Saint-Chinian a écrit:Il est compréhensible qu'un certain nombre d'entre nous, puissions trouver curieux, le cheminement gouvernemental, qui a consisté à faire voter d'abord à nos députés, et en force, la loi DADVSI, très liberticide en ce qui concerne le Logiciel Libre, et ensuite installer sur leurs postes de travail un système GNU/Linux et des logiciels libres...
il me semble que la faille logique du raisonnement est dans le mot "le gouvernement" :
- qui a fait voter la loi DADVSI ? pourquoi ?
- qui a fait passer la migration des postes de l'assemblée ? pourquoi ?
ce ne sont pas les mm, et pas pour les mm raisons.
d'où l'intérêt de mettre des noms sur les actes. C'est pas sarko qui a fait la migration des postes de travail à l'assemblée.
tiens, fabius n'est pas encore intervenu que la question de la migration des postes de travail de l'assemblée ?
extrait d'un article de ratiatum :
Pour DADVSI 2 les députés connaîtront le logiciel librePublié le Jeudi 23 novembre 2006, à 10H05 (+0100 GMT)
Par Guillaume Champeau
En 2007, tous les députés quitteront Windows et Microsoft Office au profit de logiciels libres. L'Assemblée Nationale a en effet décidé après étude du projet d'équiper l'ensemble des postes des députés en logiciels libres. Une aide à la prise de conscience pour la révision de la loi DADVSI ?
Tous les juristes et la plupart des hommes et femmes politiques que nous croisons le disent sans hésiter : DADVSI est une mauvaise loi inapplicable et sur laquelle il faudra nécessairement revenir. La député UMP des Yvelines Christine Boutin, lors du colloque qu'elle réunissait lundi dernier, s'est par exemple dite "très surprise de voir combien le monde politique était très éloigné des enjeux que sous-tendaient la mise en place des technologies de l'information et de la communication", lors des débats sur la loi sur le droit d'auteur et les droits voisins dans la société de l'information. "Le politique a beaucoup de chemin à faire ; je souhaite qu'il prenne conscience des enjeux et les prenne en compte", avait-elle conclu.
La bonne nouvelle, c'est que les députés seront désormais conscients de ce qu'est un logiciel libre et seront donc peut-être plus enclins à le défendre.
(...)
un bon petit sujet de conversation avec les candidats non ? Il n'y a pas que les présidentielles en 2007, les législatives sont dans quelques mois...