Lorsque j'achète un CD de musique. Qu'est que j'ai réellement acquis :
Le droit d'écouter l'oeuvre? Sur quel lecteur? Pour quel usage? où? combien de temps?
Est ce que cette oeuvre est lié au support (dans ce cas le CD)?
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fyf08
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Après 15 années d’existence, le forum historique de Framasoft, ferme ses portes.
Pour les nostalgiques et les curieux, il reste toujours possible de consulter les discussions mais c’est maintenant le forum
Framacolibri qui prend la relève.
Si vous avez des questions, on se retrouve là-bas…
desesperatly a écrit:...Le législateur fait la loi. Le juge l'applique. Si le législateur modifie la loi, le juge applique la nouvelle loi. C'est parfaitement conforme au processus démocratique.
*genium* a écrit:Le processus démocratique provient du principe fondamental de la séparation des pouvoirs. la théorie de la séparation des pouvoirs vise à séparer les différentes fonctions de l'Etat afin de limiter l'arbitraire et d'empêcher les abus liés à l'exercice de missions souveraines. Or, nous assistons à certaines dérives lorsque le Parlement se transforme en chambre d’enregistrement de décisions gouvernementales. Ce principe est bafoué par la dépendance excessive des députés vis-à-vis de l’exécutif. Mais ce que nous tolérions hier est difficilement acceptable aujourd’hui en raison de l’obligation de transposer dans le droit français les directives européennes. Pire lorsque cette directive provient d’un traité international initié par les USA pour justifier le vote d’une loi américaine, le tout orchestré par les majors ensuite reconnaissant au candidat Clinton… Franchement, Monstequieu peut se retouner dans sa tombe!
Olivier Bonnet (sur AgoraVox) a écrit:Guy Drut amnistié : allons bananes de la patrie...
Guy Drut, condamné en octobre dernier à 15 mois d’emprisonnement avec sursis et 50 000 euros d’amende par le Tribunal correctionnel de Paris, pour avoir bénéficié d’un emploi fictif, va être amnistié, a confirmé tout à l’heure l’Elysée. Impunités françaises...
Il s’agissait de l’affaire des marchés publics de la région Ile-de-France. Rien que du beau monde, UMP, bien propre sur soi. Guy Drut, ancien ministre des sports. Champion olympique, également, ce qui est précisément la justification de l’amnistie. Pincez-vous, vous ne rêvez pas: "Cela permettra à Guy Drut de pouvoir continuer à siéger au sein du Comité international olympique, ce qui est tout à fait essentiel pour la France et la défense de ses intérêts dans le domaine sportif".
Qu’on nous explique en quoi le fait, pour un repris de justice, de siéger au sein d’un comité censé perpétuer l’idéal olympique serait de bon aloi pour la France. Vous ne voyez pas? Reprenez donc une de ces succulentes bananes. Que ceux qui ont eu maille à partir avec les forces de l’ordre durant le mouvement anti-CPE ne se réjouissent pas: cette amnistie-là n’est pas pour eux.
Impunité zéro! Par contre, quand il s’agit d’un ancien ministre chiraquien... On aura rarement porté aussi haut le mépris de la plèbe. Un long week-end, le président au Brésil: gageons que la nouvelle passera inaperçue. Presque. Parce que la colère gronde. La République française est celle des copains et des coquins. Vous avez dit bananière? Erreur: ce n’est pas d’hier. La loi d’août 2002 (juste après la réélection) prévoit la possibilité d’une amnistie "pour les personnes ayant rendu service à la nation, notamment dans le domaine sportif". Ca suffit! Comme le dénonce Sébastien Fontenelle, auteur du livre dont la couverture vient fort à propos illustrer ce billet, sur le blog de son éditeur, Guy Birenbaum: "Ce qui me paraît important c’est d’informer Kader, Fatou et Frédéric, qui sont passés en comparution immédiate pour avoir balancé deux boulons sur un car de keufs, qu’il faut très vite qu’ils adhèrent à n’importe quelle asso sportive de quartier, histoire de se prévaloir de la jurisprudence Guy Drut. (Amnistiez-moi vite, on a besoin de moi). Ce qui me paraît important, c’est de réfléchir très vite à la manière dont nous allons nous débarrasser, dans les semaines qui viennent, du gang de crapules qui tient l’Elysée, Matignon, etc. [...] M’est avis qu’il va falloir trouver quelque chose de radical pour débarrasser le pays de cette espèce de junte [...] Ce qui me paraît important, c’est d’essayer la tisane parce que là, je suffoque de colère." Bois ta tisane, Sébastien. On appelle ça une "mesure d’amnistie individuelle".
Organisons l’impunité, fort d’avoir été réélu avec 82 % des voix au second tour. Feignons d’oublier que nous n’avions convaincu que 14 % du corps électoral au premier tour. Après tout, on peut tout se permettre, non? Vous reprendrez bien une banane?
Communiqué de presse du 8 février 2007
Par deux décisions du 8 février 2007, l’Assemblée du contentieux, la plus haute formation de jugement du Conseil d’État, a tiré d’importantes conséquences, en matière de légalité des règlements administratifs et de responsabilité de l’État, de l’intégration croissante entre l’ordre juridique interne, au sommet duquel se trouve la Constitution, et l’ordre juridique européen, c’est-à-dire le droit de l’Union européenne et des Communautés européennes, d’une part, et le droit de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, adoptée dans le cadre du Conseil de l’Europe, d’autre part.
[...]
2. Par une seconde décision, rendue à la requête de M. Gardedieu, le Conseil d’État a précisé les conséquences qui s’attachent, en ce qui concerne la responsabilité de l’État, à la méconnaissance, par une loi, d’une convention internationale, et notamment de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (CEDH).
Le 1er mars 2007, le Conseil constitutionnel a statué sur la loi portant réforme de la protection juridique des majeurs.
Le recours (qui lui avait été adressé le 23 février par plus de soixante sénateurs) contestait la place dans la loi de ses articles 39, 40, 41 et 42.
Ceux-ci tendaient, respectivement à :
* modifier le rôle de l'Institut national de la propriété industrielle et la gestion du registre national informatisé du commerce et des sociétés ;
* autoriser le Gouvernement à prendre par ordonnances des mesures relatives au recours à l'arbitrage par les personnes morales de droit public ;
* abroger des dispositions prévues pour certaines sociétés titulaires d'un office de commissaire-priseur par l'article 56 de la loi n° 2000-642 du 10 juillet 2000 ;
* compléter le code de la construction et de l'habitation par des dispositions relatives à l'accès des huissiers de justice aux parties communes des immeubles d'habitation.
Faisant droit à ce recours, le Conseil a jugé, par sa décision n° 2007-552 DC, que ces quatre articles avaient été adoptés selon une procédure contraire à la Constitution.
Les amendements dont ils étaient issus ne présentaient en effet aucun lien avec les dispositions qui figuraient dans le projet de loi initial déposé à l'Assemblée nationale le 28 novembre 2006.
Pour le même motif, le Conseil a déclaré contraires à la Constitution les articles 34, 35 et 38 de la loi, qui portaient, respectivement sur :
* l'inscription des mentions relatives à la nationalité sur les extraits d'acte de naissance ;
* la référence au « code de procédure civile » dans les codes en vigueur ;
* la ratification de l'ordonnance n° 2005-759 du 4 juillet 2005 portant réforme de la filiation.
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