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Lun 10 Juil, 2006 11:54

Le dispositif antipiratage de Microsoft attaqué en justice



Le dispositif antipiratage de Microsoft attaqué en justice

Par La rédaction
ZDNet France
Mardi 04 Jul 2006

Le très controversé programme antipiratage de Microsoft, baptisé Windows Genuine Advantage (WGA), fait l'objet d'une procédure en justice aux États-Unis. Une action collective (class action) a été engagée le 26 juin à l'encontre de l'éditeur devant une cour fédérale de Seattle (État de Washington).

Principal axe d'attaque: démontrer que WGA peut être assimilé à un spyware (espion logiciel) pour qu'il soit déclaré illégal; l'État de Washington ayant interdit ces logiciels parasites.

Le programme contacte en effet périodiquement les serveurs Microsoft pour transmettre des informations à l'insu de l'utilisateur, une opération que les plaignants tenteront d'assimiler au comportement d'un logiciel espion.

L'action est dirigée par Scott Kamber, qui avait déjà traîné en justice Sony BMG pour son système DRM qu'il a réussi à faire passer pour un rootkit. Il réclame que Microsoft efface toutes les données collectées par WGA et verse des dommages et intérêts aux clients.



Voir également ici :

http://www.vnunet.fr/actualite/securite ... 0060704009


Microsoft assigné à cause de son programme antipiratage

Selon un particulier vivant aux Etats-Unis, la manière d'exploiter Windows Genuine Advantage viole la législation antispyware.
Tom Sanders (VNUnet.com), VNUnet.fr 04.07.2006

Un client a intenté un procès contre Microsoft au motif d'une exploitation illicite de son système anti-piratage Windows Genuine Advantage (WGA).

Déposée la semaine dernière devant le tribunal de Seattle, la plainte concerne une violation de la législation antispyware, ainsi que des clauses de droit à la consommation en vigueur dans les états de Californie et de Washington. Le plaignant exige des dommages et intérêts d'un montant indéterminé et demande à obtenir le statut de "class action" ou d'action collective.

Le programme WGA collecte des informations sur la configuration d'un système, en particulier la marque et le modèle, les paramètres régionaux, les clés d'identification produit, l'identifiant unique global (GUID), le nom et le numéro de révision du Bios, ainsi que le numéro de série du disque dur. Cet outil communique régulièrement avec les serveurs Microsoft dans le but de vérifier que le logiciel téléchargé a été obtenu en toute légalité.

Selon l'accusation, Microsoft aurait trompé le consommateur sur la vocation réelle de l'outil en l'accolant à toute une série de mises à jour de sécurité.

"Avec les mises à jour de Windows Automatic Update, le programme WGA 2006 Verification est automatiquement installé, sans en avertir l'utilisateur au préalable ni sans obtenir son approbation. Même si l'utilisateur choisit les paramètres d'installation personnalisée pour contrôler lui-même les nouveaux programmes téléchargés", peut-on lire dans le dossier d'acusation du plaignant.

Le 24 avril, Microsoft avait procédé à une révision de son outil en la présentant comme une "mise à jour hautement prioritaire". Cette réactualisation avait été fournie parmi un certain nombre d'autres mises à jour de sécurité. La version en update permettait d'envoyer des avertissements aux utilisateurs de copies piratées de Windows, en contactant les serveurs Microsoft tous les jours ou à chaque démarrage système.

Cette fréquence de contrôle a été mal perçue par les consommateurs qui n'ont vu en WGA qu'un outil spyware. Microsoft a tout d'abord ramené la fréquence de contrôle à 14 jours. Mais la semaine dernière, l'éditeur a publié des instructions sur la désinstallation de WGA et a encore modifié cette fréquence de manière à ne contacter le serveur qu'à chaque mise à jour du programme.

Cet outil est certes facultatif, mais Microsoft exige tout de même une authentification WGA pour les téléchargements gratuits et les patches non liés à la sécurité.

L'éditeur de logiciels a toujours laissé entendre que les mises à jour de sécurité à la disposition des utilisateurs ne servent qu'à empêcher les attaques virales exploitant des vulnérabilités connues de Windows.

Traduction d'un article de Vnunet.com en date du 3 juillet 2006
Saint-Chinian, parti

Messages : 2239
Géo : Paris

Lun 10 Juil, 2006 22:23

Le programme anti-espions qui est un espion lui-même ... c'est le numéro de l'arroseur arrosé. :wink:
alaingre

Messages : 1192
Géo : http://brenta.free.fr

Mar 11 Juil, 2006 00:50

Et des fois on se plaint de trouver les américains trop procéduriers... et tout cas, Moi, pas aujourd'hui :D
Bogoris

Messages : 48

Mar 11 Juil, 2006 07:14

Et des fois, même que je les aime les amerlocks :P
arfelas

Messages : 383

Mar 11 Juil, 2006 15:08

http://fr.biz.yahoo.com/11072006/202/le ... class.html


Le Medef, "très inquiet", est "contre" l'introduction des "class actions"

mar 11 jui, 15h03

PARIS (AFP) - Le Medef est "contre" l'introduction d'actions de groupe ou "class actions" en France, a déclaré mardi sa présidente Laurence Parisot, jugeant qu'une telle procédure aurait un "impact économique lourd" pouvant aller selon elle jusqu'à plusieurs milliards d'euros par an.

"Nous sommes très inquiets" à la perspective "de voir une telle procédure introduite en France". Ce "serait un coup assez dur porté aux entreprises", a-t-elle dit lors de sa conférence de presse mensuelle.

