birin a écrit:Salut vslash,
tu me surprends beaucoup. Soit nous sommes en désaccord total sur cette question, soit tu n'as pas lu mon post jusqu'au bout, soit j'ai bien mal exprimé mon idée.
Ce que tu me proposes je peux le faire sans difficultés ni états d'âme, mais c'est ce que j'appelle "vivre caché".
Mais ça ne fait pas avancer notre shmilblic et, surtout, ça arrangerait bien les majors et autres puissants du logiciel.
Et notre bouffon de la république attitré aurait beau jeu de nous traiter de "Atilla de la libre consommation".
Quand je parle d'écrire une lettre au président, je parle de faire acte de résistance citoyenne au grand jour, je parle de placarder ma lettre sur le tableau d'affichage symbolique de la république, ne va surtout pas croire que j'attends quoi que ce soit du "champion du mulot et de biscotte".
Desesperately, quand tu écris que tu es "atterré par mes propos", s'il te plait, dis moi que ce n'est pas juste pour me faire plaisir.
On s'offre les frayeurs que l'on peut, moi je ne suis pas assez riche pour contrer tes "arguments" et ceux de tes comparses.
« Je suis anarchiste au point de toujours traverser dans les clous afin de n’avoir pas à discuter avec la maréchaussée ».
Georges Brassens.
je te comprends bien - disons mieux - mais bon, je n'y crois pas. EUCD.info a l'immense mérite d'avoir informé,
expliqué, décortiqué le bins des aspects techniques et légaux d'une loi particulièrement complexe,
et le résultat est là : la moitié de nos élus n'y pannent quedalle, soit par faiblesse d'esprit, soit par incompétence,
soit par manque de temps et de moyen, etc...
Toujours est-il que la loi est là, et qu'elle sera appliquée bon gré, mal gré, avec des "exemples" à la clef, en clair
des pauv'types qui passeront pas le filet, au hasard. Cette loi est un échec - comme toutes les lois touchant aux
nouvelles technologies - car innapplicable en l'état, mais présente pour servir 'au cas où' des intérêts malsains.
Le tournant n'a pas été pris, et pourtant, ce virage était annoncé depuis la fin des années 80, et la question
fondamentale du droit d'auteur n'a pas été repensée, reposée, reformulée. Alors on continue, comme ça, et
on nous pond des directives puis des lois sur mesure, pondues à la va vite, et qui de toutes façons n'ont aucun avenir.
L'idéal du 21e siècle ? Il est encore à inventer et à exprimer. Cela est positif dans un sens.
Mais tout ce début de siècle est en peine, je souhaite grandement que les murs que nous dressons
tous les jours face à ce qui de toute façon devra se faire ne finissent par devenir des tsunamis
desctructifs. C'est ainsi. La vieille économie - ce capitalisme débile avec lequel il est aujourd'hui
necessaire de tricher si on veut qu'il fonctionne (par ex. le commerce équitable), les concepts
de propriétés, de droit d'auteur, tout ça va se manger la dure réalité d'une société ou la maitrise
de la matière sera quasi totale. C'est annoncé depuis longtemps, on n'en mesure pas toutes les
conséquences. DADVSI fait partis des éléments qui reflètent bien notre incapacité à nous adapter
à nous même, le DRM n'a aucun avenir si ce n'est celui de notre propre perte d'identité.
Ce qui m'ennuie dans tout ça est que l'on considére nos démocracies comme étant acquises,
nos libertés éternelles, et pourtant, l'impérialisme voir la dictature du plus fort devrait nous
incité à la plus grande des prudences. Le DRM est une erreur fondamentale, bien plus lourde
de sens et de conséquence que le peu exprimé par nos élus.
C'est ainsi. Pour terminer, je pense que toute résistance est par principe 'cachée'.
Mais bon, peut-être ce concept là fait-il partie aussi d'un autre temps.
A voir. je reste à l'écoute. ;o)
v/
PS : merci pour Brassens !