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Page 1 sur 21, 2 SuivantMusique libre ... d'un genre nouveau...

Le Libre soulève de nombreuses questions, notamment sur la vente liée, les verrous numériques, les libertés numériques.., Parlons-en avec écoute et respect de l'autre.

Mer 08 Fév, 2006 10:32

pour les gens qui ne connaissent pas : http://www.jamendo.com/fr/

le site permet de faire ceci :
jamendo est un site vous proposant de télécharger librement de la musique avec l'accord des artistes. Afin de vous faire une première opinion ou découvrir de nouveaux artistes, vous pouvez écouter directement les chansons, mais cette utilisation ne permet ni la meilleure vitesse de chargement, ni la meilleure qualité sonore.
L'avantage de jamendo est que vous pouvez télécharger, grâce aux réseaux peer-to-peer, de la musique et en disposer librement sur votre ordinateur, sur un CD que vous aurez gravé, sur un lecteur de musique portable ou sur le media que vous aurez choisi. De plus en téléchargeant via les réseaux peer-to-peer, vous allègerez la charge de nos serveurs et vous nous permettrez de vous fournir un service de meilleure qualité.


intéressant non ?

@ bientot
freqelectro

Messages : 219

Mer 08 Fév, 2006 12:13

voila ce qu'aurait du être le P2P dès le début si ses auteurs avaient été respectueux
yannbb

Messages : 24

Mer 08 Fév, 2006 14:18

yannbb a écrit:voila ce qu'aurait du être le P2P dès le début si ses auteurs avaient été respectueux
Les auteurs des protocoles et logiciels de P2P ?
Et respectueux de quoi ?

Tes non dits sont le meilleur révélateur de l'ampleur de tes oeillères, de la profondeur de tes à-prioris ou de la cécité que tu nous prêtes.

Les « auteurs de P2P » conçoivent et réalisent des protocoles et logiciels, de simples outils. Je ne vois pas bien de quoi ils auraient du « être respectueux » mis à part la qualité et l'utilité de ces outils.

Je répète donc ma question : respectueux de quoi ?
birin

Messages : 600
Géo : Gironde

Mer 08 Fév, 2006 14:36

Depuis quand on a l'autorisation de développer une technologie que lorsqu'on est capable d'apporter la preuve qu'elle ne nuira ni ne remplacera aucun système pré-existant ?
Et si c'était le cas, tu n'aurais pas de voiture, pas d'eau chaude, et certainement ni ordinateur, ni musique... sauf peut-être un troubadour ou deux à l'année...
Internet est plus pratique et utile que le Minitel... qu'à celà ne tienne, remplacont le minitel par internet ! Le CD est plus fiable et moins fragile que le vynil ? Bon, ok, alors passons au CD et oublions (pas trop) le vynil ! Le P2P est le protocole le meilleur pour l'échange de fichiers (quels qu'ils soient), et bien soit, oublions le fichier joint des mails au profit du P2P. Où est le problème, et où aurait donc dû se placer le respect selon toi yannbb ?
Si par la suite les utilisateurs de P2P ont choisi de s'échanger de la musique, c'est bien qu'il y a un malaise quelque part et un besoin de se procurer plus de culture qu'on ne peut s'en offrir au prix où on nous l'impose. Parce que je rappelle que contrairement à une voiture, un frigo, un FAI ou même une maison qu'on peut choisir, on ne choisi pas vraiment (ou pas facilement) à quelle maison de disque véreuse on va acheter un disque qui n'a strictement aucune valeure marchande. Qui plus est l'industrie musicale est déjà la mieux lottie dans cette histoire puisqu'elle touche une redevance pour tout support numérique vendu. C'est-à-dire que pour chaque PC, chaque CD vierge, chaque baladeur qui circule, que ce soit un cadeau, un achat privé ou un achat administratif et même parfois humanitaire, ces parasites touchent de l'argent. Donc non seulement nous les avons déjà rémunéré largement suffisamment, mais en plus nous serions pour la plupart prêts à accepter une licence globale qui doublerait cette manne financière incroyable. Seulement voilà, ca ne rentre pas dans la stratégie de l'entretiens de la rareté prôné par ces messieurs que j'exècre et que tu parais vénérer pour de sombres raisons, sans doutes hiérarchiques, et ceux-ci de nous rabattre les oreilles avec des âneries grotesques pour tenter d'en obtenir encore plus, et surtout continuer d'être adulés par les quelques demeurés qui boiront leurs paroles le soir sur TF1 après une journée pourtant déjà bien chargée. Effectivement, si ton seul carré d'ouverture sur le monde, c'est celui offert par la télévision, alors ton opinion est presque compréhensible... stupide, mais compréhensible :)

