Pour revenir sur la question initiale :
Maximilian87 a écrit:En effet, dire que n'importe qui peut réclamer ces informations nécessaires à l'interopérabilité (il n'est même pas précisé que la personne doit être titulaire légal d'une copie de l'oeuvre protégée) revient à annihiler toutes les tentatives de protection des droits d'auteur à l'aide de DRM réalisées jusqu'ici par les majors
L'interopérabilité, c'est justement l'opposé des DRM. Il est donc totalement stupide de parler d'interoperabilité des DRM.
Pour préciser cela il faut définir l'interopérabilité. Lors des débat à l'assemblée nationale, ils ont parlé de Format Ouverts. Les formats ouverts sont un des principes de base de l'interopérabilité, sinon le seul.
L'exemple typique de format ouvert, c'est le language. La langue française est définie par des règles. Tout le monde à le droit d'accéder à ces regles, tout le monde à le droit de transmettre ces regles et de les utiliser. Tout le monde à le droit d'utiliser la langue française.
Ca ne viendrait à personne de dire qu'il faut payer le gouvernement (ou tout organisme qui gèrerait les droit à cette langue) pour pouvoir utiliser le français. Personne n'imaginerais de punir un étranger qui chercherais à comprendre le français.
Les document musicaux sont écrit de manière numérique (comme on écrit le français avec des lettres sur du papier). Pour profiter d'un morceaux de musique numérique, il faut être capable de lire les données numériques et les interprétées en sons (comme on lit les textes pour les interpréter en pensées). Il serait donc normal que le format, donc la langue dans laquelle sont écrit les morceaux de musique soit utilisable par tout le monde, et que tout le monde ai le droit de lire ou d'utiliser ce language.
Le principe des DRM est d'utiliser un language secret que personne ne peut lire, puis de vendre à tout le monde un outil pour traduire ce language mais quand cela est autorisé uniquement. Donc le principe même des DRM est opposé au principe de l'interopérabilité et des formats ouverts, et donc il est évidant que les grandes déclarations de RDDV garantissant l'interopérabilité sont des mensonges ridicules.
On arrive donc à une loi qui interdit l'essayer de traduire un language (contournement des DRM) sous peine d'amendes.
A quand en france les amendes pour lectures illicite de textes anglais ?