Vladi a écrit:Bien sur qu'il n'y a pas que ces fichiers, il y a celui des empruntes digitales, celui des empruntes génétiques... tu as aussi celui facilitant l'éloignement des étrangers, appelé Eloi, dont une récente action commune à plusieurs organisations à permis pour l'instant le retardement de son lancement.
ouiVladi a écrit:Tu veux jouer sur le mot "délinquant"
Non Vladi, en droit comme ailleurs, les mots ont un sens. On ne peut pas être fiché comme délinquant dans le Stic.
Tu te plains des assimilations hâtives entre le fait d'y figurer et le fait d'avoir été reconnu coupable.
Mais ta remarque montre que tu es le premier à assimiler les deux. Ce n'est pas mon cas.
Vladi a écrit:Ca se trouve, il est mal fiché, signalé. Ca se trouve, wiko fait parti des 25% d'erreurs estimés par la cnil... Mais quand même, tu préfères continuer de renchérir.
J'ai préféré lui poser la question, plutôt que de préjuger des réponses.
Lorsque l'on a la chance de pouvoir poser la question au premier intéressé, c'est plus fiable et plus naturel comme démarche sur un forum que des "ça se trouve". Si tu veux soliloquer sur les questions, les réponses, et les réactions exacerbées aux réponses supposées des uns et des autres, soit, mais ne demande pas de partager cette façon de faire.
Vladi a écrit:Et alors, excuse moi, mais ça :
Elle propose :
- qu'une réflexion soit menée afin, que les contenus des extraits de casier judiciaire destinés respectivement aux juridictions et aux autorités administratives soient redéfinis ;
- que les moyens des greffes correctionnels soient renforcés ;
Ca ne veut pas du tout dire ça : elle le fait en
encourageant un recours facilité au casier judiciaireParce que les juridictions et autorités administratives ont déjà accès
aux casiers judiciaires. Jamais la cnil n'écrit qu'un employeur de société de gardiennage devait pouvoir accèder aux casiers judiciaires... Aucun encouragement à ce sujet. Je sais pas du tout où tu lis une chose pareille.
"qu'un employeur de société de gardiennage devait pouvoir accèder aux casiers judiciaires", moi non plus je ne sais où tu l'as lu, mais il est possible que ce soit à nouveau dans ton imagination des réponses.
CNIL a écrit:Ces propositions pourraient permettre [...] que les extraits du casier judiciaire dits bulletins n° 2, dont les services préfectoraux sont en droit d'obtenir communication pour l'accès à certaines professions de sécurité ou certains emplois publics, soient alimenter dans des délais satisfaisants et donc « à jour ».
Ce que propose la CNIL, c'est le recours à un casier judiciaire plus efficace (à jour) pour éviter le détour par les fichiers de police.
Vladi a écrit:Vladi a écrit:Mais non ! il faut absolument poser la question pour continuer sur sa position d'expert de la justice.
Certes, on est toujours l'expert de quelqu'un d'autre.
Après, j'ai posté un peu plus de 1300 messages sur le forum, je t'encourage à en lire quelques uns, et tu verras que je ne me suis jamais désigné comme tel.
dans ce topic mêem, il me semble que quelqu'un le fasse pour toi.
tu devrais pourtant être bien placé pour savoir qu'il ne faut pas prendre pour argent comptant tout ce qui se dit.

Ce quelqu'un, est-ce moi ?
Vladi a écrit:De plus, je ne vois pas pourquoi je devrais consulter quelques uns de tes 1300 messages sur ce forum, étant donné que j'ai précisé d'entrée être venu sur le votre en tombant sur ce débat. Les messages que tu as donc posté dans ce topic me suffisent amplement.
Bien sûr, c'était seulement si tu voulais avoir un avis plus objectif (ce qui n'est pas une obligation).
