J'ai appelé les 3 députés de mon département l'Aube vers 17h : je n'ai eu que des répondeurs.
J'ai donc envoyé le mails suivant :
Bonjour,
Je suis un habitant de l'Aube, gérant d'une société de services
informatiques.
Je n'ai pas réussi à vous joindre par téléphone à votre permanence
parlementaire à Troyes ni à l'assemblée nationale. Je me permets donc de
vous adresser ce mail en espérant que vous le lirez à temps.
Le gouvernement va semble-t-il se décider cette semaine sur le sort du
projet de loi DADVSI. Je vous demande à cette occasion d'user de votre
mandat d'élu du peuple et de faire echo à une opinion publique très
largement opposée à ce texte (je n'ai encore croisé personne dans ma
commune et ses environs qui y était favorable).
Si ce texte passe, sans même une seconde lecture à l'assemblée, comment
allez-vous expliquer cela à vos électeurs ?
Comment expliquer les "amendements Vivendi" ? Comment justifier que la
copie privée puisse être limitée à ZERO copie pour des DVD ? Pourquoi
l'interopérabilité n'est pas obligatoire ?
Je vous ai déjà adressé deux courriers qui sont restés sans réponse. Je
vous demande à nouveau de prendre la position qui est celle de la
majorité de vos électeurs et, au minimum, de vous prononcer pour une
seconde lecture à l'assemblé nationale. Oubliez un instant, la pression
des appereils politiques (que je suppose forte).
Je vous en prie, soyez courageux. C'est beaucoup de nos libertés qui
sont en jeu avec ce texte mais c'est aussi la crédibilité de nos élus
(votre crédibilité) à l'aube d'une échéance électorale cruciale.
Cordialement,
Philippe ENTZMANN (habitant de l'Aube)
PS : Je publierai ce courriel ainsi que votre réponse sur un forum de
débats publiques.
Avec une variante pour Jean-Claude MATHIS qui a été le seul des 3 à avoir daigné me répondre lors de précédents courriers :
Dans un courrier datés du 23 novembre, vous me répondiez "Soyez assuré
que lés débats permettront à chacun de faire valoir son point de vue".
Je vous demande à nouveau de prendre la position qui est celle de la
majorité de vos électeurs et, au minimum, de vous prononcer pour une
seconde lecture. Oubliez un instant, la pression des appereils
politiques (que je suppose forte).
Allez-y c'est pas compliqué et ça fait du bien de pouvoir remplir le répondeur de son député
