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Page 12 sur 14Précédent 1 ... 9, 10, 11, 12, 13, 14 SuivantDADVSI : La réponse du conseil constitutionnel jeudi

Le Libre soulève de nombreuses questions, notamment sur la vente liée, les verrous numériques, les libertés numériques.., Parlons-en avec écoute et respect de l'autre.

Dim 30 Juil, 2006 17:01

RilaX a écrit:D'un autre coté, les frais de justice pour se defendre dans le cas ou une major attaque sont, a ce que j'ai cru comprendre, non négligeables.

Et les majors le savent depuis belle lurette deja et en usent, voir en abusent. Souvent la menace d'un proces suffit a faire peur au "contrevenant", meme s'il est dans son bon droit (qui aujourd'hui est flou, le droit).

Je resterai donc plutot mitigé rapport au coté favorable pour les internautes de la loi.


Et pourtant ... Une amende ne peut pas se contester (ou très difficilement) à ce que je sache.

Je suis d'accord que les Majors et les sociétes de gestion de droit vont essayer d'utiliser la même technique que celle qui est pratiquée par le RIAA au USA, cela s'appelle de l'intimidation ...
Saint-Chinian, parti

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Lun 31 Juil, 2006 10:13

Roux

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Lun 31 Juil, 2006 10:34

Pour ceux qui veulent se renseigner sur le pourquoi des articles invalidés par le CC, et les conséquences civiles et pénales de la loi DADVSI, je leur conseille de prendre connaissance de cette analyse complète et détaillée, ici sur le site de juriscom.net :

Hyperdossier sur le droit d'auteur et les droits voisins dans la société de l'information

Bonne lecture à tous !
Saint-Chinian, parti

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Mar 01 Août, 2006 11:45

A lire le communiqué de l'UFC-Que Choisir :

Communiqué de l'UFC-Que Choisir sur la loi sur le téléchargement (droit d'auteur)

L’UFC-Que Choisir s’inquiète des conséquences de la décision du Conseil constitutionnel qui a censuré les dispositions du texte les moins défavorables aux consommateurs, ce qui aboutit à renforcer la logique inadmissible du « tout répressif » du projet de loi.

D’une part, du fait de l’incohérence du texte, le Conseil a du censurer l’article 24 du projet de loi et ainsi balayer la fausse promesse du Ministre de la Culture de ne pas jeter en prison les auteurs de téléchargements de fichiers sur les réseaux P2P. Pour rappel, cet article prévoyait une amende de 38 € en cas de téléchargement illicite. La sanction encourue est donc désormais celle de droit commun, à savoir 3 années d'emprisonnement, assorties de 300.000 € d'amende.

D’autre part, le peu d'interopérabilité permise par la loi, c’est à dire la possibilité pour le consommateur de pouvoir lire une œuvre sur le support de son choix, a été encore rognée. En effet, les articles 22 et 23, qui exonéraient de sanctions ceux qui contourneraient les protections électroniques des fichiers (DRM), pour pouvoir les lire sur tous les supports, n'ont pas été validés en raison de l’imprécision de la notion « d’interopérabilité ».

La décision du Conseil a quand même pointé les manquements gouvernementaux. Relevant l’irrégularité du retrait par le gouvernement du seul article 1er qui consacrait la licence globale avant sa réintroduction en catastrophe, le Conseil a mis en évidence la véritable farce que le gouvernement a jouée devant les députés. En outre, les sages n’ont pas manqué de relever dans leur décision le caractère inintelligible et discriminatoire de nombreuses dispositions, plus particulièrement les dispositions chères au Ministre de la Culture, qu’il a censurées.

Après la décision du Conseil, la France va-t-elle se singulariser comme étant l’un des Etats européens les plus répressifs ? Il est temps d’arrêter de s’arc-bouter sur des interdits illusoires et des sanctions stériles.

