Ven 27 Jan, 2006 13:20
C'est l'entreprise, personne morale, qui est responsable et devra verser les éventuels indemnités, amendes et frais de justice. Ensuite et éventuellement, à l'intérieur de l'enteprise, des actions pourraient voir le jour à l'encontre de gens qui auraient commis des fautes professionnelles : le gars qui a installé un soft sans rien dire, le directeur informatique qui a laissé faire ou encouragé ce type de pratique, le dirigeant de l'entreprise qui n'a pas tenu ses troupes. Le tout suivant l'ambiance dans la boîte, la méchanceté des uns ou des autres (actionnaires, dirigeants...), et l'opportunité de saisir ce type de question comme prétexte à un dégraissage souhaité par ailleurs.
Dans un établissement scolaire, c'est le chef d'établissement qui est responsable, à moins qu'il ne reporte la faute sur son gestionnaire ou sur un prof, là encore.
Le principal problème est, pour les éditeurs de logiciels propriétaires, de pouvoir mener une enquête et d'apporter la preuve de l'installation illégale. Dans le cas d'un atelier de pré-presse, par exemple, il est relativement facile d'apporter la preuve que l'entreprise fournit à ses clients/ au flasheur des fichiers au format de X-Press. Et si pas de licence X-Press, ça craint.
En fait, si on lit attentivement les licences fournies avec les logiciels propriétaires, dont le fameux CLUF de PetitMou (l'entreprise de Guillaume Portes), on se convainc qu'il ne faut vraiment pas mettre le doigt dedants : accepter la licence conduit parfois à accepter que des contrôles puissent être faits dans les locaux de l'entreprise, ou des choses de ce genre.
"La cacahouète, c'est le mouvement perpétuel à la portée de l'homme" (Jean-Claude Van Damme)