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Connaissances Linux requises pour devenir prof de math !

Le libre et l'école vont (ou devraient aller) si bien ensemble...

Mar 30 Mai, 2006 19:21

A priori, savoir utiliser un environnement de travail Linux Debian Sarge + Kde 3.3 est nécessaire pour devenir professeur (agrégé...) de mathématiques en 2006 :
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dubdub

Messages : 870

Mer 31 Mai, 2006 06:54

C'est une bonne chose. Non ?
Ubuntu 8.4 - Firefox - Thunderbird - TexLive - Kile - OpenOffice.org - GeoGebra - CaR Métal.
sclement

Messages : 92
Géo : Miramas (13)

Jeu 01 Juin, 2006 11:44

On voit mal au nom de quoi l'épreuve d'INFORMATIQUE d'un concours PUBLIC suppose un choix de logiciels (ne pas répondre qu'on exclut les commerciaux, on exclut bien des libres et on inclut des commerciaux) Je ne parle pas des applicatifs dont on peut supposer qu'ils ont fait l'objet d'un choix réfléchi et qui se garde bien de prendre position entre le commercial et le libre.

Mais comme chacun sait dans la chapelle, du moment qu'il ya linux, c'est mieux.
Donnez une arme à quelqu'un et il s'en servira.
Donnez du pouvoir à quelqu'un et il en abusera.
sirakawa

Messages : 633
Géo : Orléans

Ven 02 Juin, 2006 08:00

C'est vrai que c'est un peu brusque comme mesure, mais à tout prendre, je trouve qu'ainsi le ministère de l'Éducation Nationale tend à respecter certains principes, dont celui de consistant à ne pas faire de fait de la publicité à une entreprise privée et ses produits commerciaux.
D'ailleurs, de ce point de vue, le choix d'une Debian contre Mandriva (pourant éditée par une société française) est cohérent.

Enfin, je remarque qu'un étudiant en maths ayant choisi cette option a passé un certain nombre d'années dans un UFR de maths, souvent associé à un ddépartment ou UFR d'informatique, où des systèmes de type Unix prédominent largement.
François D.

Messages : 71

Ven 02 Juin, 2006 19:42

Une fois de plus je constate les oeillères ; puisque ce n'est pas commercial, c'et forcément mieux.

Chacun sait qu'on roule en voiture GPL...

par ailleurs que des étudiants de maths soient familiers (????) avec Unix ne change rien au problème : il existe nombre d'UNIX propriétaires, vilement commerciaux, dans plus dx'une FAC.

Et on ne voit pas en quoi savoir utiliser Scilab sous windows sous unix ou sous FREE BSD ou sur un Mac ou un Amiga change quelque chose à la capacité du candidat à utiliser ce type de logiciel au service d'un cours de maths de niveau collège ou lycée (Rappel même l'agreg ouvre de la sixième au classes prepa...)

De toute façon la lecture des sujets proposés montre que le jury n'en a strictement rien à cirer de l'utilisation porentielle des logiciels dans le second degré, sachant que la star est Cabri Géomètre (MAc porté Windows et horresco referens VENDU) et la souspape SMAO des Chrysys editions...

Bof finalement...
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sirakawa

Messages : 633
Géo : Orléans

Sam 03 Juin, 2006 09:46

Suis-je le seul à ressentir une pointe ... disons d'exaspération dans cette dernière réponse ?

Quand bien même : je maintiens.

Certes, ça ne faisait pas forcément partie de nos missions au départ (il y a de ça plusieurs décennies), mais je pense qu'entre-temps nous autres enseigants devons faire en sorte de montrer aux élèves qu'il existe autre chose que des échanges basés sur une relation strictement commerciale ; l'Éducation Nationale doit rester un endroit où on peut penser en-dehors du marché.

J'estime donc que les logiciels libres sont une contribution imparfaite certes, mais originale et intéressante pour illustrer la possibilité d'échanges non strictement commerciaux (un ami à moi préfère d'ailleurs parler de logiciels « coopératifs », je tends à l'approuver) ; leur utilisation par l'Éducation Nationale me paraît donc cohérente.

Mon propos n'est pas de démontrer qu'un étudiant qui sait utiliser Scilab (euh ... et maxima ?), LaTeX, ou OpenOffice sous Windows, Linux, *BSD ou autre serait un meilleur enseignant du point de vue pédagogique (quoique, ça se discute ... savoir utiliser LaTeX force à être capable de différencier la forme et le fond, ça peut être intéressant de s'assurer qu'un candidat maîtrise la différence), mais à faire en sorte qu'il sache que ça existe : on en est là.

Je me revendique comme radical : un enseignant qui se résigne à ce que des connaissances (et je suis de ceux qui assimilent des logiciels à des connaissances) soient verrouillées et accessibles seulement via paiement doit se poser des questions.
Cela dit, quiconque intervient sur ce forum est bien entendu à l'abri de ce souci ...
François D.

Messages : 71

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