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Page 3 sur 3Précédent 1, 2, 3Chat avec le président de la SACEM jeudi

Le Libre soulève de nombreuses questions, notamment sur la vente liée, les verrous numériques, les libertés numériques.., Parlons-en avec écoute et respect de l'autre.

Jeu 06 Juil, 2006 22:02

En lisant ce chat et l'incompétence des dirigeants de la SACEM, cela me conforte dans le fait que je n'ai jamais adhéré à la SACEM. Et surtout, cela me donne encore moins envie de le faire
Indus

Messages : 12

Jeu 06 Juil, 2006 22:14

je viens de lire, çà me donne pas envie d'écouter dela musique...
shyboy

Messages : 233
Géo : Bretagne/France

Jeu 06 Juil, 2006 22:30

et là ? c'est juste pour garder l'info...
mmu_man

Messages : 419

Jeu 06 Juil, 2006 22:32

C'est sur que ça donne pas envie.
Le pire c'est que je dois même pas gagner un 20ème du salaire de ce monsieur.
mmu_man

Messages : 419

Jeu 06 Juil, 2006 22:34

mmu_man a écrit:et là ? c'est juste pour garder l'info...


Malheureusement, il semble qu'aucun lien direct ne fonctionne. C'est pour cette raison que j'ai recopié l'intégralité de ce chat sur ce topic ...
Saint-Chinian, parti

Messages : 2239
Géo : Paris

Jeu 06 Juil, 2006 22:37

Il doit probablement générer un cookie sur la première page et en avoir besoin sur l'autre ou quelque chose comme ça...
Bref un truc de naze.
mmu_man

Messages : 419

Jeu 06 Juil, 2006 22:40

mmu_man a écrit:Il doit probablement générer un cookie sur la première page et en avoir besoin sur l'autre ou quelque chose comme ça...
Bref un truc de naze.


Ils s'entraînent pour la gestion des DRM spyware, peut-être ?
Saint-Chinian, parti

Messages : 2239
Géo : Paris

Ven 07 Juil, 2006 10:21

Quelques morceaux choisis et leur "traductions".

Le quatrième c'est le principe d'inter-opérabilité devant permettre de pouvoir lire les fichiers musicaux sur divers supports
Le cinquième c'est le principe de légalisation des mesures techniques de protection (DRM) dans le respect de l'exception pour copie privée.
[...]
Un, nous sommes quant à nous très favorable à l'exception pour copie privée et la loi la préserve expréssement ce qui est positif.
[...]
A cet égard, vous avez pu constater il y a quelques mois que la redevance sur le Nano Ipod est passée de 43 euros à 8 euros.
[...]
Je pense que vous faites une confusion "entre rémunération pour copie privée qui reste autorisée dans les limites qui seront fixées par l'autorité de régulation des mesures techniques Et le contournement des mesures techniques qui sont reconnues par la loi et imposées par la directive européenne.
[...]
le principe d'inter-opérabilité devrait permettre de copier sur divers supports, ceci relevant de l'exception pour copie privée.

La loi ne fait rien pour préserver la copie privée :
- pour les oeuvres sans DRM, le test en 3 étapes est toujours aussi flou
- pour les oeuvres avec DRM, c'est le DRM qui a force de loi et peut tout interdire. Seule l'autorité de régulation a le pouvoir d'imposer des minimas. Mais le législateur n'impose rien et cette autorité est coupée des consommateurs. Et en cas d'assouplissement, il faudra attendre une mise à jour du DRM pour pouvoir en profiter, faire justice soi-même en contournant le DRM étant interdit... Comment met-on un jour un CD ?
Niveau copie privée, c'est au pire un gros pas en arrière, au mieux une volonté de laisser la situation actuelle se pourrir.

Inter-opérabilité ? Oui mais que sur "divers" supports. Et comme le consommateur ne peut être le moteur directe, la situation ne va évoluer. Apple tenant trop à sopn business model, l'action que Real ou n'importe qui n'aura pour conclusion que de les faire quitter la France. D'autre part, les OS libres ne pourra jamais offrir de garanties suffisantes, excluant le logiciel libre du monde multimédia protègé.
Finalement, l'interoérabilité sera résolue car elle permettra à Microsoft d'être le SEUL fournisseur de DRM autorisé de séjour. Belle solution.

Enfin, la taxe pour copie privée qui baisse est un cheval de troie. Si les ayant-droits peuvent le tolérer, c'est parce qu'ils savent que demain, la copie privée aura été transformée en copie strictement controlée, son coût pouvant donc être inclus dans le prix normal de l'oeuvre. Et tant pis pour le spectacle vivant.

Le troisième point c'est la responsabilité des editeurs de logiciels favorisant des échanges illégaux.
[...]
Naturellement car les FAI devront offrir des systèmes permettant à leurs abonnés de filtrer les réseaux de peer to peer illégaux. Et à ce titre, ils auront une responsabilité directe dans les échanges illégaux.
[...]
Il n'y a pas lieu de définir l'infraction en fonction du nom qu'on veut bien lui donner (hacker, pirate). Seul l'acte compte.
[...]
DragoonMaster : Ne craignez-vous pas un boycote, de l'achat des différents supports multimedia, tant CD audio, que DVD ?
Non car je pense que ce qui aiment la musique continueront à acheter des CD, des DVD où à télécharger légalement.
Car c'est le moyen de permettre aux artistes qu'ils aiment de vivre de leur art et de continuer à créer.