Bien à toi...
Stabbed

Messages : 227

Mer 08 Fév, 2006 15:01

Respectueux de quoi?? des "infocapitaliste" :!:

Joël de Rosnay (intro de son bouquin) a écrit: Les citoyens du monde sont en train d'inventer une nouvelle démocratie. Non pas une "e-démocratie", caractérisée par le vote à distance via Internet, mais une vraie démocratie de la communication. Cette nouvelle démocratie, qui s'appuie sur "les médias des masses", émerge spontanément, dynamisée par les dernières technologies de l'information et de la communication auxquelles sont associés de nouveaux modèles économiques. Ni les médias traditionnels, ni les hommes politiques n'en comprennent véritablement les enjeux. Les média de masses, seuls véritables média démocratiques, vont radicalement modifier la relation entre le poilitique et le citoyen, et, par voie de conséquence, avoir des impacts considérables dans les champs culturels, social et politique. Les internautes commnecent seulement à realiser à quel point le Net du futur va leur permettre d'excercer leur pouvoir, si tant est qu'ils parviennent à se montrer solidaires et organisés.
Le modèle industriel traditionnel a placé le pouvoir entre les mains d'élites ou de grandes familles propriétaires du capital fnancier et de production. Ces classes de capitalistes riches et puissantes ont par la suite cherché à transposer ce modèle à la société de l'information. Or les règles du jeu ont changé. L'accumulation du "capital informationnel" - représenté notamment par les savoirs, les connaissances, les contenus, les informations stratégiques accumulés dans les bases de données, des bibliothèques, des archives - se fait aujourd'hui de manière exponentielles. La création collaborative ou la distribution d'informations de personne à personne, contribuant à l'accroissement de cette nouvelle forme de capital, confèrent donc de nouvelles prérogatives aux utilisateurs jadis relégués au rang de simpels "consommateurs". De nouveaux outils "professionnels" leur permettent de produire des contenus numériques à haute valeur ajoutée dans les domaines de l'image, de la vidéo, du son, de texte, jusque-là traditionnellement réservés aux seuls producteurs de masse, détenteurs des "mass media".
Dans la société de l'énergie, essentiellement fondée sur la production, la distribution, et la consommation de biens matériels - grâce principalement à l'exploitation des énergies fossiles non renouvelables ou nucléaires-, les capitalistes détiennent les moyens de production et de distribution. Ils peuvent investir en capital (financier, matériel, humain) et contrôler l'usage et les bénéfices de leurs investissements. Ils réalisent des "économies d'échelle" en créant des usines et des réseaux de distribution pour produire à des coûts toujours plus bas et vendre au plus grand nombre, en dégageant des marges et profits assurant la croissance économique et la rémunération des actionnaires. Le prolétariat est, selon Karl Marx, la force de travail utilisée par les propriétaires du capital de production...
Dans la société de l'information, l'économie d'échelle ne s'applique plus selon les mêmes normes. La reproduciton des contenus numériques se fait à un coût marginal et la diffusion peut être mondiale et instantanée. La création collaborative, ou intercréative, fait appel à des réseaux d'intelligence collective et non plus à des organisations humaines pyramidales. On voit donc apparaître une nouvelle forme de luttes des classes entre ceux qui détiennent les moyens de production et de diffusion des informations et ceux qui, jusqu'àlors considérés comme spectateurs, lecteurs ou usagers passifs, prennent une part croissante aux processus planétaire de création et de distribution d'informations.
J'appelle "infocapitalistes" les détenteurs des moyens de création, de production et de diffusion de contenus informationnels dits "propriétaires" (sous copyright, droit de licence...), généralement sous forme numérique. Ils forcent les utilisateurs et les acheteurs à passer par les vecteurs de diffusion ou de distribution qu'ils contrôlent en organisant intentionnellement la rareté autour de ces vecteurs. En ce sens, on peut également les considérer comme des "vectorialistes". Ce sont les grandes chaines de télévision, les grands éditeurs, les majors de la musique...Il font partie de ce qu'on appelle généralement des mass media.
