaines gênes du patient, pour tenter une "opération de dernière chance", donc, lui sauver la vie sans mettre en danger ni impliquer autrui, c'est un sujet qui sort du cadre de ce débat. On n'a pas affaire aux plantes OGM.

Je n'ai pas lu plus avant sur le site de l'Inra, mais il y a sûrement des tas de choses intéressantes à y découvrir.
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Mélodie

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Géo : France

Ven 03 Nov, 2006 14:40

Pieral, Athanor1 est comme ses réponses le prouvent quelqu'un d'aucun discernement d'aucune mesure et qui effectivement pense quand certains articles vont dans son sens que c'est la VERITE malheureusement rien n'est aussi simple.
Et quand on relève de telle phrase "Je ne suis pas neutre au sujet desOGM, parce que je suis tout à fait persuadée que... c'est une cochonnerie inutile." quelle argument.
Moi je suis pas neutre au sujet des ordinateurs, parce que je suis tout à fait persuadé que......c'est une cochonnerie inutile. :wink: :wink: :wink:
peace

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Ven 03 Nov, 2006 15:03

peace a écrit:Et quand on relève de telle phrase "Je ne suis pas neutre au sujet desOGM, parce que je suis tout à fait persuadée que... c'est une cochonnerie inutile." quel[s]le[/s] argument.
As-tu déjà oublié les 9 pages précédant ce post où tu as relevé le message ?
Attentyon, ponaytte maychante !
Téthis

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Géo : De passage chez les cathares

Ven 03 Nov, 2006 15:17

Téthis ce n'est pas de ma faute si les arguments se tarissant je suis obligé de relever des propos réchauffés.
Je te préfère en doux poète http://users.hol.gr/~barbanis/cavafy/walls.html qu'en polémiste par intermittence. :wink: :wink: :wink:
peace

Messages : 155

Ven 03 Nov, 2006 16:26

Athanor1 a écrit:Le désherbage mécanique est une réponse, si la nature donne une autre réponse, il faut changer (au moins temporairement) de discours à son égard : parfois il vaut mieux laisser en friche quelques années pour que les plantes sauvages qui s'obstinent à envahir le sol puissent remplir leur mission de nettoyage (nettoyage des résidus laissés par les cultures) et de rééquilibrage (rééquilibrage par leur apport de nutriments et matières organiques).


Oui, c'est *une* réponse parmi d'autres, ce n'est pas la peine ni de l'ériger en vérité absolue, ni de l'abandonner. Il n'y a pas de "solution miracle", il n'y a que des solutions adaptées. Diverses méthodes de gestion des sols et des adventices peuvent parfaitement coexister.

Et sinon, ce n'est pas la nature qui nous donnera une réponse, puisqu'il n'y a rien de moins naturel qu'un champ, tout bio qu'il soit, ou même qu'un potager. Mais bon là c'est plutôt un débat "doit-on retourner à la cueillette et à la chasse?" qui risque de se poser :wink:

Athanor1 a écrit:C'est le cas d'une "mauvaise herbe" très coriace, dont j'oublie régulièrement le nom : elle est très haute, et fait des panicules de graines. Elle est considérée comme une catastrophe, mais je connais des agriculteurs qui l'ont laissée tranquille et qui l'ont vu disparaître spontanément après deux ou trois ans.


La matricaire peut-être?

Athanor1 a écrit:Notes : les méthodes qui prévalaient il y a deux ou trois génération utilisaient des modes de rotation très longs, 5 à 6 ans pour chaque parcelle, alors qu'on veut maintenant aller beaucoup plus vite ; les parcelles laissées en friche sont primées au titre de friches, mais doivent être broyées, ce qui (selon les observations que j'en ai faites sur le terrain) est un non-sens pour l'équilibre faune-flore : il n'a pas le temps de se réaliser ; les parcelles primées en friches peuvent être l'objet de cultures, telles le colza industriel (horreur! plus de rééquilibrage du tout).


Ta dernière affirmation est fausse : on a pas le droit de récolter les jachères, ni même de les faucher pour les utiliser comme fourrage (sauf cas de sècheresse exceptionnels sur arrêté préfectoral). Par contre on les broie ou on enfouuit les résidus afin de constituer un apport en matière organique. Quant au "colza industriel", c'est une assertion qui ne veut pas dire grand chose.

