@jul (Julien T. je suppose ? faut vraiment être tordu dans ce cas là

)
Oui, pas de probleme, j'avais bien compris qu'il s'agissait d'un jugement arbitraire, n'engageant que leurs auteurs, etc. (j'en faisais mention dans mon premier message).
Donc, clairement, pas de souci pour la "note" que vous mettez, mais puisque vous avez l'habitude des techniques journalistiques (ou du moins que vous connaissez leurs travers), tu dois bien reconnaître que ce que feront la plupart des sites reprenant l'article, sera de se contenter de reprendre le tableau récapitulatif.
du coup, voir logiciel "biduleTruc : 75% libre" peut prêter à confusion.
Le sujet à dejà été abordé de nombreuses fois sur Framasoft, notamment par LS. (et aussi par Libroscope, je crois

), mais le "monde du libre" - qui dépasse aujourd'hui largement celui du logiciel - à de serieux problemes de terminologie et de vocabulaire.
Je ne refais pas le débat, mais la simple définition de "logiciel libre" pose déjà probleme (versions FSF/OSI).
Proposer aujourd'hui une nouvelle définition du mot "libre" en se basant sur les 8 critères proposés est interessant quand on a déjà un "background libriste", mais est-ce vraiment raisonnable quand on a déjà du mal a expliqué en quoi une licence CC by-nc-sa est "moins libre" que la GPL ?
Peut être que les termes de "libra(p|t)tidude" aurait été plus indiqué :
"Bidule Truc à un libraptitude de 80%" ou "KMachin à une librattitude de 20%"
On peut aussi parler de licence "liberatoires" pour les licences CC nc, par exemple : elle sont "sur le chemin de la licence libre", mais ne le sont pas pour autant.
C'est con, mais je pense qu'il va vraiment falloir *créer* de nouveaux termes pour pouvoir qualifier/évaluer la pertinence de ces objets aux frontières floues que sont les contenus sous licences "non-classiques" (et mes neologismes à deux balles ne font pas partie de la liste).
Peut être aux "têtes chercheuses" du libre d'y réfléchir ?
Enfin, quoi qu'il en soit, les auteurs sont libres d'écrire ce qu'ils veulent
[hs: pour ma part pas de bras, pas de chocolat, pas de vacances, pas de RMLL]
@AntoineP
J'ai relu l'article avec plus d'attention (et mon message aussi). Bon, je me suis "un peu" emporté. Mes sincères excuses pour le ton un poil agressif.
Alors je la refais, avec un peu de recul.
Ok, je vais rectifier, mais j'en profite pour demander quelques infos :
Déjà, merci pour la rectification rapide, ça m'économise un mail