L’UFC-Que Choisir, membre de l’Alliance Public-Artistes, demande au Président de la République de renvoyer les dispositions déclarées contraires à la Constitution au Parlement. Puisque la Conseil a fondé sa décision sur le caractère trop flou de nombreuses notions, il importe qu’un débat soit rouvert, sur des bases contradictoires et sereines, et d’accompagner l’essor des nouvelles technologies en le régulant afin de préserver les intérêts des artistes tout en respectant ceux du public.

Saint-Chinian, parti

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Mer 02 Août, 2006 09:22

http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=5007



Téléchargement
"On risque le chaos judiciaire"

Propos recueillis par Eric Lecluyse

Peer-to-peer, interopérabilité, copie privée: vidée de sa substance par le Conseil constitutionnel, la loi sur le droit d'auteur et les droits voisins (DADVsI), qui devrait être rapidement promulguée, n'a plus de sens, déplore Lionel Thoumyre, coordinateur du collectif l'Alliance public-artistes, qui regroupe plus de 15 organismes, dont des sociétés d'artistes interprètes (Spedidam, Adami, etc.) et des associations de consommateurs (CLCV et UFC Que-Choisir)


Le Conseil constitutionnel a supprimé la notion de riposte graduée pour les internautes contrevenants, chère au ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres, qui prévoyait notamment des amendes jusqu'à 150 euros pour ceux qui téléchargent illégalement des oeuvres sur les réseaux peer-to-peer. Est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle?

En fait, cette disposition, présentée comme la pierre angulaire du projet de loi par le gouvernement, était inapplicable, tout simplement parce qu'elle suppose qu'on surveille l'ensemble du réseau. Et c'est heureusement interdit - la Cnil a récemment censuré un projet de ce genre proposé par la Sacem. En plus, cette disposition était injuste: l'amende risquant de s'appliquer à chaque oeuvre téléchargée - c'est ce que laissait entrevoir le texte - les internautes auraient finalement été plus sévèrement punis que ceux qui comparaissent aujourd'hui devant les tribunaux. A ce jour, ces derniers n'ont presque jamais puni les personnes qui téléchargeaient pour un usage privé, sinon à des peines mineures (voir la liste de juriscom.net ). Pour mise à disposition des oeuvres, la peine maximale prononcée n'a atteint "que" 3000 euros d'amende.

En l'état actuel de la jurisprudence, c'est donc plutôt une bonne nouvelle pour les contrevenants, même s'ils risquent gros en théorie - trois ans de prison et 300 000 euros d'amende. Mais personne n'est content de ce système, et ce n'est certainement pas comme cela qu'on va réglementer le téléchargement. D'ailleurs, même après l'intervention du Conseil constitutionnel, je ne sais toujours pas ce qu'est le "téléchargement illicite". Ce n'est pas expliqué, un comble...

Le texte final tire aussi un trait sur l'interopérabilité et la copie privée...

Effectivement, l'interopérabilité [la possibilité de lire une œuvre sur l'appareil de son choix - NDLR] pourra toujours être demandée par certains acteurs à une Autorité qui doit être créée. Mais elle sera soumise à une "indemnisation". On peut imaginer qu'Apple et les autres vont demander une contrepartie telle qu'ils décourageront toute tentative d'ouvrir leur système aux concurrents. De même, pour la copie privée, s'il existe une mesure technique de protection [une mesure anti-piratage] de l'oeuvre, la copie privée pourra être limitée à un exemplaire, voire à zéro!

Quel est votre sentiment à propos de cette loi ?

C'est le texte dans son ensemble qui est aujourd'hui discrédité. La loi devrait être promulguée dans 15 jours, et après d'innombrables discussions à l'Assemblée et au Sénat et l'intervention des Sages, on n'a pas avancé d'un iota! La France s'est finalement dotée d'une législation parmi les plus répressives, qui a perdu toute cohérence. Dans un premier temps, je vois mal les tribunaux punir sévèrement les personnes qui se contentent de télécharger des fichiers. Mais demain, ce délit pourrait passer sous le coup de la contrefaçon, et ce serait inacceptable. Si on se met à poursuivre les internautes, on va au chaos judiciaire !
Saint-Chinian, parti