Vladi a écrit:Vladi a écrit:Je relève seulement une méconnassance fondamentale du système judiciaire français chez leto_2.
hé ben, rien que ça. :-)
En quelle année de droit as-tu appris l'existence du Stic ?
Comme je me doute de la réponse à cette première question, en quelle année de droit crois-tu que l'enseignement de cette pierre angulaire du "système judiciaire français" est au programme ?
Ne soit pas déçu/surpris par la réponse : on enseigne à l'Université d'autres choses plus "fondamentales" et (plus "judiciaires" qu'un fichier administratif), après, les praticiens (en droit pénal) ont tout loisir de découvrir les heurs et malheurs de leur discipline.
Ta réaction épidermique me laisse penser que ta connaissance du monde (pré)judiciaire provient de ta confrontation personnelle à ces questions : me trompe-je ?
Quel rapport ?
Le rapport, comme indiqué : c'est le sentiment que j'ai en te lisant.
Si tu ne souhaites pas entrer dans les détails (ce que je peux aisément comprendre), un oui suffira.
Pour les 2 autres questions précédentes, un chiffre suffira.
Vladi a écrit:Vladi a écrit:Ho, mais je vois que tu écris aussi ça :
non, tu confonds garde à vue (24 à 48h) et détention provisoire dans l'attente d'être jugé.
D'ailleurs, à supposer que cette affaire soit déférée devant un Tribunal correctionnel, tu ne resterais pas des années en détention : pris en flagrant délit, tu ferais plutôt l'objet d'une comparution immédiate.
Lieu commun.
En réalité :
L 19audience de comparution immédiate :
A l 19issue de sa garde à vue, la personne comparait assistée, le cas échéant de son avocat (ou d 19un avocat commis d 19office), devant le procureur de la République. Ce magistrat lui fait alors connaître les faits qui lui sont reprochés et recueille ses déclarations. Le procureur de la République l 19informe de son intention de le renvoyer immédiatement devant le tribunal correctionnel.
Devant le tribunal correctionnel l 19affaire n 19est jugée immédiatement que si les faits sont simples, que si le prévenu n 19a pas demandé de délai supplémentaire pour préparer sa défense et a accepté d 19être jugé immédiatement.
Dans le cas contraire, la personne sera jugée dans un délai qui ne peut être inférieur à deux semaines, ni supérieur à six semaines.
En cas de renvoi, le Tribunal peut soit placer le prévenu sous contrôle judiciaire, soit le maintenir en détention provisoire, soit le laisser en liberté.
http://www.justice.gouv.fr/actualites/p ... utions.htmTu m'expliques s'ils se trompent de leur côté.
eux non, toi oui :
l'article 395 alinéa 2 du Code de procédure pénale a écrit:En cas de délit flagrant, si le maximum de l'emprisonnement prévu par la loi est au moins égal à six mois, le procureur de la République, s'il estime que les éléments de l'espèce justifient une comparution immédiate, peut traduire le prévenu sur-le-champ devant le tribunal.
On retrouve également ce lien dans sa filiation : la procédure de comparution immédiate a succédé en 1983 à la procédure de saisine directe, qui elle-même succédait en 1981 à la procédure dite du
flagrant délit.
J'ai donc dû mal m'expliquer. Je retente à nouveau. Les procédures de comparution immédiate ne fonctionnent
que pour des flagrants délits d'affaires
simples, cad nécessitant des enquêtes tres courtes. Et
il faut que ce soit un délit,
non un crime.
Or, de nombreux articles visés par l'article de loi dont nous discutons sont des crimes, et leur complicité est considérée de même. Je ne vois donc pas pourquoi le complice d'un viol ne pourrait pas passer en comparution immédiate, mais celui qui a filmé oui ( et alors ? et si wiko filme des policiers qui violent des prostituées ? ). Tu m'expliqueras si tu veux.
volontiers :
- d'une part, effectivement, tu fais bien de préciser ta pensée :
quand tu cites la fiche d'information du Ministère de la Justice sur la comparution immédiate, il faut un gros "ça se peut" pour y comprendre que
ça se peut qu'en réalité tu veuilles parler de crimes et non des délits.