Seul l'acte compte ? Et pourtant :
- les DRM suspectent tout acheteur d'être un voleur et sacrifie la copie privée pour satisfaier leur paranoïa
- les éditeurs sont responsabilisés, certes, et la loi n'est peut-ête pas aussi menaçante qu'elle en a l'air. Mais la première citation, très imprécise, illustre bien l'insécurité juridique dû à ces amendement Vivendi à la rédaction douteurs : il n'est a pas nécessaire de gagner un procès pour couler l'innovation, les simples menaces peuvent le faire.
- les internautes aussi sont traités comme des voleurs et sont forcé d'installer leur propres radars automatiques, un malware imposé par la loi
Ce n'est pas l'acte qui compte, car la loi n'amène que des "réponses préventives". Pas besoin de passer à l'acte pour être puni.
Et qui c'est qui va devoir en supporter tous les bugs, mauvaise conception ou défauts volontaires (defective by design) ?Jérôme Colombain, ou plus prosaïquement, le consommateur qui aimerait rester honnête.
Bref, avec toute cette supsicion généralisée et les frustrations engendrées, acheter de la musique (avec DRM) ne relève plus de la consommation, mais d'un véritable acte de foi ou d'une volonté de mécénat désintéressé.


4u2é1*3^ : L'amende de 38 euros s'applique-t-elle pour le fait de télécharger ou par fichier télécharge ?
Cela sera défini par les décrets d'applications dont nous attendons de connaitre le contenu dans les mois à venir.
[...]
Votre question est pertinente et nous attendons avec impatience et vigilance le contenu des décrets d'applications concernant la mise en oeuvre des sanctions. Ceci devrait avoir un effet sur le comportement des utilisateurs.
[...]
Ceci étant, nous avons la possibilité d'aller devant les tribunaux pour obtenir des dommages et intérêts pour les auteurs.

Donc, soit la loi est non dissuasive (et je ne parle même pas de l'impossibilité technique de l'appliquer).
Soit, et malgré les (fausses) promesses de RDDV, le téléchargeur risque aussi gros qu'avant :
- 38 x ? mp3 trouvés = assez vite 300 000€
- les dommages et intérêts d'actions de justice, dont l'amende ne semble pas dédouaner l'internaute : 300 000 € aussi ?
Je ne juge pas tellement la moralité de la chose, mais l'énorme habileté de RDDV de faire croire qu'un téléchargeur ne risquerait que 38€.
Certes la prison a été supprimée, ce qui en soit est bien. Ceci dit, cette sentence n'avait jamais été prononcée.

Nous ne sommes pas contre le peer to peer, bien au contraire dès lors comme cela parait possible il s'intégre dans un sytème légal et rémunéré.
Nous serons toujours prêts à réexaminer la situation en fonction de l'évolution des pratiques des réglements et des moyens techniques mais nous avons clairement prtis position contre la licence globale dans la mesure où elle aurait figée toute possibilité de developpement de services de musique en ligne (peer to peer légal, fnac.com, virginmega.fr..)
ou de téléphonie mobile.

Ah un soupçon de réalisme, un avoeu de possibilité d'impuissance.
Un conseil : relisez les chiffres de la RIAA et commencez tout de suite par reprendre les propositions des pro-licenses globales et à les affiner. Et vous verrez le nombre de services que des plateformes légales (sans DRM) peuvent proposer par rapport à un P2P anarchique (sécurité, disponibilité, rapidité, qualité des encodages, communautés, recommendations personnalisés, techniques push, goodies, réduction concerts, accès VIP aux artistes, sponsoring ...) .

La Sacem offre à ses sociétaires la faculté d'obtenir des autorisations gratuites pour la diffusion de leurs propres oeuvres en srteaming sur leurs propres sites.
[...]
Nous avons d'ores et déjà une alternative aux creative commons puisque il y a des autorisations gratuites accordées à plus de 250 auteurs/compositeurs de la Sacem pour leurs sites personnels. Ceci leur permet de promouvoir leurs oeuvres tout en les protégeant sur le long terme notament en cas de succès car ils peuvent en recouvrer l'entière propriété contrairement à creative commons.

En streaming uniquement...
La vrai question est pourquoi ne pas vouloir prendre en charge l'aspect "commercial" de certaines licenses CC (by-nc+dérivé notamment). Je ne vois pas en quoi c'est incompatibles avec le fonctionnement de la SACEM : un flag commercial/pas-commercial sur celui qui paie la redevance, le même sur une oeuvre, ça va pas changer tous les process et l'informatique interne, quand même.
Vous dites que ce n'est pas bien pour le long terme sur les autres. Mais, non d'un chien, si c'est LEUR choix, ce n'est pas à vous d'être juge. Vous pouvez conseiller, aider à défendre le régime de droit qu'ils ont choisi si ça ne change pas démesurémént votre infrastructure, mais vous n'avez à imposer VOTRE vision paternaliste du "bien". Ou alors, c'est que votre mission n'est pas de défendre les auteurs. En ce moment, c'est plutôt "suit notre système à la lettre ou crève".
dupont54

Messages : 104

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