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Mer 02 Août, 2006 10:37

Et toujours rien au journal officiel...
mmu_man

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Mer 02 Août, 2006 10:40

alexnoe

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Mer 02 Août, 2006 15:56

une autre interpretation sur la reponse du conseil constitutionnel :

http://etmaintenant.over-blog.com/article-3394996.html


Le marathon législatif qu'a représenté la loi sur les "droits d'auteur et droits voisins dans la société de l'information" (DADVSI) a donc pris fin avec la décision du conseil constitutionnel saisi par l'opposition et 2 UDF dont François Bayrou. Certains d'entre vous m'ont déjà reproché d'offrir une couverture trop importante à cette question technique et marginale, mais je pense au contraire qu'elle pose une question centrale : comment adapter la législation à l'évolution technologique ? Car c'est un fait, la technique va plus vite que la loi, et produit régulièrement des vides juridiques que le politique doit combler. Il a alors le choix entre deux options : la première que je défends, est de considérer que le droit doit offrir une protection légale à l'évolution des usages et comportements (ce qu'on l'on appelle parfois "le progrès"), quitte à l'encadrer ou à créer des contreparties. C'est ainsi que l'on légalise la contraception, ou que l'on crée un code de la route. La seconde est de considérer que ces évolutions sont contraires à nos principes et qu'il faut donc les empêcher, quitte à mettre des millions de citoyens dans l'illégalité. C'est sur la loi DADVSI la position du gouvernement, soutenue et durcie hier par le conseil constitutionnel...

Alerté du risque de criminalisation de l'ensemble de la jeunesse par des députés de sa propre majorité (notamment Christine Boutin), le ministre de la culture avait revu sa copie pour axer l'essentiel de sa communication sur un dispositif de "sanction graduée" à vocation éducative. Un internaute mettant à disposition, sans but lucratif, des fichiers protégés sur des réseaux P2P était d'abord informé de la nature du délit, puis écopait d'une contravention (38 euros), avant d'être attaqué en justice s'il persistait. Le conseil constitutionnel a censuré ce dispositif au motif de l'égalité devant la loi : un même délit doit être également puni quel que soit la façon dont il est commis. On en revient donc au cadre général de sanction du délit de contrefaçon : c'est 300 000 euros et 3 ans de prison pour tout échange de fichier... Cela nous replace donc dans la situation préexistante, avec une faible probabilité de poursuites qui n'empêchera pas le piratage, et un ciblage aléatoire "pour l'exemple" qui expose à des peines sans commune mesure avec le préjudice subi : celui qui se fait prendre paie pour les autres.

Bien sûr, on peut toujours dire que ceux qui téléchargent le font en connaissance de cause. Mais il y a plus grave, puisque le conseil a également censuré les dispositions protégeant les droits des consommateurs. Ainsi en est-il de "l'interopérabilité" : dans le texte voté au parlement, un consommateur ayant acquis légalement une oeuvre devait pouvoir y accéder avec le matériel de son choix, et était par conséquent autorisé à contourner les protections techniques empêchant l'exercice de ce droit. la notion "d'nteropérabilité" étant trop floue et insuffisamment définie, le conseil a estimé qu'elle se prétait à des divergences d'interprétation et donc à l'arbitraire... Mais autant l'argument est recevable dès lors qu'il s'agit de protéger un justiciable d'une obligation ou d'une interdiction qui lui serait faite, autant je tombe des nues s'agissant d'un droit. dans mon imaginaire, en démocratie, le citoyen avait tous les droits saufs ceux qui lui étaient expressément refusés... Le conseil estime au contraire qu'on ne doit avoir aucun droit sauf ceux que l'on nous donne... Et encore, de facon assez précise pour ne pas prendre le risque d'innocenter un coupable. Cette décision valide donc les pratiques (qui sont elles pour le coup contraires au droit de la concurrence) obligeant le le propriétaire d'un baladeur numérique à acheter tous ses titres sur le site de la même marque, et à en acheter un autre s'il veut lire le même album sur son PC... Alors bien sûr, puisque c'est illégal, on peut toujours attaquer la marque pour vente liée ou abus de position dominante... Mais ca fait cher le disque en avocat...