- je n'arrive pas à trouver de mailing-list publique (à part la newsletter), est-ce que j'ai mal cherché ? y a-t-il des mailing-lists privées pour le développement (je doute que cela se passe sur un forum) ?
Il y a effectivement, une mailing-liste privée, a trés faible traffic.
Celle ci était auparavant publique (enfin, il fallait être "membre" sur savannah), sur Savannah, mais les messages mettaient 2 à 3 heures pour arriver (pas top) et c'etait avant que Savannah ne se fasse hacker... (et qu'on attende 3 semaines pour avoir de nouveau le services). Donc, entre temps, une autre ML à été lancée avec les moyens du bord. Celle-ci sans archives car le fournisseur de ML (OVH, pour ne pas le citer) ne propose pas le service.
Alors, la seconde partie de la question : "pourquoi passer à une ML privée ?"
Si tu vas sur le forum de ganesha, tu verras que la plupart des questions portent en fait sur du support, faites par des utilisateurs ne sachant parfois pas comment uploader un fichier par FTP. J'en vois qui tressaillent sur leurs sièges : il n'y a rien de péjoratif dans mes propos, j'ai un bon millier de messages sur le forum de support répondant à ce type de question. Par contre, il ne faut pas (avis personnel qui n'engage que moi) mélanger "support" et "développement". D'où l'idée - bonne ou mauvaise - de créer un second canal de discussion.
Tu noteras que je n'ai pas remis en cause la notion indiquée dans l'article de "Développement par cooptation", et que j'indiquais dans mon premier message que j'assumais la phrase "
Pour les 5% restants souhaitant participer au développement collaboratif du code de Ganesha, il faudra quand même démontrer de bonnes connaissances en PHP/MySQL(...). Cela afin d'eviter que de trop nombreuses "branches" de l'arbre CVS soient générées. "
Dans la pratique, c'est moins de 0.1% des utilisateurs qui proposent un patch, du code, ou autres améliorations. C'est en partie dû à la nature du projet (plateforme de formation) et au fait qu'il existe des projets "concurrents" mieux positionnés et (pas de pb pour l'admettre), plus performants sur certains points. Les projets phares attirant plus de développeurs (mais ça n'est pas pour autant que les autres n'ont pas le droit d'exister), j'ai dû voir en 2 ans peut être 10 personnes proposer des patchs/du code. Toutes ayant été invitées à participer plus avant au développement.
Ayant eu une expérience malheureuse avec un patcheur qui faisait du code encore plus crade que le mien (si si, c'est possible), et qui posait des problemes de sécurité, j'ai préféré indiquer sur mon tuto CVS (puisque c'etait moi qui le gérait), qu'il fallait quand même communiquer autour des modifications, avant de modifier l'arbre CVS.
Je sais bien que l'intérêt du CVS est de pouvoir facilement revenir en arrière, mais quand c'est fait sur le temps libre, sur un petit projet, ben tu préfères consacrer du temps au développement plutôt qu'a boucher des trous de sécurité pondu par d'autres. Je reconnais que ça affaiblit la "libritude" du projet, mais ça renforce sa sécurité.
Troll : dans ce domaine, Debian aurait une "libritude 0%" car il faut vraiment passer l'epreuve du feu avant de devenir Debian Developper (toute comparaison gardée).
- comment fait-on pour participer en pratique au développement ?
Comme sur des milliers de projets qui fonctionnent sans CVS. Tu proposes tes patches/améliorations à la communauté (sur le forum). si ça interesse du monde et que le code ne fout pas tout en l'air, c'est intégré et tu es invité à en faire plus, sinon libre à toi de faire un fork.
Finalement, c'est la même chose que si tu utilise un CVS : si ta modif est retirée arbitrairement par le CVS admin, et ben tu peux t'assoir dessus. Donc il ne te reste qu'à forker.
Même si la participation n'est pas littéralement découragée, j'ai l'impression que l'endroit où s'adresser n'est pas évident à trouver. De plus, si l'existence de mailing-lists est confirmée, l'absence d'accès public est rhédibitoire.
D'accord avec tout ça (sauf que les contacts peuvent se faire par les forums).
(quote]Ton site perso est lié par le site officiel de Ganesha pour la FAQ (ici)... Ce n'est pas non plus le site d'un pékin lambda.[/quote]
Effectivement, mais ça n'en fait pas pour autant un site officiel.
C'est une vision que je ne crois pas particulière à ce projet : "si tu ne sais pas : demande, si tu sais : partage". Il n'y avait pas de vraie FAQ sur Ganesha, alors j'en ai créée une "dans mon coin", apres, libre à eux de pointer dessus, mais libre à moi d'y mettre ce que je veux.
En conclusion, je dirais que Ganesha n'est peut être pas l'archétype du projet "libre" : oui, le développement sur la branche principale se fait par cooptation, oui, le développement est assuré par une société privée. Cependant :
- tout le monde peut participer au développement, mais ne peut pas y faire n'importe quoi n'importe comment (c'est une plateforme de formation, pas un agenda, ou un CMS)
- j'ai vu de nombreux forks se créer sans que ça fasse broncher la société en question. Pire, je les ai même vus leur souhaiter bonne chance avec une apparente sincérité.
Enfin, je rapellerais aussi que sur des petits/moyens projets (1 développeur à temps plein et x patcheurs), maintenir un CVS peut être extremement chronophage et nuire au "bazar".
Merci d'avance pour tes réponses.
Vu la taille de ma réponse, j'espère qu'elle ne comporte pas trop de vent
Encore une fois (et d'autant plus que je ne participe plus à ce projet), ce n'est pas le "60%" qui m'a choqué, mais le "60% libre" qui prête à confusion et le "contributions découragées", alors que c'est plutôt "contributions gérées au coup par coup mais on fait comme on peu avec les moyens du bord et les ressources disponibles". Quand on a passé 2 ans sur un projet, il y a nécessairement de l'affectif qui rentre en jeu et un jugement qui parait hatif vous blesse sans soute plus qu'il ne le devrait.
C'est réparé. Merci
PS: ah, j'oubliais. Bon article, démarche interéssante