Athanor1 a écrit:Relis tout attentivement, quand tu auras le temps : je montre par ces quelques extraits que ce qu'on essaie de nous faire mettre sous les termes thérapie génique, c'est les cultures végétales OGM, alors que les techniques de thérapie génique présentées là ne font aucunement appel à ces procédés : on veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes !


Le temps se fait rare malheureusement :wink:
Les thérapie géniques utilisent le même principe de transgénèse. Mais pas le même vecteur, et surtout pas la même cible. Et effectivement, la thérapie génique ne passe pas par les plantes génétiquement modifiées. Cependant, la transgénèse peut être un moyen de faire produire des protéines comme l'insuline à des bactéries GM, ou dans des fruits ou légumes (les fameux alicaments).

Athanor1 a écrit:Si la thérapie génique, c'est de manipuler directement certaines gênes du patient, pour tenter une "opération de dernière chance", donc, lui sauver la vie sans mettre en danger ni impliquer autrui, c'est un sujet qui sort du cadre de ce débat. On n'a pas affaire aux plantes OGM.


Absolument. Ceci dit, ce n'est pas "manipuler certains gènes", mais plutôt insérer dans le génome du patient un gène manquant ou défectueux.

Athanor1 a écrit:Je n'ai pas lu plus avant sur le site de l'Inra, mais il y a sûrement des tas de choses intéressantes à y découvrir.


J'en suis persuadé.
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pieral

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Géo : toulouse

Ven 03 Nov, 2006 17:09

pieral a écrit:
Athanor1 a écrit:Le désherbage mécanique est une réponse, si la nature donne une autre réponse, il faut changer (au moins temporairement) de discours à son égard : parfois il vaut mieux laisser en friche quelques années pour que les plantes sauvages qui s'obstinent à envahir le sol puissent remplir leur mission de nettoyage (nettoyage des résidus laissés par les cultures) et de rééquilibrage (rééquilibrage par leur apport de nutriments et matières organiques).


Oui, c'est *une* réponse parmi d'autres, ce n'est pas la peine ni de l'ériger en vérité absolue, ni de l'abandonner. Il n'y a pas de "solution miracle", il n'y a que des solutions adaptées. Diverses méthodes de gestion des sols et des adventices peuvent parfaitement coexister.

Oui.

Et sinon, ce n'est pas la nature qui nous donnera une réponse, puisqu'il n'y a rien de moins naturel qu'un champ, tout bio qu'il soit, ou même qu'un potager. Mais bon là c'est plutôt un débat "doit-on retourner à la cueillette et à la chasse?" qui risque de se poser :wink:

Tout à fait exact, et l'époque des chasseur cueilleurs est majoritairement finie. Ce n'est pas une raison pour employer des méthodes qui passent la barrière du génôme.

Athanor1 a écrit:C'est le cas d'une "mauvaise herbe" très coriace, dont j'oublie régulièrement le nom : elle est très haute, et fait des panicules de graines. Elle est considérée comme une catastrophe, mais je connais des agriculteurs qui l'ont laissée tranquille et qui l'ont vu disparaître spontanément après deux ou trois ans.



La matricaire peut-être?

Non, le rumex !
Et il y a aussi une autre coriace dans les jardins très compactés, type argileux et acides, c'est la renoncule, nommée aussi bouton d'or. Là, j'ai eu mis de la chaux (agricole magnésienne en petite quantité), et ôté à la main, à cause des racines traçantes. Ça permet de modifier petit à petit le milieu pour le rendre défavorable à cette plante (dont les racines envahissent et étouffent tout).


Athanor1 a écrit:Notes : les méthodes qui prévalaient il y a deux ou trois génération utilisaient des modes de rotation très longs, 5 à 6 ans pour chaque parcelle, alors qu'on veut maintenant aller beaucoup plus vite ; les parcelles laissées en friche sont primées au titre de friches, mais doivent être broyées, ce qui (selon les observations que j'en ai faites sur le terrain) est un non-sens pour l'équilibre faune-flore : il n'a pas le temps de se réaliser ; les parcelles primées en friches peuvent être l'objet de cultures, telles le colza industriel (horreur! plus de rééquilibrage du tout).


