(en effet, le titre est tronqué au bon endroit

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VirginMega et FnacMusic partent en guerre contre la musique verrouillée
Par Philippe Richard, 01net.
Aujourd"hui, le téléchargement légal et payant de musique sur les principaux sites français ne se fait pas sans DRM (Digital Rights Management). Ces dispositifs numériques de protection ne permettent pas à l"acheteur de manier librement le fichier musical obtenu : il n"est pas lisible sur tout baladeur ou avec tout logiciel d"écoute sur PC. Un titre acheté sur iTunes ne peut-être lu que sur un iPod, par exemple. Ce type de verrouillage est aujourd"hui montré du doigt par deux plates-formes françaises, VirginMega et FnacMusic. Elles commencent à proposer des titres sans DRM (1). Leur but : ouvrir le débat avec les majors sur ces systèmes considérés comme un obstacle pour la distribution légale. Et en conflit avec l"interopérabilité inscrite dans la récente loi sur les droits d"auteur (DADVSI).
Depuis le 19 octobre, la Fnac propose donc en téléchargement payant (0,99 euro) deux chansons du jeune artiste Aaron non cadenassées. VirginMega propose à son tour depuis ce jour, 20 octobre, une chanson sans DRM, Welcome home d"Henry Padovani (au même prix). Ces trois titres peuvent être lus sur tous les baladeurs, y compris ceux d’Apple, et avec tous les lecteurs pour PC.
VirginMega et FnacMusic – respectivement deuxième (29 %) et troisième (19 %) du marché français, selon GfK, derrière iTunes (39 %) – n"envisagent pas d"en rester là. Les deux sites entendent disposer d"une offre sans DRM plus large très rapidement. « Nos deux titres sont une première étape, car nous allons proposer d’autres chansons dans les prochaines semaines afin de compléter ce catalogue de MP3 sans DRM, encodés à 256 kbits contre 192 kbits pour les autres titres sur Fnacmusic. Nous avons des contacts sérieux avec les labels indépendants », indique Frank Leprou, directeur général de Fnac.com.
Le modèle eMusic
Pour VirginMega, les DRM sont un frein énorme au développement du marché de la musique en ligne et ne permettent pas d’endiguer le piratage. Le secteur connaît d’ailleurs les premiers signes d’essoufflement. Selon la Fédération internationale de l"industrie phonographique (Ifpi), les ventes mondiales ont baissé de 4 % sur un an entre le premier semestre 2005 et 2006. Et les projets de sites de téléchargement légal gratuit (chez Universal, selon le Financial Times) ne risque pas d’améliorer à terme la situation des plates-formes payantes.
Le site de Virgin veut « ouvrir un débat, selon Laurent Fiscal, directeur marketing produits de Virgin Megastore. Au moment où l’on voit des industriels de l’informatique aller de plus en plus vers des systèmes fermés et incompatibles, ainsi que des éditeurs et des ayants droit réfléchir à des modèles gratuits, nous pensons qu’il est temps de discuter du téléchargement légal et des DRM. Il faut réfléchir à d’autres modèles alternatifs. Des tabous commencent à tomber puisqu’Universal a un projet de clé USB avec des chansons sans DRM. »
Pour l’instant, les majors ne se prononcent pas sur ces deux initiatives. Officiellement, elles restent très attachées aux DRM et aux modèles payants. De son côté, la Sacem, société de gestion des droits d"auteur, défend « la nécessité de l"interopérabilité tout en rappelant qu"afin d"assurer la juste rémunération des auteurs, elle a prévu dans ses contrats que les plates-formes devaient prendre des mesures techniques reconnues comme fiables par l"industrie pour empêcher le piratage », indique une porte-parole. Pragmatique, la Sacem n"exclut pas « que sa position puisse changer en fonction des évolutions techniques ».
La distribution de musique sans protection est la marque de fabrique d"eMusic, créé en 1998. Son catalogue (environ 1,7 million de titres) est fourni par 950 labels indépendants. Ce site est devenu la deuxième plate-forme américaine derrière iTunes avec 11 % de part de marché, selon le cabinet américain NPD Group. Le site revendique aussi le deuxième rang en Europe, après seulement deux mois de présence sur le Vieux Continent. Il est, depuis cet été, accessible aux internautes français. « eMusic est l’une de nos inspirations. Nous prônons le même modèle qu’eux », reconnaît Julien Ulrich, directeur de VirginMega.fr.
(1) VirginMega et FnacMusic utilisent le système DRM de Microsoft. Un acheteur qui se procure auprès de ces plates-formes un titre avec DRM doit donc s"assurer que son baladeur sera capable de lire un format protégé de la sorte.
On ne me fera pas croire que les manifs framasoftiennes n'ont pas influencé ces décisions

En passant, si on pouvait faire mieux connaitre une bonne alternative à la Sacem (http://www.aimsalibre.com/), ce serait 'achement bien.
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