J'appelle "pronétaires" ou "pronétariat"...une nouvelle classe d'usagers des réseaux numériques capables de produire, diffuser, vendre des contenus numériques non propriétaires, en s'appuyant sur les principes de la "nouvelle nouvelle économie". C'est à dire capables de créer des flux importants de visiteurs sur des sites, de permettre des accès gratuits, de faire payer à des bas prix des services personnalisés, de jouer sur les effets d'amplification... "Professionnels amateurs" (ou "pro-ams") ils utilisent pour cela des outils analogues à ceux des professionnels et facilement accessibles sur Internet. Il s'agit d'usagers, d'internautes, de "blogueurs", de citoyens comme les autres, mais qui entrent de plus en plus en compétition avec les infocapitalistes traditionneles, auxquels ils ne font plus confiance, pour s'informer, écouter de la musique, voir des vidéos, lire des livres ou communiquer par téléphone. Cela en raison des coûts trop élevés des produits et services proposés et de leur accès difficile pour les moins favorisés.
Enfin j'appelle "media de masses" les nouveux modes, massifs et distribués, d'expression pronétaire. Les media de masses utilisent des techniques numériques de création collaborative, de connexion et d'échange qui supplantent progressivement certains des vecteurs traditionnels des mass media (télévision, radio, édition, télécommunications, publicité...).
La production massive et collaborative d'informations numériques par le pronétariat représente une révolution aussi importante que celle du début de l'ère industrielle, symbolisée par la machine à vapeur puis par la mécanisation et l'automatisation intensive. Pour permettre la production de masse de produits standardisés, il fallait réaliser des économies d'échelle dans des usines centralisés, grande consommatrices d'énergie, de matériaux et de capital. Aujourd'hui, avec les nouveaux outils d'empowerment qui confèrent du pouvoir aux pronétaires et qui s'appuie sur le numérique (logiciels et outils de production sur PC et Web), la révolution est encore plus marquée et rapide. Il devient facile de rassembler les moyens de production et de distrubution à un coût très bas....
Quelles sont les raisons de l'émergence du pronétariat et du rassemblement de perrsonnes et de talents aussi différents? Certainemeent l'arrivée de nouvelles technologies typiques de la culture Internet venant à la rencontre de l'aspiration profonde d'une partie de la société à des formes d'organisation plus participatives. Un besoin de participation lié à des facteurs positifs (comme l'augmentation du niveau culturel global), mais aussi négatifs (comme la crise de la démocratie représentative). Des applications d'abords isolées et seulement utilisées par des "fanas" et des spécialistes vont ensuite "interagir" pour s'étendre à des secteurs incontournables. A la manière de petite gouttes de mercure sur une surface plane: elles roulent et s'interpénètrent jusqu'à ne plus former qu'une seule bille. C'est à ce phénomène palnétaire que nous assistons aujourd'hui, à un rythme accéléré, et il nécessite une analyse ainsi qu'une prise de conscience de la part des responsables industriels et universitaires.
En effet la nouvelle nouvelle économie née du pronétariat pose des problèmes culturels, politiques, sociologiques et économiques inédits. Les gouvernants doivent revoir leurs priorité en matière d'allocation des ressources pour le développement des réseaux....Les industriels, enfin, doivent remettre en question les techniques qu'ils utisent pour toucher les consommateurs selon un mode pyramidal, car les pronétaires, par l'utilisation des blogs, vlogs, wikis, journaux citoyens, IM, téléphone mondial gratuit tel que Skype, etc, comme outils stratégiques de production et de distribution, créant un univers commercial parallèle à celui des firmes classiques. Mais la révolution pronétarienne est d'abord sociétale avant d'être économique. D'où les défis et les enjeux auxquels sont aujourd'hui confrontés entreprises et gouvernants. D'où l'importance aussi de l'information et de la formation permettant à chaque acteur de la vie économique et sociale de mieux comprendre ces évolutions pour construire son avenir

La révolte du pronétariat : Des mass média aux média des masses

Pronétaire de tous les pays, unissons nous!