Réuni lundi, "le conseil exécutif du Medef s'est unanimement prononcé contre cette procédure en nom collectif en France", a souligné Mme Parisot, demandant au gouvernement "d'entendre (les) arguments" du patronat sur ce système qui recèlerait "beaucoup trop de dangers".

L'action de groupe ou action collective, dont l'introduction en France a été promise par Jacques Chirac, est inspirée du droit américain et canadien. Elle permet, lorsque de nombreuses personnes subissent le même tort, de poursuivre en justice collectivement. L'affaire n'est alors jugée qu'une seule fois et les dédommagements éventuels, identiques pour chacun, sont estimés une fois pour toutes.

.../...


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Dernière édition par Saint-Chinian, parti le Mar 11 Juil, 2006 17:17, édité 1 fois au total.
Saint-Chinian, parti

Messages : 2239
Géo : Paris

Mar 11 Juil, 2006 16:28

C'est sur, dés que les consommateurs peuvent se défendre, c'est un coup dur aux [s]voleurs[/s] entreprises :o
arfelas

Messages : 383

Mar 11 Juil, 2006 20:22

Tiens elle en parle sur BFM TV Laurence P...
mmu_man

Messages : 419

Mar 11 Juil, 2006 22:23

Pour Laurence Parisot, le droit de la consommation français dispose "déjà d'un arsenal assez complet" de mesures "qui permettent de faire face à tous les comportements dommageables, abusifs, illicites". Elle a notamment évoqué "le principe de l'action en représentation conjointe, qui permet d'obtenir pour les associations de consommateurs au nom des consommateurs la réparation de préjudices individuels".


en gros t'as 10 000 plaintes à gerer sur le même pb pour l'asso de consomateur, par ex donc 10 000 dossiers différents à présenter ... en gros les boites ne risquent rien, les assos de conso pour preparer de tels dossiers prennent 6 mois, alors qu'une class action pour non respect de contrat ,par ex ou prelevement abusif (genre ce qui s'est fait dernierement en tel portable) serai 10 fois plus rapide et les societés seraient obligées de respecter les contrats au lieu d'en faire du PQ comme actuellement.

Tu m'étonne qu'elle en veut pas. Ils ne pourront plus voler comme ils le veulent.
wiko

Messages : 728

Mer 12 Juil, 2006 16:16

Le Medef s'oppose vivement aux "class actions" à la française



Le Medef s'oppose vivement aux "class actions" à la française

LEMONDE.FR | 12.07.06 | 12h07 • Mis à jour le 12.07.06 | 12h29


Laurence Parisot, présidente du Medef, s'est vivement opposée mardi 11 juillet au projet d'autoriser les actions collectives de particuliers contre les entreprises auprès des tribunaux, dites "class actions" à la française, en référence à la procédure équivalente aux Etats-Unis. Selon sa présidente, l'organisation patronale "est unanimement contre". "Nous demandons solennellement au gouvernement d'entendre nos arguments", a-t-elle ajouté.

La possibilité pour des particuliers, en tant que consommateurs, salariés ou simples citoyens, de se regrouper pour obtenir réparation d'un préjudice consécutif à l'action d'une entreprise a fait l'objet de plusieurs propositions de loi, d'abord de sénateurs socialistes et, au printemps dernier, du député et porte-parole du groupe UMP à l'Assemblée, Luc Chatel. Thierry Breton, ministre de l'économie, partisan d'une plus grande prise en compte par les entreprises de leurs "responsabilités sociales", n'y serait pas opposé. Un texte est en cours de négociation entre Bercy et le ministère de la justice.

Bruno Lasserre, président du Conseil de la concurrence, s'est lui aussi prononcé en faveur des "class actions" à la française, lundi 10 juillet. Un appel, signé par cent personnalités politiques de divers horizons et par des associations de consommateurs, publié le 6 juillet, a également appelé le gouvernement à légiférer. Jacques Chirac devrait évoquer la question lors de son discours du 14-Juillet.

RISQUE JURIDIQUE

Le Medef, mais aussi la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), ont en revanche souligné les risques pour les entreprises, en prenant l'exemple des Etats-Unis. Le Medef cite des études du Congrès américain selon lesquelles les "class actions" coûteraient 16,5 milliards d'euros aux entreprises, soit un point de PIB par an, sous forme d'indemnités, parfois très élevées, versées aux plaignants, mais aussi de frais d'avocats ou de provisions destinées à couvrir ce risque juridique.

Mais la probabilité qu'un projet de loi soit présenté au Parlement est renforcée par le souci du gouvernement de prendre ses distances avec le patronat à la suite de la crise du CPE et des polémiques sur les rémunérations des dirigeants d'Airbus et de Vinci. "Sur le fond, nous avons une approche assez différente sur le rôle de l'Etat dans l'économie", avait estimé Laurence Parisot le 11 juillet, au sujet d'une discussion assez vive avec Dominique de Villepin le 6 juillet à Matignon.

Le Medef s'est également opposé au projet de loi déposé par Edouard Balladur, qui, réagissant à la polémique sur les attributions et les ventes de stock-options au bénéfice de Noël Forgeard (Airbus) et d'Antoine Zacharias (Vinci), proposait d'interdire l'exercice des stock-options aux dirigeants pendant la durée de leur mandat.

©Le Monde.fr
Saint-Chinian, parti

Messages : 2239
Géo : Paris

Jeu 13 Juil, 2006 08:58

C'est bien beau, mais si ça coute aux entreprises, c'est qu'elles avaient fautées...CQFD (<-- j'adore ça me rappelle ma jeunesse :D)
arfelas

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