Dans la même logique, le conseil émet de sérieuses "réserves d'interprétation" concernant le droit à la copie privée. Créé en 1985 avec la généralisation du magnétoscope, ce droit vous permet de copier des oeuvres légalement acquises pour votre usage personnel, en contrepartie d'une taxe acquittée sur les supports vierges servant à cette copie (K7, DVD, disque dur, telephone portable, baladeur numerique...). S'il ne remet pas en cause les dispositions relatives à ce droit, le conseil précise qu'elles "devront être entendues comme n'interdisant pas aux auteurs ou aux titulaires de droits voisins de recourir à des mesures techniques de protection limitant le bénéfice de l'exception à une copie unique, voire faisant obstacle à toute copie". Nous avons donc toujours le devoir de payer une redevance (dont le montant a par ailleurs doublé le mois dernier), pour une pratique que l'industrie culturelle a désormais le droit de nous interdire... Le conseil s'appuie ici sur le texte de la directive européenne, précisant que "Les États membres prévoient pour les auteurs le droit exclusif d'autoriser ou d'interdire toute communication au public de leurs oeuvres". C'est d'autant plus amusant que - souvenons-nous - le même conseil constitutionnel avait rejeté le recours contre le CPE, contraire à la charte sociale européenne, au motif que "selon une jurisprudence constante, il ne lui appartient pas (...) de vérifier sa compatibilité avec les engagements internationaux et les obligations communautaires de la France." Heureux gouvernement qui voit une jurisprudence constante évoluer au gré de ses intérêts.

Mais c'est avec l'article 21 que l'on touche le fond... Sanctionnant l'édition et la diffusion de logiels d'échanges "manifestement destinés à mettre à disposition du public des oeuvres protégées", il avait soulevé l'émoi légitime d'une communauté informatique rappelant que tout logiciel (P2P, mails, forums, chats, blogs, FTP, serveurs Internet...) était manifestement destiné à l'échange d'informations, et que criminaliser leur édition (et non leurs usages illicites un peu comme si l'on interdiait de fabriquer des voitures au motif que certains conducteurs pourraient griller des feux rouges et renverser des passants) revenait à interdire purement et simplement Internet en France. Cette vive émotion avait donc permis d'ajouter dans cet article un alinea excluant des sanctions les logiciels destinés à échanger des objets "non soumis à rémunération du droit d'auteur"... que le conseil constitutionnel a censuré ! Selon la même argumentation que précédemment, il fait donc valoir que tout auteur même non rémunéré (moi par exemple) doit pouvoir faire interdire la communication de ses oeuvres au public. Je pourrai donc attaquer Microsoft et Google en prétextant que ni Outlook, ni MSN Messenger, ni Blogger ne me permettent d'interdire les copier-coller de mes brillants articles... Certes, mes chances de succès seraient nulles car je ne pourrai pas prouver que ces logiciels sont "manifestement destinés" à piller mes droits moraux ; mais on voit bien le danger et la difficulté à déterminer une intention potentiellement délictuelle. Les espaces dédiés sur le net à la publication de textes, de photos, de musique ou de videos, fussent-ils personnels, ne risquent-ils pas de s'autocensurer pour ne pas courir le risque d'une lourde condamnation ? les grands groupes intéressés financièrement aux échanges culturels ne seront-ils pas tentés de faire interdire toute concurrence qui ne le serait pas ?