Ta dernière affirmation est fausse : on a pas le droit de récolter les jachères, ni même de les faucher pour les utiliser comme fourrage (sauf cas de sècheresse exceptionnels sur arrêté préfectoral). Par contre on les broie ou on enfouuit les résidus afin de constituer un apport en matière organique. Quant au "colza industriel", c'est une assertion qui ne veut pas dire grand chose.

Tu es sûr ? Pas d'exception dans certaines régions à certaines époques ? J'ai pourtant entendu parler de ça, par des agriculteurs... (me demande...)

Pour ce qui est du fourrage, non, je parlais de broyage, tout comme tu le précise. Et je parlais aussi d'autorisations de certaines cultures industrielles de colza, ce qui n'a pas manqué de me choquer quand j'en avais entendu parler la première fois.
Le web, il ramène quoi à ce sujet ?
http://www.fdsea80.fr/actualites/actu_s ... ticle=4700
Néanmoins, les livraisons des productions industrielles (ex : colza en jachère industrielle)


Hum ! il y en a à visiter... :/

Athanor1 a écrit:Relis tout attentivement, quand tu auras le temps : je montre par ces quelques extraits que ce qu'on essaie de nous faire mettre sous les termes thérapie génique, c'est les cultures végétales OGM, alors que les techniques de thérapie génique présentées là ne font aucunement appel à ces procédés : on veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes !


Le temps se fait rare malheureusement :wink:
Les thérapie géniques utilisent le même principe de transgénèse. Mais pas le même vecteur, et surtout pas la même cible. Et effectivement, la thérapie génique ne passe pas par les plantes génétiquement modifiées. Cependant, la transgénèse peut être un moyen de faire produire des protéines comme l'insuline à des bactéries GM, ou dans des fruits ou légumes (les fameux alicaments).

Les alicaments sont aussi des aliments qui pris indépendamment du repas, ont des vertus reconstituantes notables. Donc, on peut parler d'alicaments sans évoquer la transgénèse, qui ne devrait pas sortir d'un champ de recherches totalement confiné, et non pas expérimenté en plein air comme ça l'est. :(

Athanor1 a écrit:Si la thérapie génique, c'est de manipuler directement certaines gênes du patient, pour tenter une "opération de dernière chance", donc, lui sauver la vie sans mettre en danger ni impliquer autrui, c'est un sujet qui sort du cadre de ce débat. On n'a pas affaire aux plantes OGM.


Absolument. Ceci dit, ce n'est pas "manipuler certains gènes", mais plutôt insérer dans le génome du patient un gène manquant ou défectueux.

Oui, comme on peut le lire dans le texte de l'Inra que j'ai cité et où je n'ai trouvé aucune assertion relative à l'emploi des végétaux OGM. (J'insiste lourdement)

Athanor1 a écrit:Je n'ai pas lu plus avant sur le site de l'Inra, mais il y a sûrement des tas de choses intéressantes à y découvrir.


J'en suis persuadé.


Il y a aussi le site de la mission agrobiosciences, qui présente des débats sur les sujets sensibles tels que celui-ci.
http://www.agrobiosciences.org/article. ... =Genetique
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Mélodie

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Ven 03 Nov, 2006 17:17

Athanor,
je n'aurai le temps de te répondre que lundi

Note pour le week end : le rumex acetosa est il me semble de l'oseille sauvage, et c'est délicieux quand c'est jeune! :wink:
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pieral

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Ven 03 Nov, 2006 17:35

Athanor 1 permets moi encore une fois de corriger une petite erreur à propos des alicaments où tu écris :" Les alicaments sont aussi des aliments qui pris indépendamment du repas, ont des vertus reconstituantes notables."

En voici donc la définition http://fr.wikipedia.org/wiki/Alicament
De plus des produits crées par des groupes agro alimentaires donc rien de bio en suivant ton raisonnement il faut s'en méfier n'est il pas vrai et où est - il écrit qu'il faut les prendre en dehors des repas pour en obtenir une vertu reconstituante??????????
peace

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