Page 1 sur 31, 2, 3 SuivantProposition d'un manifeste pour stopDRM [mis en ligne]

[corsario]

Je propose un manifeste que l'on pourra mettre en ligne sur le site, et qui pourra servir à éclairer nos interlocuteurs (maisons de disque, fnac, virgin, artistes, législateurs) sur nos intentions :

Dernière mise à jour : 14/04 à 15h10

Manifeste du collectif stopDRM
(à l'attention du législateur, des artistes, des auteurs, des maisons de disques et des sociétés de répartition)

- Nous ne sommes pas des pirates
- Nous sommes des amateurs de musique et/ou des utilisateurs de logiciels libres
- Nous achet(i)ons chaque mois un nombre très substantiel de CD et de DVD
- Nous sommes choqués que les maisons de disques considèrent leur clients comme des ennemis ou des criminels potentiels et imposent des DRM à ceux qui justement achètent de la musique.
- Nous sommes choqués que des maisons de disques abusant de leur pouvoir se comportent comme des gangsters vis-à-vis des artistes qu'elles exploitent en ligne sans les rémunérer. Qu'elles ne viennent pas s'étonner si des internautes suivent leur exemple. On a la société qu'on mérite.
- Nous n'achèterons plus de CD ou de musique en ligne contenant des DRM (Dispositifs de Contrôle d'Usage). Nous n'achèterons rien sur les plateformes soi-disant légales qui ne respectent ni les droits des auteurs ni ceux des artistes.
- Nous demandons le droit pour les artistes de choisir librement le mode de distribution de leur musique (avec ou sans DRM) que ce soit pour les CD ou les fichiers mis en téléchargement. Si, comme aujourd'hui, ce sont les maisons de disques qui imposent la présence de DRM, où est le droit des auteurs ?
- Quand nous écoutons de la musique, nous ne voulons pas compter pour chacun de nos disques ou morceaux le nombre de copies et de transferts qu'il nous reste. Nous ne voulons pas gérer la pénurie que nous impose les DRM, nous ne voulons pas jongler avec nos fichiers, nous voulons écouter de façon sereine et pérenne la musique que nous avons achetée.
- Nous ne voulons pas trembler à chaque fois que nous changeons de disque dur, de balladeur ou d'ordinateur, en priant pour ne pas perdre la musique que nous avons achetée. Nous demandons la possibilité dans le cadre d'un usage privé de pouvoir contourner les DRM sans craindre une amende de 750€.
- Les DRM ne sont pas efficaces : ils empoisonnent la vie des consommateurs, ils sont le fond de commerce des pirates.
- Nous demandons instamment la création et la promotion de réelles plateformes de téléchargement légales sans DRM, équitables pour les artistes et les auteurs, et accessibles aux éditeurs indépendants, seule garantie de la diversité musicale.
- Nous demandons aux distributeurs de musique d'informer leur clients des contraintes imposées par les DRM et nous demandons aux maisons de disques d'indiquer clairement sur les plateformes de téléchargement et sur les CD qu'il ne s'agit plus de vente de musique mais de location longue durée.
- Nous savons que les maisons de disques pensent que les DRM sont la solution au piratage. Nous ne le pensons pas. Mais ce que nous savons c'est que cette loi signifie pour nous, consommateurs, l'impossibilité et/ou le refus de tout achat de musique en ligne DRMisée. Les maisons de disque et les artistes DRMisés s'en rendront vite compte. Et le piratage n'y sera pour rien.
- Nous demandons aux artistes de réagir et de prendre position contre les DRM (Dispositifs de Contrôle d'Usage) et contre la politique de leurs producteurs qui consiste à dresser le public contre les artistes et inversement. Si les ventes baissent, ce n'est pas en mettant des bâtons dans les roues de ceux qui achetaient encore de la musique que les choses vont s'arranger.

Pour finir :

- Nous aimons la musique et nous voulons pouvoir faire vivre les artistes et les auteurs que nous aimons, ce qui implique des contrats plus équitables, la rémunération des artistes dont la musique est vendue en ligne (qui est encore souvent refusée par les majors), et des sociétés de répartition des droits plus justes, plus précises et plus transparentes.
- Nous voulons pouvoir choisir librement le matériel et les logiciels que nous utilisons, ce qui implique le refus des monopoles de fait et l'obligation de l'interopérabilité.

sources :
http://tofz.org/spip/article.php3?id_article=15
http://blog.deepsound.net/?2005/03/07/35-sacem-universal-et-majors

Voilà, à discuter et à améliorer, puis je mettrai en ligne.

