Le temps nous est compté avant qu'une seconde lecture se fasse au parlement. Je lis les débats et articles de journaux régulierement, mais ne serait il pas temps d'agir, plutot que t'attendre la date butoire au parlement, en croisant les doigts que les votes nous soient favorables?
Si je pouvais me permettre de faire un petit résumé de la situation, telle que je l'ai saisie, nous avons d'un coté une loi qui limitterait nos droits de consommateurs, ainsi que le droit d'acces a la culture internationnal et non médiatisée, libre de majors économiques. De meme qu'elle crérait un monopole de certaines entreprises, du faite que la protection d'un format, sous entend des acteurs techniques uniques permettant son devellopement, son codage, sa distribution et sa lecture. Elle aménerait aussi à la disparition, d'une bonne partie de la création culturel et informatique, qui a ce jour est disponible gratuitement a travers le monde. Cette loi est soutenue, par une partie des artistes et des acteurs techniques qui profiteront d'elle.
De l'autre coté, nous avons les consomateurs, qui souhaitent pouvoir consomer a moindre coup, et en toute liberté. Et nous avons aussi des dévellopeurs techniques et des artistes, qui souhaitent pouvoir créer sans être limitté par une loi sensé les protéger des abus de la société actuelle.
Le débat n'avait pas encore vraiment été abordé avant cette loi. Si on met de coté tout le touin-touin politique du gouvernement sur "comment tenter de faire passer une loi ni vue, ni connue, en douce", cette loi a mit le doigt sur la vision qu'a notre société à propos de la culture. Car même si il est tout de même question de monopole pour certaines entreprises ( point de vu totalement absent de la presse non spécialisé. La ménagère croit donc a une loi "anti-piratage" pur et dur, sans en connaître les enjeux économiques), il est question de libre acces à la culture et d'économie rentable.
Libre acces à la culture, car si on ne parle pas de façon démago, il faut bien avouer que la culture est devenu un luxe, si on reste dans les bornes de la loi. Voyons les choses en face, certains disent ici que parler culture gratuite est un argument pour les defenseurs de cette loi. Pourtant c'est bien de cela qu'il est question en toile de fond? Aujourd'hui quelqu'un qui télécharge 10 films et 10 cd par mois, aurait a dépenser grosso-modo 230euros. Quand on connait le salaire moyen d'un français et les charges qui lui sont imcombés, on peut dire qu'une culture aussi diversifiée, ne lui est pas accéssible. Quid des droits d'auteurs alors? Et bien je ne sais pas si cela va en choquer quelques uns, mais un ingénieur touche t'il des droits d'auteurs pour les plans d'un pont? Est-ce qu'un maçon perçoit un pourcentage sur la maison qu'il a construit? Pourquoi des personnes continues de toucher de l'argent pour un travail fait antérrieurement? Et qu'en est t-il des brevets? Si demain j'invente le premier combustible inépuisable et totalement écologique, devrais-je en percevoir les dévidendes éternellement? Vu de l'individu, l'appat du gain, dit que oui. Mais vu de la société, il serait peut etre normal que toute création soit profitable, par le simple fait de son existance, sans y rajouté un surcout "pour l'idée". John Lennon à dit être surpris le jour où il a reçut ses droits d'auteurs sur ses chansons, car pour lui une chanson était immatériel, et apportenait a celui qui l'écoute, autant qu'a celui qui la joue.
Toute fois, le jour où on pourra profiter de ce systeme me semble bien loin! Sans revenir donc sur les droits d'auteurs, il y a 2 problemes qui se posent aujourd'hui face a la culture gratuite. Déja, l'argent, forcement! Le téléchargement est il un manque a gagner pour les artistes et les majors? Difficile de réponde a la question, malgré les études qui ont été faite. Car le phénomene téléchargement a peut etre modifié notre façon de consommé. Dans les annés 70, l'industrie du disque a commencée à comprendre que l'on pouvait se faire beaucoup d'argent (du moin plus qu'avant) en formatant un style de musique et en controlant la demande, plutot que l'offre. Est alors apparu le disco-tube. Avant on achetait un album pour l'album, avec le disco-tube, on achetait l'album pour le tube dans l'album. Dans les années 80, c'était la wave avec ses coups de production faible (le synthé, et la boite a rythme). Années 90, sorties du cd, de la dance, boys band, girls band, cd 2 titres. C'est a partir de la qu'on est vraiment entré dans le phénome du controle de la demande, et de la création consomable immédiatement et jettable aussitot. L'industrie du disque ne vous donnait plus ce que vous aimiez, mais vous donnait ce qu'elle voulait que vous aimiez. Aujourd'hui on est arrivé a la Star Ac' et co. La radio et la télévision ne diffuse plus que ce qui est populaire. Populairisation crée de toute pièce par les majors. On a été transformé en mouton petit a petit, "déculturalisé" a notre insu. Pink Floyd? Clapton? Hendrix? Téléphone? Qui sont t'ils face a Britney Spears et Magalie? Attention je ne suis pas contre le changement de culture de la société, mais je suis contre son asphyxie. Rappellez vous l'effet Boys band. Un groupe voit le jour, le lendemain 5 autres. Et je vous rappelle que c'était pour la pluspart des groupes montés de toute piêce. Meme avec l'underground le phénome c'est reproduit. Nirvana sortait, et hop 5 groupes grunge, apparaissaient comme par magie. De meme que pour Radio Head. On est donc dans une période de "formatage" de la culture audio/visuel (le cinéma subit les memes effets. Ex: les films catastrophes des années 90, ou bien les épopés avec des elfs et des magiciens plus réçemment).