- d'autre part, maintenant que tu précises que tu voulais parler des crimes, et que tu rappelles que pour ces derniers il n'y avait pas de comparution immédiate (mais instruction par un juge du même nom puis éventuel renvoi devant une Cour d'assises), je te rappelle l'avoir déjà indiqué dans ma réponse à wiko :
leto_2 a écrit:De plus, le juge d'instruction ne fait pas la justice, il instruit l'affaire, lorsqu'elle le nécessite (obligatoire en matière de crime, facultative en matière de délit). C'est le Tribunal correctionnel qui te juge en matière de délits, et la Cour d'assises en matière de crimes.
Si ce n'est pas sur le Stic,
si ce n'est pas sur les conditions d'application de la comparution immédiate,
si ce n'est pas sur le régime procédural des crimes,
quelle méconnaissance fondamentale du système judiciaire français désirais-tu relever ?
Vladi a écrit:Vladi a écrit:Oui bien sur, aucun souci ben_san. J'aurai voulu vérifier de même. C'est tout à ton honneur, bis.

que ne l'as-tu fais toi-même en vérifiant dans le Code de procédure pénale...
Bref, j'ai l'impression que tes attaques sont aussi excessives que maladroites, tu te trompes de cible. Qu'as-tu fait, Vladi, contre cet article 222-33-3 ?
Argument qui ne vaut pas une cacahuette. Je t'ai dit dès le départ que, pour moi, cette article faisait parti d'une loi liberticide plus générale. Maintenant, je pourrais te dire ce que je fais, mais qu'est-ce que ça changerait ??
Ca ferait de toi un acteur constructif. Donc ?
Vladi a écrit:Je ne suis pas l'auteur de cette loi,
je ne suis pas le SAV de cette loi,
je me suis prêté à ce jeu de juridique-fiction, en proposant 2 moyens (en amont et en aval) de neutraliser les effets de bords potentiels de cet article 222-33-3 du Code pénal,
Tu as oublié un troisième.... Tu en parles plus haut, tu as oublié déjà ?
tu parles de l'auto-dénonciation ? Ca ne neutralise pas l'application de la loi. Au contraire, le but est d'en provoquer l'application, afin d'avoir de la juger sur pièce (et non sur des chimères).
Vladi a écrit:je ne suis pas convaincu d'une application détournée de la loi telle que je la vois dépeinte (pour les raisons que j'ai déjà évoqué : ratio legis, principes et normes hiérarchiquement supérieures qui encadrent l'interprétation de ce texte).
Que tu n'en sois pas convaincu est une chose. Et même, pour les besoins d'un débat, je dirai tant mieux ! Que tu prétendes l'avoir démontré, c'en est une autre.
je crains que tu fasses à nouveau erreur dans les propos que tu me prêtes. Un lien vers le message où je prétendrais l'avoir démontré ?
Si tu confonds avec le fait que j'avance des arguments à l'appui de mon analyse, ne t'en offusque pas.
Vladi a écrit:Fréquement ?? Tu as des exemples précis en tête ?? Pas qu'un seul hin... fréquent, c'est fréquent...
Oui, mais pour cela tu vas devoir lire des messages qui sortent de ce fil.
Si ce hors-piste ne t'effraie pas, il te suffit par exemple de cliquer sur le lien compris dans le passage que tu cites (voir le message de Nico).
Roux a écrit:leto_2 a écrit:A cet égard, les démarches d'auto-dénonciation telles que celles menées par Stop-DRM sont constructives.
Je pense pouvoir te remercier de cet égard de la part de l'équipe de StopDRM
de rien, je trouve ça en effet bien plus courageux et constructif que de passer son temps à se plaindre sans rien faire pour changer les choses.