Face à nous, une logique qui nous donne la nausée! C’est une économie de l’addiction

Patrick Le Lay (PDG de TF1) a écrit: Le meilleur de TF1, c'est d'aider Coca Cola à vendre son produit. Ce que nous vendons à Coca Cola, c'est du temps de cerveau humain
*genium*

Messages : 382

Mer 08 Fév, 2006 22:54

hum, mis à part les réactions qui sont la pour meubler, aurait on des gens motivés pour répondre sérieusement au sujet lancé ?
freqelectro

Messages : 219

Mer 08 Fév, 2006 23:59

felectro, tape "jamendo" dans l'outil de recherche de ce forum
tu verras que jamendo, ça fait un bout de temps qu'on en cause ici
ça fait partie de la bonne dizaine (voire bien plus) d'initiatives mettant en place des musiques sous licence de libres diffusions sur le net en france.
dana

Messages : 251
Géo : uzbekistan

Jeu 09 Fév, 2006 07:23

oui, jamendo, c'est juste un portail de musique sous licence créative commons..
http://fr.creativecommons.org/
c'est pas vraiment le seul.

le probleme avec ce type de licence, en france, c'est qu'un artiste inscrit a la sacem par exemple ne peut pas en même temps proposer sa musique en libre distribution sur le net sous ce label.. dites moi si je me trompe :o
blastm

Messages : 663

Jeu 09 Fév, 2006 13:30

le probleme avec ce type de licence, en france, c'est qu'un artiste inscrit a la sacem par exemple ne peut pas en même temps proposer sa musique en libre distribution sur le net sous ce label.


Il ne devrait pas le faire si l'on suit les derniers avis de la sacem sur ce point.

Y'en a qui se gène pas.. demeurant dans un flou juridique (tant que la sacem s'intéresse pas à leur cas..)
d'autres qui démissionnent de la sacem pour adopte des licences de libre diffusion (cf les nombnreux posts sur musique-libre.org consacrés à "comment je me barre de la sacem" (c'est devenu une épidémie ces derniers temps :)

Mais mais
il y a un très joli amendement proposé par les juristes responsables de l'adaptation des CReative Commons au droit français, amendement qui sera peut-être exposé lors des prochains débats parlementaires sur le droit d'auteur.
http://lists.ibiblio.org/pipermail/cc-f ... 00693.html
qui permettrait de concilier les CC et l'inscrption à la Sacem
dana

Messages : 251
Géo : uzbekistan

Jeu 09 Fév, 2006 18:28

birin:

"je répète donc ma question : respectueux de quoi ?"



Birin,Stabbed,Genium,ne me faites pas croire que le P2P a été crée par la volonté de gens désireux de se partager uniquement des produits libres de droits avec un total respect des ayants droits de produits protégés.Si tel était le cas ils n'auraient pas été mis au point car la dérive était plus que prévisible. Ses auteurs savaient que cela allait provoquer une alternative gratuite et illégale à tout un pan de l'industrie des médias(et surement était-ce leur but Cf Napster )et ils ont quand même mis ces réseaux à disposition du monde entier.
Oui j'appelle ça ne pas être respectueux.
pas respectueux des gens qui vivent de l'industrie du disque, du film, des logiciels,.......... et tous ne sont pas des stars du showbizz à l'abri du besoin comme on se plait à dire sur ce forum. Des gens qui ont un emploi et qui ne veulent pas le perdre.
Si c'est ça la contrepartie du respect des désirs d'internautes radins je dis non.
yannbb

Messages : 24

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