Le téléchargement sur internet, représente donc une possibilité d'ouvrir sa culture. Et peut être est ce pour ca que le marché de la musique et du cinéma perd de l'argent. Aprês tout, si je découvre Pink Floyd par internet, j'aurais plus envie d'aller m'acheter leurs albums que le dernier de la Star Ac' (chacun ses gouts...). Hors les prix des "vieux" artistes et des vieux films sont pratiquement moitiés moin cher que les nouveautés. Prennez l'exemple d'un DVD de fight Club a 8euros, comparé aux dernieres productions à 25 euros. En faite le risque de la légalisation du téléchargement ne serait il pas que les gens découvre qu'il y a autre chose que ce qu'on nous propose dans les médias. J'ai pris l'exemple d'anciens DVD et CD pour justifier leur prix, mais il y aussi des nouveautés, qui du fait de leur statut inconnu leur confaire un "droit" a prix reduit. Pourquoi se sont nos vieux chanteurs dinosaures français qui montent au créno depuis le vote des 2 amendements? Ont-ils peur de perdre leur retraitre dorée si les Johny ne faisait plus vendre comme avant. Remarquez que ce sont les mêmes qui font leur pubs dans les émissions comme Star Ac'.
Alors voila, la situation, il faudrait permettre a nos papis et jeunes formatés de pouvoir continués a toucher leur misérable denier(quand je pense qu'un concert au stade de France doit leur raporté plus en 1 soir de concert, que moi en 1 année!), tout en permettant la libre circulation de la culture, et de façon la plus économe pour permettre son acces a la plus grande majorité possible.
L'assemblé a proposé une redevance, qui au vu de ce que les artistes se mettent dans les poches, constitu un affront (pourtant ils pleurent d'être payer une misere!). Donc il faudrait que les artistes (j'ai un peu de mal a utilisé se mot pour définir des marchands d'art) continue de toucher leur dividentes a titre égale a ce qu'il touche deja sur les ventes de CD et DVD. Mais cela ne suffirait pas, car les majors crieraient a l'assassina de la culture, suivant le resonnement: moin d'argent, moin de création (comparé aux années 70, pendant lesquels on réalisait un album culte sur un 2 pistes...).
J'ai ma petite idée alors sur ce qu'on pourrait faire. Le téléchargement sur internet serait payant a hauteur des droits d'auteur, avec un pourcentage pour la réalisation (1% me semble deja suffisant!). Sachant qu'il n'y aurait plus de support, donc plus de production, plus de transport et plus de stockage, ni d'intermédiaires. Ainsi un disque a 20euros pourrait tombé a 2euros(?) Le risque serait alors de subir la grogne des vendeurs "physique". Ils crieraient a la mort du marché. Mais bon, je vous rappelle qu'a la sortie du magnétoscope et de radio cassette enregistreur ils disaient la meme chose. On pourrait limitté les téléchargements possibles par personne, ou bien donner une exclusivité aux marchands physique. Comme avec la location de DVD. Le téléchargement resterait donc illégale pendant cette période d'exclusivité, et deviendrait légale des sa fin. Je pense que les ventes par se systeme pourrait meme explosées, et serait meme rentables pour les artistes et les majors (du fait que les droits resterait les memes, mais que l'accessibilité a l'achat serait devellopée).
Pour rassurer tout ce petit monde il pourrait y avoir une police du net, qui surveillerait qu'il n'y a pas de téléchargement illicite pendant la période d'exclusivité (surveillance qu'ils font déja de toute façon). Le fournisseur d'acces internet pourrait se proposer de faire un réseau peer to peer sur canal différent (fréquence?) comme pour le téléphone ou bien la téléreception. Ainsi seul ce canal serait autorisé pour les transferts de tel fichier. Mais cela serait les utilisateurs qui metteraient a dispostion les fichiers, selon la bonne vielle loi du p2p et de la multitude de format possible.
Donc voila, qu'en pensez vous?
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MushroomEffect
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