Le manifeste est mis en ligne avec un calendrier d'actions :

[mpop]

Je trouve ça un peu long, et un peu trop précis avec diverses demandes et déclarations pour obtenir l'adhésion du plus grand nombre.

L'essentiel d'un manifeste pour StopDRM.info devrait pouvoir tenir sur 3 paragraphes, avec deux ou trois expressions clef surlignées.
Enfin c'est comme ça que je le vois.

Avant de rentrer dans les détails, se poser la question : quel est le fond du problème ? Et comment y répondons-nous ?

[LS.]

je trouve ça pas mal, il y a à peu près tout

c'est sur c'est développé mais c'est un manifeste, pas un slogan (l'un n'empêche pas l'autre)

le style est clair, c'est lisible et percutant

[Mr Lapinot]

Typo (deux en une phrase) :
Nous qui dépensions jusqu'à 1500€ par an en CD nous serions au choix contraints"

Sinon c'est bien et complet.

[Sythuzuma-Ka]

Mon inquiétude c'est qu'on aborde le rapport entre nous et les artistes qu'au 9eme point, alors qu'il est essentiel de faire comprendre qu'on ne veut pas être des vaches à lait avec des majors qui s'interposent entre nous et eux, en se rendant indispensable là ou ils ne le sont plus... enfin c'est l'aspect "nous, consommateurs", qui passe en premier lieu, que je trouve dommage

[corsario]

Mon inquiétude c'est qu'on aborde le rapport entre nous et les artistes qu'au 9eme point, alors qu'il est essentiel de faire comprendre qu'on ne veut pas être des vaches à lait avec des majors qui s'interposent entre nous et eux, en se rendant indispensable là ou ils ne le sont plus... enfin c'est l'aspect "nous, consommateurs", qui passe en premier lieu, que je trouve dommage

oui tu as raison. Je vais éditer pour voir ce que ça donne en faisant passer les artistes plus haut.

edit : voilà c'est fait. C'est mieux effectivement

[Roux]

Faudrait préciser aussi pourquoi nous on pense que ça n''est pas une solution au piratage: non seulement concrètement ça e marche pas et ça ne gêne que le consommateur légal, mais en plus ça use les batteries, c'est incompatible avec l'interopérabilité (quoi qu'ils en disent....), c'est dangereux pour la sécurité, ...

[kevredon]

bien joue le coup de la location longue durée. Le texte est bien, même si un peu long (il se repete de temps en temps). On pourrait le synthétiser un peu plus.
Sinon je pense qu'il faudrait ajoute "nous ne somme ni pirate ni pour le telechargement gratuit (de ce qui ne l'est pas)" car c'est ce que pense le public de nous.

[Mister V]

Ca me semble vraiment très bien.

Je pense qu'il faudrait le plus rapidement possible refaire des tracts avec sur une face ce qu'on veut et de l'autre coté notre manifeste.

J'approuve aussi un peut Roux, mais ça risque de faire un peut trop après si on détail trop tout ça non ??



Merci Corsario en tout cas

[dadaprod]

je trouve le texte aussi en effet un peu long, mais en plus cadrant maladroitement l'équipe stopdrm dans celle de consommateurs de musique et non de mélomanes:
par expl

"** citation **
- Nous achet(i)ons chaque mois un nombre substantiel de CD et de DVD
- Nous ne sommes pas tous des utilisateurs de Windows Media Player, ni de l'Ipod d'Apple. Nous qui dépensions jusqu'à 1500€ par an en CD nous serions au choix contraint 1) à ne télécharger que de la musique fournie sur des plateformes sans DRM, 2) à ne plus pouvoir télécharger de musique sur les plateformes commerciales, ou 3) à devenir des délinquants. "

le collectif où sinon, il y eu un changement, n'a jamais pour le moment représententé les vaches à lait de l'industrie du disque!
-> un des arguments indispensables est que la baisse ci tenté qu'elle existe des ventes et lié à au niveau des productions de plsu en plus consensuel, afin de plaire au plus grand et donc ainsi de maximiser les prodits, nous réclamons en conséquent la diversité que les majors ne peuvent plus nous offrir, puisqu'elles courent après des taux de croissance à deux chiffres. Cette diversité est incompatible avec la loi Dadvsi puisqu'elle passe notamment maintenant par l'utilisation des réseaux P2P.
ce qui fait une excellente transition, pour dire que con traitement à la citation suivante: les plateformes sans DRM existent déjà et que la publicité pour les plateformes prod DRM doit être prohibés car elle impose de fait des monopoles:

la citation en question
"
- Nous demandons instamment la création de plateformes de téléchargement légales sans DRM (tellement plus simple, plus convivial et plus économique) "