aKa a écrit:(à ce sujet, je trouve qu'il a fortement manqué un forum de discussion)
C'est vrai, ça. Dommage qu'il n'y ait pas de forums sur le Café. Ou au moins la possibilité de commenter...
aKa a écrit:[(...) un article du Figaro
La pédagogie contre le «pédagogisme».
Ce texte est selon moi intéressant en ce qu'il nous contraint à nous positionner. Travaillant dans un lycée à l'étranger assez traditionnel, je sais ainsi que ce type d'articles n'a pas que des opposants, loin s'en faut.
J'adore notamment
Or quelle est la vraie mission de l'école ? Deux tâches se dégagent, la première formant le sol rendant possible la seconde : instruire, et forger l'âme de la nation.
(J'aime à penser que je ne suis pas un bout de ferraille qu'on "forge" pour me faire rentrer dans un moule)
et
"L'impératif social avait remplacé l'impératif intellectuel !"
La faute à qui ? Difficile de faire mirroiter les bénéfices d'une "société du savoir" à des gamins dont l'avenir professionnel dépend encore aujourd'hui trop de la couleur de leur peau.
Enfin, comme toute position extrême, ça oblige forcémment à se positionner comme tu le dit. Mais devant tant d'aveuglement, on perd un peu de sa rationnalité.
2h45 par semaine. Il correspond au temps que mettent les enseignants à préparer et corriger les contrôles au collège. Perso j'en fait tout de même pas mal plus.)
Beau papa est prof d'art plastique et il est loin sous la part des 2h45. Belle maman est prof de lettres (classiques et modernes) et il faut (au moins) doubler le chiffre. En tant que prof de Math, tu sais qu'il faut se méfier des moyennes.
De plus on ne parle là que des contrôles, pas de la préparation de cours.
Ce qui m'inquiéte, c'est que j'ai de plus en plus d'echos d'"anciens" (profs depuis plus de 10 ans) qui constatent que les nouveaux arrivés (suite à "l'appel d'offre" lancé par l'EN à la télé et tutti quanti) préparent moins leurs cours et considèrent leur metier comme une garderie amélioré leur permettant d'avoir 3 fois plus de vacances que le commun des français.
Rassurez-moi, on n'en est pas encore là ?
hein ?