D'un cadre répressif inadapté donc inappliquable, on passe donc à un cadre encore plus répressif et inadapté, donc encore moins appliquable ; la seule évolution concrète étant la légalisation de verrous empêchant la libre utilisation de biens légalement acquis, soutenant une vision dépassée, privatisée et unidirectionnelle, de la communication. Mais inutile d'attendre du Président qu'il demande un réexamen de la loi : comme pour le CPE, le ministre de la culture a d'ores et déjà annoncé qu'il ne la ferait pas appliquer, en demandant au ministère de la justice de ne pas poursuivre les "téléchargeurs"... Avec en prime une belle vision de la justice : ce sont selon lui les socialistes qui, en saisissant le conseil constitutionnel, sont responsables du durcissement de la loi. Un peu comme si un cambrioleur expliquait devant le tribunal que si la victime n'avait pas porté plainte, son délit n'aurait jamais été condamné...


orienté politiquement quand meme. Mais les imterpretations restent interessantes.
Bourgpat

Messages : 392

Mer 02 Août, 2006 16:39

"ce sont selon lui [RDDV] les socialistes qui, en saisissant le conseil constitutionnel, sont responsables du durcissement de la loi. Un peu comme si un cambrioleur expliquait devant le tribunal que si la victime n'avait pas porté plainte, son délit n'aurait jamais été condamné..." : Tout à fait, on ne pouvait pas mieux l'expliquer...
gutenberg

Messages : 411

Mer 02 Août, 2006 22:21

DADVSI : le PS promet un nouveau texte de loi



DADVSI : le PS promet un nouveau texte de loi

Publiée par Alex le Mercredi 2 Août 2006
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Entériné jeudi dernier par le Conseil constitutionnel, à quelques pas seulement de sa promulgation par le président de la République puis de son inscription au Journal officiel, préambule à son entrée en vigueur, le texte de la loi DADVSI est loin d'avoir fini de faire parler de lui. A l'image des premières réactions publiées au lendemain de la ratification du texte par le Conseil, les nombreux commentaires relevés ici et là sur Internet sont peu amènes à l'égard de ce texte que certains jugent amputé de ses seuls points positifs. Le ministre de la Culture a d'ailleurs récemment jugé bon d'envoyer une lettre ouverte aux internautes, reproduite dans nos colonnes, pour expliciter son point de vue et tenter de dédramatiser la situation.

Le parti socialiste, opposé aux positions du gouvernement sur de nombreux points sensibles depuis le début des débats, vient de publier un communiqué dans lequel il réaffirme son opposition au texte de loi tel qu'il a été voté. Mieux, il s'engage à élaborer un nouveau texte de loi après un large débat public et une concertation générale si le résultat des élections présidentielles de 2007 le lui permet.

« Le Parti socialiste prend l'engagement, s'il revient aux responsabilités à l'issue des élections présidentielles et législatives de 2007, de mettre en chantier un nouveau texte de loi destiné à adapter le droit d'auteur à l'ère numérique, et élaboré après un large débat public ainsi qu'à la suite d'une concertation très approfondie avec l'ensemble des parties concernées : créateurs , consommateurs, industriels, fournisseurs d'accès... » , explique le communiqué, signé par Anne Hidalgo, secrétaire national à la Culture et aux medias.

Cette dernière estime que le gouvernement enregistre « un nouveau fiasco » avec ce texte, et que la décision du Conseil constitutionnel ce que le PS dénonçait, à savoir un « projet gouvernemental, improvisé et mal conçu » , ne trouvant pas de juste équilibre « entre l'indispensable préservation des droits des créateurs, droit moral comme droit à rémunération, et la liberté de choix du public et des internautes » . Rappelons que ce sont principalement les membres du PS qui ont déposé le recours conduisant le texte du DAVDSI devant le Conseil constitutionnel.

Le PS appelle donc à la reconstruction d'une véritable politique culturelle qui « ouvre de nouveaux champs à la création artistique et à sa diffusion, garantisse la diversité culturelle, et lutte contre l'uniformisation de produits culturels formatés pour leur consommation mondiale » . A quelques mois du lancement officiel des hostilités liées à la course à la présidentielle, la loi sur le droit d'auteur constitue un cheval de bataille cher aux internautes que le PS ne pouvait manquer d'enfourcher.
©clubic.com

Saint-Chinian, parti

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