Avec la BdR et XUL, nous sommes entrain de labourer d'autres champs... du moins en apparence. Car nous en sommes toujours bien à
Firefox. XUL est un langage ouvert, transparent qui permet, qui plus est, comme HTML, qu'une application fonctionne sous tout système.
La BdR ne permet rien de tout cela ; elle est, qui plus est, volontairement très mal documentée, pleine de recoins secrets. Dès le départ, cela a mal commencé puisque son accès était, sous
Windows 3.1, déjà réservé aux initiés (Regedit /v).
Actuellement, elle occupe une taille de 40/50 Mo sur une machine
Vista/Seven configurée avec parcimonie, régulièrement entretenue, et construite essentiellement à partir de logiciels opensource (peu ou pas utilisateurs de la BdR).
L'énormité (à l'échelle humaine) de la lecture d'un tel fichier en fait donc bel et bien un écran de fumée qui permet toute sortes de manipulations non transparentes et nous fait malencontreusement oublier (contrairement à l'époque du fichier ini) que, sur un ordinateur, tout est fichier... et que nous avons donc, en tant qu'utilisateur-trice, toute latitude (à condition de bien vouloir apprendre) pour agir sur ces fichiers et prendre ainsi les décisions de configuration adéquates. Ce qui est une des différences essentielle entre Linux/GNU et
Windows.
La pertinence du choix de regrouper les ini en un seul fichier monstrueux afin d'améliorer les performances de
Windows et les rapidités d'accès reste à prouver à la manière du taylorisme : chronomètre en main.
Les
Operating Systems (l'expression anglophone est moins pesante que le terrible "système d'exploitation" francophone) reposent sur divers imaginaires (ergonomiques, psychologiques-sociologiques-ingénieries sociales), techniques comprises. Ne pas l'admettre revient à croire que les sciences puissent être au-dessus de toute polémique politique (au sens grec du terme).
L'organisation de
Windows, efficace ou non, est une organisation par laquelle l'accès à la connaissance est particulièrement restreint et ce, pour des raisons qui n'ont rien à voir avec l'informatique mais avec la propriété, le pouvoir et l'accumulation du capital.
Les usagers et autres
users n'ont qu'un seul besoin réel : que leur machine soit configurée ou qu'ils puissent la configurer de manière à ce qu'elle soit en adéquation avec leurs préoccupations professionnelles ou même tout simplement personnelles car il ne s'agit pas là de porter un jugement sur la futilité de telle ou telle utilisation (futilité par ailleurs abondamment suggérée par
Microsoft).
Enfin, en toute logique sociologique,
Windows Vista/Seven, avec ses 16/20 gigas d'espace disque utilisé (contre 4/5 pour
Ubuntu 9.0.4, le tout, dans les 2 cas avec les mêmes configurations de logiciels opensource et une gestion économe des installations logicielles) est bien engagé (en tous sens du terme) en cette vieille voie planétaire obsolescente qui a voulu qu'il n'y avait aucune inquiétude, voire, une certaine fierté et un matuvu outrecuidant à parcourir 100 kms avec un moteur thermique qui consomme 15 litres de carburant pour réaliser ce parcours.
® Microsoft et Windows sont des marques déposées ; Windows Vista est une marque commerciale de Microsoft Corporation