cosmocat a écrit:Depuis le passage de Napoleon, Nantes ne fait plus parti de la bretagne cependant la culture nantaise (bouffe,façon de vivre, carctère des gens et surtout ... le temps) est une culture bretonne.
Donc tu choisis en fonction du sujet et avec qui tu parles
S'il suffisait qu'un empereur ou autre dise ou fasse en sorte qu'une région ne soit plus ce qu'elle était, ce qu'elle a été et ce qu'elle est, çà se saurait. Les identités ont la vie dure et l'on peut s'en apercevoir, par exemple, dans les balkans. Si cela était une solution, on pourrait dire aussi qu'Ajaccio n'est plus corse, peut-être que cela arrangerait certaines affaires. J'en doute personnellement.
Quant à la "culture nantaise", s'il en existe une, je ne sais pas, aujourd'hui, si elle est bretonne et, d'ailleurs, je ne sais pas non plus ce que peut bien vouloir dire "culture bretonne" aujourd'hui. A Nantes, comme ailleurs, il y a des petits LU, des fast-foods, des "flunchs" qui accompagnent les centres commerciaux où l'on sert des andouillettes de Troyes arrosées d'un rosé de pays héraultais, les habitants s'habillent chez Kiabi, HetM, mettent des nike, écoutent Black Sabbath (pas tous malheureusement) ou DaphneK, klaxonnent aux feux rouges et s'agacent des bouchons sur le périphérique dans leur Daewoo d'importation, vont en vacances en Vendée, à La Baule ou à Agadir, ne boivent pas plus qu'un tourangeau le beaujolais nouveau quand il est en fête, et ne savent du breton que ce que TVBreizh diffuse, voire un peu plus quand même. Alors oui, il existe des spécificités locales, des gens qui travaillent dur pour que perdurent des traditions, des us et coutumes, des façons de voir et des manières de vivre une identité qui peine à survivre dans le fracas des échelles. Maintenant, est-ce que cela suffit à caractériser une "culture bretonne", je ne sais pas. En tous les cas, Nantes est bretonne, historiquement et, surtout, parce que la plupart de ceux qui l'habitent le revendiquent haut et fort non pas par fierté mal placée, mais parce qu'aujourd'hui plus qu'avant sans doute, on veut se sentir breton comme pour se rassurer d'être au moins cela.
Au moins, la survivance et l'entretien d'un langage régional est source de pérennité possible d'une culture ; possibilité travaillée avec les outils modernes.
Tiens, une question : qu'est-ce qu'être Framasoftien ? (si et seulement si le terme lui-même peut avoir un sens)
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